Nom : Nelson
Prénom : Onesime Johann Théophile
Age : 42
Sexe : masculin
Date de naissance :14/08/215
Nation d'origine: Minoris-Dystria
Caste : Technocrate
Classe : Technologue
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : Habite chez Honoré
Métier / Rang Social : Avocat et précepteur réputé . Il ré-ouvre des anciennes enquêtes pour les élucider lui même parfois, par hobbies.
Description physique ( 6 lignes minimum ) :
Onesime est un technologue typique de Minoris-Dystria. Une carnation basané, les cheveux brun foncés grisonnant déjà et une pilosité marqué.. Bref, il n'est pas difficile de deviner ses racines d'un simple regard. Et notre regard, justement, est irrémédiablement attiré par le sien, bleu marine, profond, qui vous sonde en quelques seconde.
Et tout son visage semble être doté de particularité qui fait qu'on l'oubli difficilement : un nez busqué, des fossettes au coin de son sourire espiègle, ironique et sur son menton, des sourcils bien dessiné et des rouflaquette qu'il entretient avec soin. Il est de taille moyenne, 1m74, pour un poid de 80kilo. Autant dire qu'il est assez robuste... mais c'est pas vraiment en muscle mais plutôt en repas copieux que lui fait sa chère sœur ou la Matrona.
Description psychologique / caractère ( 8 lignes minimum ) :
Si on devait réduire la psychologie d'Oensime, le premier mot qui nous viendrait à l'esprit est " Lion". Tyrannique, paresseux (en dehors de son travail), imposant, expansif, fière, sur de lui, audacieux.
A table, il s'assit toujours au bout, pour dominer l'assemblée. La place du chef, c'est lui qui la prend. Il aime l'ordre, la discipline et le respect des règles. Il prône l'intelligence mais lui donne beaucoup plus de crédit quand elle est maniée avec malice, sous les contraintes du règlement.
Il parle fort, prend sa commande sans plus de politesses, rit aux éclats et participe activement aux discutions de table qu'il anime bien souvent.
C'est un orateur avertit, qui manie le langage avec aise et ne s'aventure jamais à avancer trop vite des propos dont il n'est pas sur. Sa curiosité est grande, sa ténacité de fer, son métier le passionne.
C'est lui qui tend la main pour serrer celle d'autrui d'une poignée ferme et jamais l'inverse. D'ailleurs, il évite les contactes physiques et ne supporte pas quand quelqu'un d'autre le touche sans qu'il en donne l'autorisation. C'est alors qu'il passe de la bonne humeur à un état colérique en moins de deux mais ça ne se voit pas vraiment tout de suite et bien souvent, celui-ci met en garde avant que sa colère n'explose et bien souvent ses mises en gardes son fructueuses.
Aptitudes / Points forts - Limites / Points faibles :
Comme dit ci-dessus, Onesime est un excellent orateur et un avocat de talent déjà réputé dans la filière. Il impressionne part son dynamisme, part son air de tyran. Très curieux, toujours à l'affut des actualités , il lit énormément et peu passer des journées entières à travailler sur ses affaires. Et quand il est en pleine affaire, il lui faut du calme et du silence ! Ainsi, il peut agacer par son côté trop expansif autant par son côté rigide et maitre des lois, son côté bipolaire qui fait qu'on doit toujours s’adapter à ses humeurs puisque de son côté, il ne semble pas faire beaucoup d'effort...et pourtant...
Il n'est pas sportif pour un sous malgré ses gestes dynamiques.
Histoire ( 30 lignes minimum )
« C’est donc dans les rues étroites des quartiers populaires de Piccomi en Minoris-Dystrisia qu’il a grandi. C’est sous les linges blancs qui sèchent au vent, suspendu dans le vide entre les vieux immeubles desquelles quelques femmes se lancent les nouvelles par la fenêtre ou appellent leurs enfants pour le repas. Les Matrona, ces mères de famille respectées par les jeunes hommes, craintes par les turbulents et adorées par la famille en général. Ce sont des figures fortes, nobles. Elles possèdent un certain charme qui ne laisse pas insensible… »
Le vieil homme referma son journal, épongea d’un mouchoir blanc son front perlé de sueur. Il faisait chaud en cet été de 225 et il supportait mal la chaleur de ce pays. Assit sur un banc vert près d’un parc, il attendait.
