Nom : St. John
Prénom : Hadrian (peu de gens le connaissent)
Age : 38 ans
Sexe : M
Date de naissance : né le 18 avril 219
Nation d'origine : Gillingham
Caste : Technopolitain
Classe : Technologue
Lieu de résidence : au 223A Harker Street, à Southern Gillingham.
Métier / Rang Social : aristocrate en partie déshérité et agent des services secrets de Gillingham.
Description physique :
Même lorsqu’il affiche une négligence volontaire, St. John sait rester élégant. Grand et élancé (il fait 1m86), toujours propre sur lui lors des sorties pour mener enquête, il attire le regard sans toutefois être un apollon incarné. Ses cheveux bruns, parfois un peu en bataille (du moins quand il ne fait pas l’effort de se coiffer), donnent envie de passer ses doigts dedans ; ses yeux vert et brun pétillent de malice et d’intelligence, et brillent également d’une honnêteté inégalée ; son visage est mince, tout comme le reste de sa personne, souligné par un nez long et légèrement busqué, des lèvres fines et un début de rouflaquettes sur les tempes. Il porte toujours un costume avec cravate et un grand manteau marron, ami fidèle de ses escapades souvent risquées. Il garde toujours quelques objets insolites dans ses poches et surprend par son énergie illimitée, quand ce n’est pas par sa vivacité d’esprit.
Description psychologique / caractère :
Cet homme est un lord, à n’en point douter.
Un lord pourtant lunatique, à la fois impulsif et terriblement calme selon la situation. Il tient son rang à merveille dans la haute société, mais il n’est pas très passionné par ce monde pédant et surfait ; tout le reste l’intéresse, y compris l’élément le plus insignifiant, du moment qu’il puisse l’aider à éclaircir certains mystères. Il est d’un naturel enjoué dans le quotidien et déborde toujours d’énergie. Quand un drame vient perturber sa routine, il s’enferme parfois dans une sorte de mutisme taciturne que nul ne saurait troubler. Mais c’est avant tout un personnage avenant qui n’hésite pas à faire don de lui-même quand il s’agit de résoudre une enquête, et ainsi aider ceux qui en ont réellement besoin. Il a le sens de la répartie tout en gardant son langage châtié de lord, avec lequel il joue parfois par amusement, et pour se moquer des « imbéciles nantis ».
Aptitudes / Points forts - Limites / Points faibles :
- Aah, St. John, des qualités, il n’en manque pas. À vrai dire, on dira qu’il a de multiples passions : c’est un fin mélomane qui se perd parfois dans le jeu du violon ou du piano, qu’il maîtrise fort bien ; bien qu’il ne supporte pas la violence, il sait se battre et a longtemps pratiqué l’art de l’escrime. Bien évidemment, la culture lui est essentielle, ainsi que le prouve sa collection impressionnante d’œuvres littéraires, scientifiques et j’en passe, tout ce qui pourrait éveiller sa curiosité et l’enrichir, encore et encore, jusqu’à plus soif la plupart du temps. Sa bibliothèque déborde presque et son bureau, au contraire de son allure distinguée, n’est pas très bien rangé. On peut y voir ici et là des objets singuliers, rares et qui peuvent, pour certains, sembler inutiles. Or pour lui tout a une utilité, une valeur, et il l’a prouvé lors de ses multiples enquêtes pour le gouvernement.
Son rang lui permet d’accéder à tout ce qui est interdit en temps normal, aucune barrière ne saurait l’arrêter également parce que son nom est prestigieux. Il a la fibre de l’enquête car sa famille travaille pour la Reine depuis des générations, voilà aussi pourquoi il est perçu comme un des favoris de la souveraine. Son charme naturel et son langage cultivé en font un personnage charismatique qui attire les regards, mais qui peut aussi les détourner, car ses colères sont parfois effrayantes, et il ne peut se contraindre au calme quand quelque chose lui échappe.
- Étonnamment, St. John méprise les armes à feu, et a donc rarement utilisé des armes de ce type, si ce n’est de temps à autre quelques couteaux stylisés en argent fin qui auraient plus leur place derrière des vitrines de musées. De ce fait, il ne peut que compter sur ses poings ou sa ruse pour se sortir des mauvais pas, ce qui arrive souvent, malheureusement. Il ne semble pourtant n’avoir aucune limite, puisque rien ne peut l’empêcher de faire ce que bon lui semble, mais une fois que ses émotions sont mises à rudes épreuves, il ne pourra que les exprimer vivement. Car c’est un personnage de la démesure, toujours à courir après le « Mal », incapable de rester en place. Sa trop grande confiance en lui-même finira par le perdre.
