On m'a dit que cette fiche faisait un peu court pour les jumeaux, alors je rajouterais bien quelques extraits :3
J'en ai sélectionné 3 qui peuvent être intéressants...enfin je pense
Représentatif pour la relation Zack-Calypso :
Zack s’était endormi. Endormi après s’être alcoolisé jusqu’à l’os pour la énième fois. Calypso ne comptait plus. Il revenait si souvent dans cet état, titubant, la bouche pâteuse, les yeux lourds, incapable d’aligner trois mots ou trois pas... Appuyée contre le montant de la porte de sa chambre, les bras croisés, et elle le regardait dormir. Il était allongé sur le ventre, tout habillé, en jeans avec encore son blouson sur le dos. Elle n’avait réussi qu’à lui faire enlever ses chaussures avant qu’il ne s’effondre sur le matelas. Ses cheveux noirs cachaient son visage et, dans la pénombre, elle voyait quelques mèches se soulever quand il expirait. « Zack… » murmura-t-elle dans un soupir qui n’était adressé qu’à elle-même. « Si seulement tu pouvais grandir un peu… »
Puis elle ferma la porte. Un dernier rai de lumière passa sur la silhouette endormie, et ce fut le noir dans la chambre.
Fun (à accompagner des dessins by morgane) :
Mr. Pinson, le prof de scénario de Zack, était un individu tout à fait singulier. Ses élèves, la première fois qu’ils le voyaient entrer dans une salle de classe, l’identifiaient généralement comme appartenant à l’espèce des éléphants ou des hippopotames, car sa physionomie obèse remplissait si pleinement un imper grisâtre qu’il se gonflait comme le ventre de l’un de ces animaux. Dans un second temps, la voix qui émergeait de sa gorge, pourtant humaine, ne faisait que les conforter dans cette théorie animalière tant elle était caverneuse. Autant dire que la masse estudiantine, toujours prête à plaisanter, surtout sur le compte des autres, jugeait aussitôt que son patronyme de « pinson », avec tout ce qu’il suggérait de sautillant et de léger, était en totale contradiction avec sa personne. Pourtant, sous l’amas débordant de son cou s’effondrant sur sa poitrine, s’effondrant elle-même sur son ventre (qui n’avait plus de ventre que le nom, car cette masse informe de graisse s’étendait jusqu’à son dos en un empilement de bouées), sous toute cette graisse, donc, on pouvait apercevoir de petites jambes, étrangement minces, et surtout étrangement agiles, sur lesquelles il se déplaçait aussi aisément que l’oiseau dont il portait le nom.
Intéressant pour Calypso-Seth :
Seth était prostré dans un coin du canapé, dans une posture étrangement semblable à celle des autistes, replié sur lui-même comme un hérisson, avec des piquants pour que personne n'approche, et son visage pâle disparaissait derrière sa longue chevelure noire comme derrière un rideau de cendres. Des cendres. Tout partirait encore en fumée.