***
Nous n’attendions pas de visite ce jour là. Mère était au travail, Philipe était dehors à s’amuser avec les gamins de la rue et moi, j’essayais d’étudier malgré les cris de ma petite sœur Noeline. Elle brayait comme tout enfant qui avait besoin qu’on prête attention à elle alors qu’on n’est pas forcement disposé à. Après un grand soupir, je du me résigner à laisser mes devoirs de côté pour aller la bercer. Je traversais le couloir quand on frappa la porte d’entrée. Je regardai le bout du couloir, hésitant à aller d’abord voir Noeline ou ouvrir la porte et finalement, puisque cette intervention m’arrangeait bien, je bifurquai, tourna la poignée et ouvrit la porte.
Face à moi, un vieil homme, plutôt petit et sec, yeux bleus, cheveux gris plaqué contre son crâne, un nez bosquet. Il était richement habillé, tenait un de ces chapeaux haut-de-forme à la main, d’excellente facture. Il était accompagné d’un grand de chez nous, plutôt bien habillé lui aussi mais ça n’avait rien avoir avec le vieillard. Je l’observais un instant, je su tout de suite qui il était et lui, me toisait avec émotion jusqu’à ce qu’il s’accroupisse face à moi. Il avait l’air de céder à un afflux de sentiments et d’émotions dont je ne comprenais pas encore la toute la portée. L’eau de l’océan de ses yeux s’écoula sur ses joues arides et ses mains, fines et osseuses prirent mon visage avec délicatesse. C’est ainsi que j’ai rencontré pour la première fois, mon grand-père paternel.
***
John F. Nelson était diplomate à Guilligham et il n’avait qu’un fils : ce fils, John junior Nelson s’était engagé dans une carrière militaire et par conséquent, il découvrit le monde grâce aux nombreux voyages qu’il dû faire pour maintes missions. Il était frivole et jeter l’ancre pour une vie plus stable ne l’intéressait pas encore. Malheureusement pour lui, il y fut contraint quand il mit une jeune fille de 15 ans enceinte en Minoris-Dystria. La famille de Carina força le jeune homme à assumer ses actes, à épouser la jeune fille et d’élever l’enfant à venir… Ce qu’il fit, à contre cœur. Il y eut donc Onesime J.T Nelson, puis Philipe R. Nelson et enfin Noéline A. Nelson. Le temps passa, l’homme rêvait encore de voyager et de profiter de sa jeunesse, rentrer chez lui, en Nouvelle Thulé… Et il y retourna d’ailleurs, mais ce fut pour aller au front : ça lui importait peu, il avait une bonne excuse pour échapper à la vie familiale et aurait voulu déserter une fois sur place. Faut croire que le destin s’acharnait sur lui car le cargo dans lequel il avait embarqué coula après avoir heurté un iceberg. John Nelson père, qui n’avait eu de nouvelle de son fils que l’attestation de son décès depuis des années s’apitoya sur son sort : Un fils, sans descendance connus … Même pas de petits enfants pour se consoler de la mort de celui-ci… Enfin, c’est ce qu’il croyait jusqu’à ce qu’il reçoive la lettre d’un jeune garçon qui prétendait être son petit-fils… La lettre était signée Onesime J.T Nelson.
***
« Onesime est bien plus que ce que je n’aurais jamais espéré. Le petit-fils modèle. C’est un jeune garçon à l’esprit vif, curieux et intelligent. Chaque jour, il m’épate par la rapidité d’apprentissage dont il fait preuve. Poli, souriant, il s’adapte à merveille à son nouvel environnement et je suis persuadé qu’il excellera dans le monde dans lequel je compte le propulser… Ou du moins, dans lequel il se propulsera tout seul, avec certitude. »
John Nelson sourit en écrivant cette dernière ligne dans son journal mais il fut interrompu dans sa rêverie part une petite main qui agrippa sa manchette avec timidité. Il tourna la tête vers la petite demoiselle, pas plus haute que trois pommes, une bouille ravissante. Cet homme avait surpassé la mort de son cher et aimé fils grâce à l’apparition de 3 merveilleux petits-enfants qui le comblait de bonheur. Il les avait pris sous son aile, les 3 et aurait voulu aider leur mère, tombé dans l’alcoolisme mais celle-ci mourut prématurément. Le vieil homme s’était donné comme mission de les élever le mieux possible, de tout leur donner.
