Nom* : Petit-silver
Prénom* : Tiburce
Age* : 13 ans
Sexe* : masculin
Date de naissance : la flemme de calculer ^^'

Nation d'origine: Astray
Caste* : Alchimiste
Classe* : on va dire hypocrate.
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : Sperandei Azura

Métier / Rang Social* : boy à tout faire de Greta (porteur, coursier, assistant, valet quoi !)

Description physique* ( 3 lignes minimum ) :
Pourvu d'un visage à la fois étrangement mur et enfantin, Tiburce possède de beau yeux noisette, de longs cils et ses paupières sont plus sombres que sa peau. Sa bouche un peu épaisse forme une moue boudeuse attendrissante. Ses cheveux châtain-roux, coupés ras à la nuque pour s'allonger au sommet de son crane mangent son visage fin et lui donnent un air d'enfant boudeur et désobéissant.
Il est de taille moyenne bien que sa croissance ne soit pas finie. Les travaux qu'il exécute le musclent et il est robuste.

Description psychologique / caractère* ( 4 lignes minimum ) :
Tiburce est psychologiquement à l'opposé de ce que laisse penser son allure. Doté d'un esprit vif et réactif, le garçon fait preuve d'un recul et d'une vision des choses inattendus pour son age. Il apprend vite, est curieux et intéressé, obéissant et totalement dévoué à Greta qu'il considère comme une "grande dame, au grand cœur, et qui est une bienfaitrice". Bien sur, la plupart du temps son opinion sur elle est déformée par une sorte d'aveuglement. Il peut avoir l'air naïf mais c'est surtout qu'il refuse de voir les défauts de Greta. Il exécute tous ses ordres sans discuter, parfois avec zèle et toujours avec dévouement.




Histoire* (15 lignes minimum )

« Mon garçon, ne soit pas intimidé et vient t'asseoir. »

Madame l'Epervier de Boissurveau, une femme d'un certain age, vêtue de vert foncé, avait fait venir le jeune garçon chez elle, l'avait amené dans son salon, et l'avait prié de s'installer. Le pauvre Tiburce ne comprenait pas ce qu'il faisait là : il n'était que le fils d'une femme de chambre, un jeune garçon au service de Mademoiselle de l'Hesperanz, sans avenir, sans ambition.
Voilà qu'il se trouvait convié par une grande dame qui lui servit elle-même un chocolat chaud alors qu'elle s'asseyait en face de lui.

« Alors, détends-toi et raconte moi ton quotidien chez monsieur de l'Hesperanz. »

Tiburce regarda la tasse de chocolat mais n'y toucha pas. Il était loin d’être sot du haut de ses treize ans, et il sentit que le sourire de cette femme était faux. Elle n'a pas amené chez elle un pauvre valet rien que pour l'entendre raconter sa journée. Que veut-elle?

« Ben... je suis au service de mademoiselle. Elle m'envoie faire des courses, je porte ses affaires quand elle se déplace... »

Il observait la pièce avec appréhension. Le malaise montait en lui, ces dorures, ces tableaux, ces objets l'écrasaient. Et cette dame ne lui inspirait pas confiance. Elle bougea dans son fauteuil et reprit avec un ton trop mielleux :

« Et tu aimes ta condition ? Cette place te plaît ? Tu m'as l'air vif et plein d'esprit pour un garçon de ton age. »

Tiburce ne répondit pas. Il cherchait dans sa tête où elle voulait en venir. L'odeur du chocolat lui montait à la tête. La dame perdait patience mais ne le montra pas.

« Mademoiselle de l'Hesperanz te traite bien, au moins ? »

Il est vrai que le jeune garçon ne pouvait pas se plaindre. Greta s'était prise d'affection pour lui. Elle ne l'épargnait pas et faisait preuve d'exigence mais la contrepartie était de taille, car elle était généreuse et avait offert à son coursier une chance incroyable pour un enfant de sa condition : l'assister dans ses travaux d'hypocrate !

