Les Yadilh

Qoudassima

Habitants :
Environ 800.000, en augmentation.
La richesse de la population est à géométrie variable entre un centre riche, un quartier de commerçants aisés et des périphéries plus pauvres constituées de petits artisans et de paysans.

Pôles d’activité :
Commerce d’étoffes, de métaux précieux, d’épices. Cultures céréalières, palmeraies (huile, fruits). Mines de charbon précieux en périphérie (vendu aux technopolitains).

Culture :
Qoudassima abrite le Temple Ssima, lieu de culte et de pèlerinage pour tous les Yadilh.
Elle a aussi développé le plus important pôle universitaire de la région, l’Université Namhar’Afa, qui en fait un centre de rayonnement culturel et intellectuel de premier rang au niveau du continent, si ce n’est au niveau mondial.

Politique :
L’élite de la ville étant formée par l’université, elle est globalement humaniste. Elle a donc toujours mis à la tête de Qoudassima des Sultans qui ont dirigé la ville honnêtement et assez justement.
Le Sultan actuel, Tamil Ibrahm Pacha, doit faire face à une arrivée constante de réfugiés venus des frontières avec le Royaume Technologue, poussés à l’exode par les industriels venus piller les ressources, et qui viennent s’installer dans Qoudassima. Les chefs des différentes tribus réfugiées se sont réunies en un comité qui tente d’influencer le Sultan pour le pousser à lever une armée Yadilh qui irait combattre l’envahisseur ; et ce malgré l’absence d’unité politique du territoire Yadilh.

Le village d’El Haodi

Le village d’El Haodi restera dans l’histoire Yadilh comme l’un des grands massacres perpétrés par les technologues.
Situé en marge des zones considérées comme ‘appartenant’ aux Yadilh, ce village fut déclaré par les Piccomis comme se situant à l’intérieur de leurs frontières. En 230, désireux d'occuper pleinement leur territoire pour progressivement s'étendre vers les terres Yadilh, les Piccomis sommèrent les villageois de partir, mais ces derniers n’en firent rien. Quelques semaines après l’ultimatum, l’armée piccomi débarquait à El Haodi, incendiant les maisons, détruisant les cultures et massacrant les villageois.
Les rares survivants de cette débâcle étaient un petit groupe d’enfants et d’adolescents, tenus à l’écart la bataille, qui virent le village être incendié et qui s’enfuirent sous le commandement du plus âgé d’entre eux. La petite troupe d’orphelins, ne sachant où aller, se dirigèrent vers la seule ville dont ils avaient entendu parler : Qoudassima.

La ville de Taalshamak

Taalshamak est une petite ville peuplée d’un petit millier d’habitants, qui appartiennent tous à la tribu des Raf’han – la même tribu du Sud-ouest qui peuplait aussi le village d’El Haodi.
Taalshamak est connue pour ses mines d’or particulièrement fructueuses, et c’est ce qui fait la richesse de ses habitants. On y trouva notamment, en 231, une pépite pesant pas moins de dix kilos – découverte qui ne manqua pas d’attirer l’attention des Piccomis, dont la conquête avançait, et qui décidèrent de s’emparer des fameuses mines de Taalshamak.
La conquête du village fut facile. Les habitants – peu aguerris parce qu’ils réglaient généralement leurs conflits en arrosant l’ennemi de quelques grammes d’or – se rendirent rapidement lorsqu’ils constatèrent leur impuissance.
Le traité, encore en vigueur de nos jours, stipule que les colons bénéficieront de 85% de l’or extrait des mines. En échange, les Raf’han sont épargnés et peuvent cultiver leurs terres en toute tranquillité. Les colons Piccomis emploient généralement des indigènes pauvres pour travailler dans les mines.
Le Gouverneur de la zone est un Piccomi arrivé du comptoir de Nérigon – Henrik Von Svensson.

NB : une Union des Peuples Yadilh (appelée UPY à l'étranger, et Yadilh'Cha'b par les concernés) est en train de se mettre en place pour résister aux piccomis et s'est déjà dotée d'un drapeau.