***
Tout allait bien dans le meilleur des mondes pour les Nelson. Plus particulièrement pour l’ainé. Rien n’aurait pu prévoir ce basculement… Absolument rien… Et pourtant…
Encore une soirée. Intéressante, fructueuse en nouvelle relation et informations. Ça valait le déplacement. Onesime, sortit sous le porche de l’entrer, respirant l’air frai de la ville qui dormait, éclairé par les lanternes du soir. Il serra la main de son hôte qui le remerciait de sa venue l’invitant à revenir quand bon lui semblait. Après tout, Onesime devenait de plus en plus important et l’avoir en invité montrait qu’on était dans ses faveurs. Il n’avait que 22 ans et il était déjà en vogue dans le monde… Une étoile montante en gros. Fraichement sortit d’études de droit, apprenant le métier d’avocat et tout le monde l’encourageait, devinant déjà que ce petit-là, il ferrait carrière. Il était en très bon terme avec un Montberry, certes, pas de la branche principale mais tout le monde se doutait qu’il allait rentrer dans le cercle très fermé de cette famille de renom. Mais revenons à nos oignons : Onesime descendit la rue à pied, souhaitant s’aérer un peu et marcher pour digérer le repas un rien trop copieux de la soirée. Alors qu’il avançait tranquillement dans ses beaux quartiers, cogitant toutes les nouvelles données qu’il avait recueillis durant les nombreuses discutions auxquelles il avait participé, il vit une femme, vêtu très … légèrement, décolleté plongeant, laissant apparaitre ses jambes avec une sorte de vulgarité obscène. Elle lui lança une œillade provoquante et Onesime passa devant elle, répondant à son regard avec méprit. Une sous merde qui était réduite à vendre son corps au premier passant de manière si ouverte, en pleine voix publique… C’était juste écœurant. Elle aurait mérité une gifle, ou un crachat en plein visage. Ou alors l’ignorance totale. Cette personne ne méritait pas l’attention de sa personne et il passa son chemin dans un premier temps. Mais après quelques pas, il s’arrêta. Pourquoi ? Il ne sut pas vraiment. C’était un homme après tout. Il n’avait pas encore eut l’occasion d’avoir quelques aventure, trop occupé à étudier, à paraitre en société, question de réputation. Et ce fut uniquement ce soir-là qu’il s’en rendit soudainement compte…Il se tourna vers la jeune femme qui lui sourit d’un air triomphant. Il ne dit rien, elle non plus. Oui, c’était un peu de ça peut être mais elle le dégoutait.
-Puis-je savoir qu’est-ce qui vous fait sourire ?
- Votre comportement joli cœur.
- … Mon comportement ?
- Bien sûr. Vous me passez devant en m’ignorant, puis vous entendez un appel irrésistible. Riche ou pauvre, personne n’échappe à ses instincts.