« Oh, m'dame, pour sur que je suis bien traité ! Mam'zelle de l'Hesperanz est une grande dame ! Elle a du cœur !
- Oh, certes... je suppose qu'elle te fait travailler dur pour ton jeune age ?
- Sur, les bagages sont lourds, quand je l'accompagne à Alestra on repart et je suis chargé comme une mule mais si elle me le demandais, je déplacerais une montagne.
- Elle te paie donc si bien que ça pour que tu te dévoues à ce point ?
- M'dame, mieux que ça ! Elle me prend comme assistant dans son laboratoire ! »

La dame eut un mouvement qui trahit son intérêt. On y arrive. Faire parler le mioche à propos d'une mise au point de Greta, dont elle avait eu vent et qui pourrait servir ses desseins. Il s'était échappé que mademoiselle de l'Hesperanz, toujours en quête de nouveau produits aux service de la beauté, menait des recherches fructueuses sur le rajeunissement. Sûrement une des raisons de sa disparition soudaine des salons ces temps-ci.

« Mais c'est très bien, ça, reprit avec un certain empressement madame du Boissurveau. Quelle chance tu as ! Elle te fait souvent part de ses trouvailles ? »

Le cœur de Tiburce battait fort dans sa poitrine, la dame lui faisait peur. Il comprit vite qu'elle cherchait à obtenir des informations de lui mais, impressionné, répondit d'une voix crispée :

« Un jour elle a vu que j'essayais de faire pousser des plantes. Elle m'a demandé si j'aimais la botanique, alors j'ai répondu oui et après, elle m'a dit que si je la servais bien, elle m'apprendrai à faire des mélanges. Et moi, j'ai accepté de suite parce que je l'avais observée dans son laboratoire, et que j'avais très envie de faire pareil qu'elle, des potions, des médicaments... Et elle a tenu parole. Deux fois par semaine, elle m'apprend à reconnaître les plantes, les feuilles, et à les décocter. C'est la meilleure dame du monde, après ma mère.»

La vieille femme esquissa un sourire satisfait, se leva, ouvrit le tiroir d'un secrétaire et saisit une bourse de tissu doré. Tiburce regarda y jeta un coup d’œil inquiet. Pourquoi cet argent ?

« Mon petit, mademoiselle de l'Hesperanz travaille actuellement sur le rajeunissement. Je lui ai souvent proposé mon aide mais elle a fait preuve d’égoïsme en la refusant. Tu dois savoir qu'elle veut garder ses inventions pour elle seule, car elle seule veut en profiter. Mais ta fortune est faite si tu trouves les notes de ces recherches et que tu me les rapporte. »

Elle fit tinter le sac de pièces. Tiburce déglutit et la colère monta en lui. Que l'on puisse ainsi traiter sa maîtresse d’égoïste lui parut insupportable. Il se leva et hurla :

« Mademoiselle n'est pas égoïste !! Elle est bonne avec moi et avec ceux qu'elle aime et jamais je la trahirai !! Tout votre or ne remplacera pas les heures que je passe dans son laboratoire, gardez votre sale argent et laissez-la tranquille !!! »

le pauvre garçon sortit de la maison ventre à terre. Alors qu'il courrait de toutes ses jambes vers la propriété des de l'Hesperanz, les larmes lui montèrent aux yeux. Il admirait Greta, éternellement reconnaissant du simple fait de l'assister dans ses travaux.
Pour l'hypocrate, cela n'était rien d'exceptionnel, Greta faisait cela sans avoir conscience du regard que lui portait son jeune valet. Ayant toujours vécu dans le luxe, elle ne se rendait pas compte de la chance qu'elle accordait à un fils de servante, pour qui l'idée même d'aller à l'école gratuite était à exclure. En effet la mère de Tiburce exigeait de son fils qu'il se rende utile à travailler plutôt que d'aller « perdre du temps dans une école qui ne t'apportera rien »,

Lorsqu'il arriva essoufflé par la porte de service, sa mère lui demanda ce qu'il s'était passé. Le garçon ne répondit pas, courant dans la propriété à la recherche de Greta. Il la trouva agenouillée dans la serre, occupée à bouturer des légumineuses.