Histoire : St. John est l’héritier d’une grande famille aristocratique dont les membres masculins sont au service de la Reine depuis des générations (plus exactement, travaillant pour le Bureau). Voilà pourquoi, quelque soit la souveraine qui gouverne, sa famille est toujours tenue en estime par celle-ci. St. John est donc protégé d’une certaine manière par le fait qu’il soit le favori de la Reine.
Il grandit normalement, mais dans une famille toujours distante et lointaine avec lui. Il a des précepteurs, qui lui apprennent des leçons uniquement convenues pour un héritier de l’aristocratie, lui font également pratiquer le sport, etc. Bref, il est paré pour évoluer dans le monde, tel un parfait rejeton d’aristocrate. Son langage cultivé et son sens de la répartie lui vaudront beaucoup d’admiration au fur et à mesure qu’il grandit… mais ce n’est pas forcément au goût de tous, notamment de son père qui estime que même s’il est fils de Lord, il est parfois obligé de tenir sa langue dans la haute société, ce qu’il ne fait pas.
Il entre au service du Bureau à l’âge de 18 ans. Son père est très fier de lui (pour une fois), cependant il finit par se rendre compte que son fils joue les fanfarons et ne prend pas très au sérieux son métier d’agent (du moins, au début). Plus tard, ayant atteint la limite de leur patience, ses parents le répudieront à cause de son comportement et décideront de partir habiter dans une autre demeure pour ne plus avoir à le supporter. Et comme leur fils est désormais trop précieux en tant qu’agent, ils n’auront pas le droit de lui couper les vivres et de le sommer de quitter la maison familiale, ce qu’ils prévoyaient pourtant de faire au départ.
Dans son rôle d’agent, St. John se verra attribuer des missions qu’il n’est parfois pas très content d’effectuer. Ce qu’il semble aimer avant tout, c’est l’art d’enquêter, d’observer, puis de déduire. Les énigmes le passionnent et lui prendront d’ailleurs une bonne partie de ses heures de libre.
Il rencontrera les parents de Ferial trois ans après son arrivée dans le Bureau et se liera immédiatement avec eux, car il voit en ce couple aimant tout ce que ses parents ne sont pas.
Personnages liés à lui : Augustin : son grand-père maternel, âgé de 94 ans, infirme (en chaise roulante), aveugle et qui n’a plus toute sa tête. Il a été laissé à la maison familiale parce que les parents ne voulaient pas se traîner un « poids aussi encombrant ». Il lui arrive d’avoir des éclairs de lucidité mais ça ne dure jamais longtemps. St. John est très attaché à lui et fait tout pour lui offrir une retraite paisible.
Penny : âgée d’une trentaine d’années actuellement, elle a été embauchée très jeune pour servir la famille de St. John ( vers 16-17 ans). C’est une fille simple et réservée, douce et à l’écoute, qui se lie à Ferial quand celle-ci arrive dans la demeure. Penny est parfois un peu dépassée par le comportement étrange de son maître et celui de sa protégée, mais elle reste fidèle à eux malgré tout.
Edgar : il est le majordome de la famille de St. John depuis longtemps (il a vu grandir le fils et est d’ailleurs considéré par celui-ci plus comme un père que le vrai) et est âgé d’une soixantaine d’année. C’est un homme qui prend son travail de domestique très au sérieux et qui s’en acquitte donc parfaitement. Il est souvent impassible, cependant au fond de lui se trouve un grand coeur et un véritable sens du devoir. Aider les gens le gratifie au plus au point.
Filibert : le chat, assez vieux, roux et angora, que St. John a recueilli quand il était jeune (les parents le méprisent car ce n’est pas un chat de race, plutôt de gouttière). Son caractère placide en fait un gros nounours agréable à caresser, qui ronronne d’ailleurs très facilement et très bruyamment, en plus de perdre beaucoup de poils qui sont éparpillés dans toute la maison.
St. John est le tuteur de Ferial. C’est lui qui l’a adoptée après l’avoir retrouvée dans l’orphelinat de South Borrow. Il semblerait y avoir un fort lien entre eux : Ferial ne le considère ni comme un père ou un frère, mais le respecte tout autant que s’il avait vraiment fait partie de sa famille. Il se pourrait même qu’elle éprouve pour lui un bien plus fort sentiment qu’elle ne veut le laisser croire, bien que ça reste secret. Sa disparition a laissé un tel vide en elle que sans doute personne d’autre ne pourra le combler.
Car, oui, St. John a disparu. On le savait en train d’espionner un grand ponte Septemtrionin, au nom imprononçable, et à la réputation extrêmement dangereuse. St. John, que l’on croyait quasiment intouchable, n’a peut-être pas pu user de son intelligence fine et de sa ruse pour se protéger de cet homme… Quoique cette histoire reste à prouver.
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