Onesime resta de marbre face au sourire qu’esquissait la prostituée. Il y avait tant de laideur chez elle. Tout ce qu’elle dégageait était pourriture et sa palabre pestait à plein nez. Elle souriait vainqueur, vulgaire, provoquante, désirable alors qu’elle n’était rien. Avait-elle seulement essayé d’être quelque chose ? Si elle avait essayé, et bien elle avait lamentablement échouée. C’était d’autant plus misérable. Elle s’approcha de lui, il ne bougea pas. Elle glissa ses mains sur ses épaules, venant effleurer sa nuque. Des gestes maitrisées, sachant ce qu’elle faisait et ça le dégouta, tout simplement. Tout autant que ça l’excita. Sous une telle contradiction, il n’osa bouger, se laissa faire. Il aurait voulu la pousser, revenir sur son idée de base mais … Il ne pouvait s’empêcher de se voir passer la nuit avec elle. L’appel dont elle parlait, il l’entendait en effet. Elle se fit encore plus provoquante, entrouvrant son col, tirant doucement sur sa cravate, reculant pour l’entrainer avec elle dans un coin moins exposé
- Si tu veux la suite il va falloir payer mon garçon
Dit-elle, tentatrice. Et Onesime la suivit… Concluant le marché ? Non… Il ne dit plus un mot. Ses mots à elle avait suscité une réaction nouvelle, qu’il ne connaissait pas et qu’il ne pouvait refreiner en aucun cas. Son regard changea au fur et à mesure qu’elle reculait dans l’ombre de d’une petite ruelle écrasé par deux grands bâtiments de briques noirs et elle s’en aperçut. Tout en lui semblait être en train de changer. Elle l’avait senti inoffensif, un peu constipé… Comme la plupart des jeunes aristocrates hautains dont il paraissait être membre, qui ne connaissait rien aux joies charnelles et aux débauches et s’en défendait l’accès car on lui répétait que c’était sale. Mais là… Il y avait un tout autre ressentit. La lumière faiblissait, son aura se fit carnassière, envahissante, étouffante. Il l’agrippa. Cela paraissait doux au départ mais sa prise était bien trop ferme et dur. Elle sourit nerveusement
- tout doux, ça se manipule avec délicatesse une femme…
Mais il resta sourd à cette demande et au contraire, il fut plus virulent, plaqua violemment celle-ci contre le mur, par deux trois fois. La prostituée tenta de se dégager, demanda à ce qu’il arrête, qu’il lui faisait mal… Mais rien. Le troisième coup la sonna peu, la tête ayant cogné contre la brique dure. Le sourire de la prostitué était passé sur les lèvres d’Onesime à présent...
***
Onesime était assis dans son salon. Faisant tourner le pommeau de sa canne entre les doigts, regardant défiler devant lui toutes les facettes de l’objet. Il réfléchissait, perdu dans ses pensées. Le lendemain, il allait devoir être assit sur le banc des accusés. Pour une fois… Quelques témoins, l’avait vue en compagnie de la victime une demi-heure avant sa mort… Et puis un petit malin de détective avait enquêté sur lui, et le suspectait de plusieurs autres crimes.
- pfff
Lâcha-t-il à cette pensée. Une fouille merde.
La porte du salon s’ouvrit, laissant entrer le chef de la famille Montberry. Un jeune homme blond, yeux bleus, élégant et un sourire perpétuel au visage, faussement bienveillant. Il s’arrêta près du fauteuil dans lequel était assis Onesime.
- Je vous sens abattu maitre Nelson.
- Pas plus que ça. Je me pose juste des questions Lord Montberry… Ma réputation est en jeu.
Soupira Onesime sans même lever les yeux vers le nouveau venu. Azel sourit de plus belle, vint s’assoir sur le deuxième fauteuil face au feu de cheminée.
- Vous savez que si votre réputation plonge, celle des Montberry en sera affectée. Alors ne soyez pas stupide, vous êtes employé par ma famille parce que vous êtes un gage de qualité. Autrement dit, vous devez le rester.
Onesime gloussa doucement, puis tourna enfin les yeux vers le jeune héritier, un sourire ironique aux lèvres.
- Mes préoccupations ne sont pas dirigées vers le procès Milord. Celui-ci n’affectera en rien ma réputation, ni la vôtre, ni celle de votre prestigieuse famille. Je plaide « non-lieux » je dirais. Non… J’étais juste en train d’hésiter à accepter une proposition. On veut que je sois le précepteur d’une jeune enfant. Une famille riche, du panache, en vue dans le monde… ça fait un joli salaire mais… Je ne supporte pas les enfants voyez-vous ?
Azel le regarda d’un air neutre, éclata de rire. Un rire un peu nerveux dans un sens… Ce gars était fou… Fou, certes mais il savait ce qu’il faisait et c’était ça qui faisait peur. Mais tant que c’était son allié, il savait qu’il n’avait rien à craindre… Ils connaissaient tous les deux les pêchés de l’autre et la trahison n’était pas de vigueur entre eux. Aucunement.
Finalement Azel se releva, soupira.