« Hé bien, Tiburce, que se passe-t-il ? Où étais-tu, je t'ai cherchée partout, il faudrait que tu m'aides à replanter le...
- Mademoiselle ! Je suis désolé, je portais votre lettre chez madame de Corissante et, au retour, une dame m'a prié de monter dans son fiacre, après elle m'a offert du chocolat et elle m'a posé tout un tas de questions sur moi, et après sur vous et...
- Doucement, doucement... qui était-ce ?
- Madame de...Boissureau. Non, Boissurveau ; Quequ'chose comme ça. Et après, elle m'a dit que vous étiez une égoïste qui voulait garder la jeunesse pour vous toute seule, et elle m'a proposé de l'argent si je vous volais vos recherches les lui rapportais.
- Et qu'as-tu fait ?
- J'ai r'fusé pis je suis revenu le plus vite possible. »

Greta réfléchit un instant. Ses amis savaient qu'elle avait entamé des recherches sur la jeunesse éternelle mais tous savaient que c'était voué à l'échec. Elle fut rassurée et touchée de l'intégrité de Tiburce à son égard et ne put s’empêcher de le serrer dans ses bras. Elle était toujours agenouillée et l'attira contre elle, libérant toute la tendresse qu'elle éprouvait pour lui.

« Allons, allons... sèche tes larmes. Je suis fière de toi. Bien que l'enjeu soit ridicule, tu as bien réagi. Tu es un garçon très intelligent. »

Elle le relâcha, se leva, épousseta sa robe et se dirigea vers la porte qui reliait la serre au laboratoire.

« Suis-moi ! Je vais te montrer quelque chose. »

Tiburce la talonna. Une fois dans le laboratoire, Greta ouvrit un placard, saisit une boite de bois ouvragé, l'ouvrit et en sortit un petit médaillon en or qui se balançait au bout d'un fin chaînon d'argent. Dessus était gravé le dessin d'un demi cercle, ouvert vers le haut et duquel s'échappait une sorte de virgule stylisée.

« Tiens, regarde, je l'ai obtenue à la fin de ma première année à l'Académie. Premier prix des sciences hypocrates académiques, première année. Je te l'offre. »

Elle posa doucement le médaillon dans les paumes de garçon émerveillé, se redressa, ferma le placard puis, comme si de rien était, annonça :

« Tiburce, viens m'aider à replanter l'olivier. »

Relations avec le PJ**:
Tiburce est en quelque sorte le valet de Greta. Il l'accompagne à Alestra pour porter ses achats, l'aide dans ses travaux d'herboristerie et de botanique, l'assiste dans la fabrication des potions. Greta se montre parfois maternelle avec lui et lui enseigne quelques rudiments de chimie.
Lui est totalement dévoué à Greta et la considère comme une reine. Selon lui, tout ce qu'elle fait est bien et justifié. Il pose toujours un regard neutre et ouvert sur les choses, sauf sur elle.

Character Sheet (illustrations - pour ceux qui souhaitent dessiner leur personnage) :

yey!
sympa cette petite histoire x3

juste :
"Ayant toujours vécu dans le luxe, elle ne se rendait pas compte de la chance qu'elle accordait à un fils de servante"
à mon avis elle le sait très bien x')
(traiter un valet comme un fils ou un frère n'est pas vraiment courant...)

bref, j'ai beaucoup aimé cette fiche x)
ce p'tit gars , et les relations que tu mets en place autour de lui et Greta, laissent entrevoir de beaux jours pour les RP alchimistes ! /o/

Oui, elle le sait surement mais elle fait comme si de rien était, genre :
"comment ? oh, ce n'est pas grand chose, vous me surestimez, huhuhu" x)

Contente que la fiche te plaise. On verra plus tard s'il a de l'avenir...

Nom* : Unklargeburt
Prénom* : Vasken
Age* : 31 ans
Sexe* : Masculin
Date de naissance : Mars 226

Nation d'origine: Thuidasca (Nérigon)
Caste* : Alchimiste
Classe* : /
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : Alestra Consortium et parfois Sperandei (il possède une propriété entre Alestra et la Spiazza et va souvent loger dans son hôtel particulier de Sperandei et un appart' à Consortium.

Métier / Rang Social* : Héritier, mais aussi aventurier. Est à la tête de plusieurs clubs qui servent de façade à des trafics.

Description physique* ( 3 lignes minimum ) :
Vasken est grand et mince avec cependant un dos et des épaules musclés. Son visage anguleux, ses yeux noirs et son sourire en coin lui donnent l'air peu rassurant. Ses cheveux lisses blond cendrés tombent entre ses omoplates et il les noue d'un ruban noir. Un petit anneau en or est pendu à son oreille gauche. Il porte souvent un pantalon de cuir noir, des bottes noires également, une chemise blanche couverte d'un gilet sans manches violet foncé à boutons dorés, finement et subtilement brodé. Une ceinture de cuir brun tombe sur ses hanches. Il y accroche généralement une petite sacoche. Vasken récolte souvent de ses aventures des petits objets tels que des perles, de petits coquillages, des boutons, des médaillons... il s'en fait des bracelets qu'il arbore toujours au poignet droit.

Description psychologique / caractère* ( 4 lignes minimum ) :
Vasken s'est forgé un comportement pendant ses voyages pour se rapprocher au mieux de l'homme qu'il voulait être, aux dépens de son caractère naturel.
Son regard noir, son cynisme et sa désinvolture, son goût de la provocation et son passé font de lui un homme peu apprécié par le tout Sperandei, à l'exception de quelques intimes de Greta, et encore.
Bien qu'issu d'une branche oubliée de la noblesse alchimiste, Vasken est considéré comme un roturier. Il aime déranger, faire de courtes mais remarquées apparitions dans les soirées où il n'est pas invité. Malgré cela, personne ne peut nier son charme et la sombre attirance qu'il exerce sur les femmes. Beau parleur et esprit fin, Vasken se nourrit de la rancœur et de la jalousie des gentilshommes parce qu'il a prouvé à maintes reprises qu'il n'est pas nécessaire d’être noble et respectable pour humilier d'un trait d'esprit un grand homme.
Vasken exècre ce qu'il appelle « un tas de boue dans une coupe en cristal » et n’apparaît dans les salons que pour exposer son mépris. Il se montre parfois chez la marquise de Grandelin, une intime de Greta, pour un bal car il ne résiste pas à faire danser sa favorite.
Vasken aime l'aventure et le danger. Il vit sans travailler mais se rend souvent à Gian pour veiller sur un réseau de jeux, de trafics et autres activités peu recommandables. Il est en bons termes avec des parrains technopolitains qui partagent son trafic.

Aptitudes / Points forts :
Persuasif, charismatique, excellent manipulateur d'armes en tous genres. Polyvalent, Vasken ne craint pas l'aventure ni l'inconnu. Il tire parti du fait que les nobles de Sperandei ne l'aiment pas pour obtenir les faveurs de leurs femmes et filles : ces dames sont toutes émoustillées par cet homme si peu correct. Ce qui enrage encore plus les hommes et fait jubiler Vasken (genre « hahahahaha, répétez toujours à vos gentilles et pures filles de m'éviter, c'est justement ce qui les fera venir ! »).


Limites / Points faibles :
Son point faible, c'est Greta. Elle l'a cerné, a ouvert les portes fermées à clé, a lu derrière le masque ! Hé oui, parce qu'en fait, Vasken tente toujours d'enfouir sa sensibilité, son coté rêveur, son âme d'enfant. Il ne résiste pas aux pleurs d'une femme ou d'un enfant, c'est pourquoi il essaie de les éviter. Il a aussi tendance à ne voir le danger qu'une fois déjà sur lui car il se veut sur de lui et l'est parfois un peu trop.


Histoire* (15 lignes minimum )
Vasken est né à Nérigon dans la province de Thuidasca.
Sa mère était la dernière descendante d'une noble lignée sur le déclin, au bord de l'extinction. Le château familial pourrissait, les dettes s'accumulaient. Les parents tentaient de conserver dignité mais Antika, lucide, préférait commencer une nouvelle vie plutôt que d'hériter d'un tas de vieilles pierres et d'une réputation déchue. En age de se marier, ses parents voulurent lui faire épouser le fils d'une autre lignée pour redorer le blason. Elle avait dix-sept ans et son parti n'avait rien pour plaire. Elle tomba amoureuse de son chaperon, Oslo. Passion réciproque mais à laquelle s'opposèrent bien sur les parents d'Antika. Elle se résigna donc et tomba enceinte quelques semaines seulement après le mariage. Mais à la naissance de l'enfant, l'évidence sauta aux yeux : les cheveux blonds du bébé n'étaient pas ceux du mari ni d'Antika.

Lorsqu'on accabla la jeune femme de déshonneur, de honte et de déchéance, elle répondit que ça ne changeait pas beaucoup la situation de la famille. Elle fut chassée avec Oslo et leur bébé qu'elle avait appelé Vasken. Ils se rendirent dans une autre ville et ouvrirent une petite herboristerie.
Vasken passait ses journées à explorer les plages et les criques, à ramasser des coquillages et des cailloux bizarres et en décorait sa chambre. Il s'imaginait tour à tour pirate écumant les mers, explorateur à la recherche de trésors perdus. L'immobilité lui pesait.
Lorsqu'il eut 6 ans, un petit frère naquit. Il s'appelait Manfred, c'était l'opposé de Vasken : alors que ce dernier avait hérité des cheveux blonds de son père et du caractère rebelle de sa mère, Manfred se trouva être aussi brun que sa mère, la tignasse en bataille mais il se montra vite sage, obéissant et acharné comme Oslo.

Lorsque Vasken s'en allait explorer les alentours de la ville et que Manfred, curieux, le suivait, il se mettait à courir pour ne pas qu'il le rejoigne. Vasken était un enfant solitaire. Il ne partageait rien avec son frère et cachait toujours son affection pour rester hors de portée.

L'année de ses 14 ans, un jour qu'il était sur une plage déserte, il glissa sur un rocher et s'ouvrit le flanc. Il avait très mal mais essayant de surmonter la douleur, Vasken entoura sa taille avec sa chemise et se mit en marche vers la maison. Lorsqu'il arriva, ses parents virent son visage blanc déformé par la douleur. Il ne prononça pas un mot, n'émit aucun cri et tomba sur le pavé, les vêtements imprégnés de sang.

On le soigna avec des onguents et des élixirs et son père lui interdit de retourner dans les criques parce qu'il avait eu très peur de le perdre. Vasken n'accepta pas et y retourna en cachette. Oslo s'en aperçut, s'ensuivit une dispute et Vasken annonça à son père qu'il allait s'embarquer sur un navire et partir à l'aventure.
Le garçon se fit engager comme mousse sur un navire marchand et le jour du départ, sa mère en pleurs l'embrassa. Il ne vit pas son père : ce dernier rongé par le remords cachait ses larmes dans son atelier. Manfred le suivit jusqu'à la passerelle. Au moment d'embarquer, Vasken serra son frère dans ses bras et lui adressa un sourire. Ce fut la première et la dernière fois que Manfred vit Vasken sourire.

Sur le navire le jeune mousse se fit vite remarquer par son agilité, ses remarques pertinentes. Il s'épanouit et commença à devenir l'homme qu'il est à présent.

Il livra sa première bataille à 17 ans, lorsque le navire fut attaqué par des pirates. Il défendait le bateau avec courage et les objets qui tombaient sous sa main devenaient redoutables. Alors qu'il n'était encore que simple marin, il se retrouva aux mains avec le second du capitaine pirate. Vasken tint tête à cet homme presque trois fois plus âgé que lui et finalement le capitaine ordonna de battre en retraite en capturant Vasken vivant pour en faire une recrue.

Il faut avouer que Vasken, pas idiot, se laissa plus ou moins attraper pour voir ce qu'était la vie de pirate. Il se fit donc engager et se perfectionna au niveau des armes, de la triche et du retroussage de jupons. Satisfait de cette nouvelle vie qui sentait bon l'aventure, il monta vite dans l'estime du grand chef et se constitua un petit pactole non négligeable.

Et puis le repère des pirates fut attaqué par les forces de l'ordre qui comptaient mettre un terme aux pillages. Vasken ne savait même pas de quelle autorité il s'agissait et, à vrai dire il s'en moquait. Il s'enfuit avec quelques hommes et une quantité de trésor jusqu'à Dystiria. Chacun se sépara avec une part du trésor et leur pactole personnel.
Vasken avait alors 21 ans. Il voulut garder son argent de coté et devint croupier dans une taverne. Acquérant dextérité, vivacité d'esprit et bonne connaissance des chiffres, il passa parmi la pègre et les trafics d'artefacts et de potions, l'arnaque et l'escroquerie.

Il allait accéder à un rang respectable auprès du patron de la taverne qui supervisait tout cela mais le réseau fut démantelé par la maréchaussée.

Vasken s'embarqua donc pour Ponticelli. Il était riche mais toujours vagabond car cette vie lui plaisait. A Ponticelli, il s'installa dans une grande ville où il se fit entretenir par de riches veuves et plusieurs conquêtes.

Un jour, il avait 27 ans, il reçut la visite d'un notaire qui lui annonça qu'on l'avait cherché partout, car il était avant son frère le dernier descendant d'une noble branche de Nérigon et héritier. Vasken savait par sa mère que la famille avait été ruinée et que lui-même était bâtard et renié et il demanda comment on l'avait retrouvé et pourquoi on venait lui donner la moitié d'un héritage qui ne valait pas plus que quelques vieilles pierres. Le notaire lui expliqua que de l'arbre généalogique d'autres branches étaient riches mais que désormais Manfred et lui étaient les derniers.
Vasken apprit ainsi que Manfred était devenu apprenti chez un armateur et fiancé, et que Antika et Oslo étaient morts d'une maladie.

Vasken s'en voulut et eut du remords mais sans bien comprendre comment il se retrouva à la tête d'une sacrée fortune.
Il voulut donc s'installer à Range Harbor pour continuer dans ce qu'il faisait le mieux : veiller sur un réseau de trafiquants de produits hypocrates. Pas fou, il proposa donc à sa conquête du moment, sous des couverts d'amour éternel, de l'accompagner. La vraie raison c'est que celle-ci parlait couramment l'Astarnaia. Elle accepta bien sur, aveuglée par la voix grave, les yeux noirs et le sourire.
Vasken débarqua donc à la Spiazza, pimpant, fringuant, avec ses effets personnels, son argent, ses faibles notions d'Astarnaia et son fort accent Nérigon. Il feignit le grand amour et le couple s'installa à Alestra. La jeune femme lui apprit à parler la langue du pays et Vasken apprenait vite.
Mais au bout d'un moment, il n'eut plus besoin d'elle.

En effet, il rencontra Greta à l'age de 29 ans alors qu'il assurait lui-même une livraison à Sperandei. Dans la cour de son client, il la vit et fut instantanément attiré par elle. Ils furent présentés et Vasken n'eut plus qu'une idée en tête : séduire Greta. L'approche fut facile parce qu'il possédait un hôtel à Sperandei mais il se trouva totalement décontenancé lorsqu'il s'aperçut plus tard que ce n'était pas lui qui avait séduit la jeune femme, mais que c'est elle qui l'avait fait succomber.

Dès lors sa petite amie qu'il avait commencé à apprécier autrement que comme conquête lui parut banale, épaisse, disgracieuse. Or il ne pouvait pas la chasser car un peu de pitié se faisait sentir à la vue de cette fille qui croyait être aimée. Il en parla à Greta, il lui dit qu'il ne voulait plus d'elle, mais qu'il s'en voulait de l'avoir utilisée uniquement pour s'intégrer à Range Harbor. Greta lui demanda si elle avait des proches. Vasken, sans comprendre lui répondit que non, qu'elle avait accepté de quitter sa ville parce qu'elle n'avait plus personne.
C'est alors que Vasken découvrit une autre Greta : celle-ci, un soir, lui confia un petit flacon empli de liquide vert foncé. Il le saisit en tremblant sans vouloir comprendre mais le regard de sa maîtresse lui donna du courage et lui fit oublier ses scrupules.

Le lendemain, Vasken pensa se réveiller rongé de remords mais il n'en fut rien. Le poids de son acte impitoyable ne se manifesta même pas, car Greta avait guidé son geste.

Ils se fréquentaient très souvent jusqu'à passer des jours entiers, seuls dans l’hôtel de Vasken. Greta le présenta dans tous les salons ou il fit sensation, mais pas dans le bon sens. Mais ça, c'est développé dans la description psychologique. (^^)



Relations avec le PJ**:
Vasken est l'amant préféré de Greta, et vice-versa. Ils ont chacun de leur coté une vie libertine et leur relation est très libre. Il aime Greta car la considère comme différente des autres nobles. Aucun d'eux ne sait qu'elle est une enfant trouvée mais Vasken sent qu'elle possède quelque chose de différent et de supérieur que les autres femmes de Sperandei, bien qu'elle soit sûrement l'une des plus mondaines. Greta en revanche, est charmée par le coté provocateur et informel de Vasken, car elle a réveillé en lui son coté « gros doudou ». Ils s'attirent et se fascinent, se disputent, se rabibochent, se racontent leurs conquêtes, essaient les potions de beauté et les philtres d'amour de Greta, font des balades à cheval, s'évadent et reviennent...
Vasken éprouve aussi de la tendresse pour Tiburce parce qu'il lui rappelle son petit frère qu'il n'a jamais revu depuis son départ de sa ville natale.

Character Sheet (illustrations - pour ceux qui souhaitent dessiner leur personnage) :

ohoh!
j'aime beaucoup ce vagabond !

Une seule chose : j'aimerais que tu développes un petit paragraphe sur la manière dont il s'est intégré à RH en tant qu'étranger ^^" (langue, socitété,...)

Voilà, j'ai coloré les modifs. J'espère que c'est crédible et valable ^^

J'ai essayé d'intégrer d'autres pays pour sortir des sentiers battus mais j'ai encore un peu de mal, c'est tellement riche x)

très bien !
en plus ça lie les deux amants d'un pacte de sang...huhu

par contre, l'aspect "ma reine" est bizarre non ? ça ne colle pas trop au caractère indépendant et rebelle de Vasken, ça introduit entre lui et greta une relation de subordination que je trouve décalée.... sauf si c'est quelque chose que tu comptes développer ?

Ah bon ? Ouais, non en fait c'était juste affectueux, je vais l'enlever alors

Ayé, édité !

Validé ! x)

Yess !!

Musique : https://www.youtube.com/watch?v=vSkb0kDacjs

Nom* : Amabyllis
Prénom* : Olive
Age* : 18 ans
Sexe* : Truite ou citron ? Féminin.
Date de naissance : 19 Janvier euuuh... 257 - 18. De huit à dix-sept il y a neuf. Je retiens un... 239 !

Nation d'origine: Hittavadish
Caste* : Alchimiste
Classe* : Hypocrate
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : Gian, à la limite de Range Harbor.

Métier / Rang Social* : Ses parents et grand-parents tiennent une ferme et vendent des légumes, des fruits et de la viande.

Description physique* ( 3 lignes minimum ) :

Olive est une belle jeune fille à l'allure un peu sauvageonne. Elle possède un accent rude légèrement prononcé malgré dix ans de vie à Range Harbor, parce que sa famille continue de parler la langue natale. Elle a aussi un physique caractéristique de son pays d'origine : taille fine, hanches et jambes robustes. Ses yeux ronds sont verts, sa bouche pulpeuse et ses cheveux bouclés presque blancs sont souvent emmêlés en tresses et parsemés de perles de bois ou de petits coquillages et sa peau légèrement mate.
Elle porte l'habit traditionnel de son pays natal en plus léger : souvent une robe et plusieurs jupons marrons ou gris ou de diverses autres couleurs un peu ternes, une ceinture de cuir, une sacoche. Ses bras et ses jambes sont couverts de collants à rayures orange et noir. L'association orange et noir est une des plus courantes dans son pays : le orange représente les travailleurs de la terre (agriculteurs) et le noir signifie qu'elle est née pendant la nuit. (pour les enfants du jour, c'est le jaune, et c'est super important chez eux en plus.) et elle possède une paire de bottes en cuir lacées qui lui montent jusqu'au dessous du genou.
Olive a également conservé, comme ses parents, les traces de naissance. Une bande noire sur le coin de la bouche, un signe à chaque œil et entre les sourcils.
Elle porte de nombreux bracelets aux poignets et aux chevilles et de larges boucles d'oreilles.

Description psychologique / caractère* ( 4 lignes minimum ) :

Son caractère est devenu plus sauvage en grandissant.
Peu bavarde, assez farouche (sauf avec ses amis), elle ne sourit pas souvent et son visage semble souvent absent, rêveur mais elle est très observatrice et aime regarder les gens. Elle adore la nature, ayant conservé les rituels d'offrandes Hittavadish. Elle va souvent se percher dans les arbres ou s'asseoir sur la mousse dans la forêt. Elle est douée naturellement en hypocratie mais ne va pas à l'école et son passe-temps principal consiste à essayer toutes sortes de recettes.
Elle a des amis dans son quartier mais en dehors d'eux, elle n'aime pas aller à la rencontre des inconnus, à faire de nouvelles rencontres. Elle se sent agressée lorsqu'il y a trop de monde autour d'elle. Elle n'aime pas trop la ville.
Elle est têtue et difficile à convaincre.

Aptitudes / Points forts
Bonne condition physique, habituée au travail et à la rudesse. Intelligente (enfin pas idiote quoi). Elle ne se laisse pas influencer, elle a un caractère fort et déterminé. Agile, rapide, débrouillarde. Elle dissimule un couteau ouvragé, celui que reçoivent tous les enfants Hittavadish à treize ans, le fait que la famille ait émigré n'y change rien, la tradition c'est la tradition.

Limites / Points faibles :
Les gens la prennent pour une gamine à cause de son visage rond et de ses traits enfantins et lorsqu'elle se rend à Gian, elle rencontre souvent des problèmes (le genre de problème qui tomberaient sur une jeune fille de quatorze ans tout juste formée si elle se baladait dans un quartier mal famé par exemple.) mais elle est prudente et arrive à se défendre. De fait, elle ne se rend presque jamais en ville.
Elle a tendance aussi à suivre une idée jusqu'au bout et même si elle connaît les risques elle tend à les ignorer.

Histoire* (15 lignes minimum )



L'Aere Sciutta en tout entiére c'pas trop d'sagréable, mais j'aime pas Alestra. Trop d'monde. Trop d'voix. Trop d'senteurs humaines.
J'pas mis longtemps à parler Astarnaï à peu près bienne mais j'pas appris à l'écrire. J'comprends pas les symbôles. J'sais pas le lire. Du coup j'l'air bien peu instruite alors qu'en Hitta j'savais liré écriré, compter mêmé... Mais les signes s'point les mêmé qu'ici. S'bien différentes, plus jolis, c'presque du dessin ch'nous, l'écriture.
J'savais plein comme ça de choses ch'nous passe ch'nous les einfantes même les fermiéres héban sont éduqués, op... Alors j'encore la prononce d'là bas passe j'aime point causer, c'point chantant l'Astarnaï. J'l'impressionne des fois à Alestra d'être au centre d'une troupe de chèvres.
La famillia est venue ici au moment que j'avais huit années, c'pas grand huit années mais ça suffit pour avoir d'la mémoire des choses... Et moi j'voudrais dans mon coeur retourner ch'nous.
C'que j'aime plusse que n'import' quoi c'à la sortie de Gian passe y a une forêt, elle est grandé et sombré et lumineuse tout en mêmé tempes... Et alors là, moi j'm'escalade le plusse grandé arbre et là j'écoute les seigneurs des cimes passe ils chantent bien. M'y a point beaucoup d'corbeaux et d'corneilles ici. C'triste.
Après ça j'ramasse des plantes et j'les essaye. J'mé suis fabriqué une petite cabane avec du branchage, l'est bien douillette puis quand j'veux j'y vais. D'fois j'y amène Lexi, c'mon ami préféré d'entre tous passe Lexi faut dire, lui aussi c't'un arraché. Pas un arraché du même endroit qu'moi, lui vient du sud et moi du nord mais on sait bien comment c'est d'avoir été replanté dans un autre pot.

Mais y a une chose... C'que l'paternel veut jamais m'expliquer c'pourquoi. Op, pourquoi les anciens ont voulu qu'on parte, hé ? J'sais pas, moi. Lexi l'est parti cause qu'son paternel à lui avait transpercé son ennemi mais j'crois pas qu'Papé l'a tué quelqu'un. On tue pas ch'nous. Nop.

J'va plus dans Gian maint'nant, sauf si j'suis forcée passe un jour, j'm'ai faite attrapée par de grosse rafleurs qui voulaient m'y faire passer au tapin mais j'griffé, mordu leurs bras puis 'reusement c'jour là y avait la maréchaussée dans l'coin qui les a mis au trou et moi j'pu m'en r'tourner mais maint'nant j'me méfie. J'fais plus de tours dans Gian ou alors si j'dois le traverser ben, j'demande à Lexi d'm'accompagnere. Y sait cogner, Lexi. 'Reusement qu'il est là.
Avec Lexi, on aime bien aller à la Chpiatssa, l'port passe après les bateaux y a les plages, pis sur les plages y a rein d'aut' que l'bruit et la mouvance de l'eau, quoi. Sent le sel et le sable, c'agréable, c'mon endroit préféré après la forêt.

Voilà, c'tout. J'aime pas causer. J'vous dirai rein d'plus.

Relations avec le PJ**:
Olive n'a pas encore rencontré Greta. Je développerai dans un rp. Mais le lien c'est qu'elle sont originaires du même pays et côte à côte les caractéristiques physiques sont flagrantes.
En fait, c'est Vasken qui va la rencontrer d'abord et frappé par son apparence, il va les mettre en relation. Voilà.

Character Sheet (illustrations - pour ceux qui souhaitent dessiner leur personnage) :

Hop, j'ai mis son histoire. C'est très léger, j'espère que ça ira quand même.

nickel ! ; )