- Trouvez-vous une femme maitre Nelson. Ça vaudra mieux que n’importe qu’elle proposition de travail en termes de réputation.
Et il s’en alla, laissant Onesime cogiter là-dessus.
***
Onesime suivit les conseils d’Azel de Monteberry et se maria. La dame en question, c’était Elvira Tracy. A la base, elle était destinée à Honoré de Monteberry qui tardait à se marier et Onesime lui vola sa fiancée. Elvira, il lui voua rapidement un culte. Une femme intelligente, paraissant pure et pleine de grâce pour le commun des mortelles mais se révélant une manipulatrice avertie, désireuse de pouvoir. Cela fascinait Onesime et il conclut que c’était la femme parfaite pour lui. Entre eux, c’était la guerre, absolument tout le temps. Le couple ne cessait de s’envoyer des piques à tout bout de champs, insultes raffinés masqué sous la pluie et le beaux temps. Ils s’accordaient parfaitement et quand la tension était trop grande, ils se jetaient littéralement dessus. Elvira était très indépendante mais gardait toujours les apparences d’abord. Ni l’un ni l’autre ne s’occupèrent des enfants et les laissèrent à la charge de nourrices et précepteurs, vivant leur vit, chacun de leur côté. Onesime accepta les infidélités de sa femme à la condition que ça passe de manière discrète. Ils jouaient sans cesse un jeu, se riant des codes de la société tout en paraissant être le plus juste possible.
Ce fut à cette époque que petit à petit, il cessa ses activités sanguinaires. Plus il vieillissait, plus il se rendait compte de ce qu’il faisait. Il passa part des périodes de remises en question importantes et finit par avouer qu’il avait un problème… Un grave problème. Mais tout cela devait être secret. Honoré, qui était au courant depuis le début l’aida à surmonter l’épreuve. On fit appel à des médecines cyber pour guérir son mal efficacement et il se dévoua à pourchasser et à punir les autres prédateurs dans son genre et les arrêter. Facile pour lui qui pouvait être dans leurs tête, voir ce qu’ils voyaient, savoir ce qu’ils voulaient. Il se plongea donc corps et âme dans ce métier, avec beaucoup plus de conviction, privilégiant davantage les affaires les plus sombres qui soit… Une sorte de substitue plus saint et pour une cause juste, se dit-il souvent, ironiquement. Une véritable rédemption.
Aujourd’hui, Onesime vit sous le même toit qu’Honoré car il préfère voir sa femme qu’occasionnellement : « c’est plus intenses les retrouvailles » dit-il à qui veut entendre. Noéline est employé d’Honoré dans son bed and breakfast. Philipe quant à lui, est un artiste peintre qui se fait un nom de jour en jour. La famille Nelson est très soudée.
Character Sheet (illustrations - pour ceux qui souhaitent dessiner leur personnage)
Nom : De Montberry
Prénom : Honoré
Age : 37
Sexe : masculin ...?
Date de naissance : 03/01/220
Nation d'origine: Nouvelle Thulée
Caste : Technocrate
Classe : Technologue
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : Stern Road
Métier / Rang Social : Horloger, gérant d'un Bed and Breakfast, principal ingénieur de machines steam pour les entreprises gérées et financé par les Montberry.
Description physique ( 6 lignes minimum ) :
Contrairement à son cher ami Onesime, Honoré est tout en longer : svelte, élancé, étroit et assez grand. Il mesure 1m 82 pour un poids de 72 kilo. Il a des gestes souples voir ondulant ... une démarche très .... GAY en sommes. Ses lèvres fines affichent toujours un largue sourire sur son long visage aux air sympathiques, orné d'un nez tout aussi long. Ses yeux sont petits, rieurs, à l'iris noisette qui lui donne des allures de petit rongeur. De toute façon, ses yeux, sont cachés derrière ses lunettes rondes qui corrige sa myopie. Ses cheveux, châtain clair brillent doré en souvenir d'une blondeur enfantine si propre à sa famille.
Description psychologique / caractère ( 8 lignes minimum ) :
Honoré est un éternel enjoué. Enthousiaste et chaleureux, il n'hésite pas à ouvrir les bras pour accueillir des amis qu'il n'hésite pas à enlacer ( surtout si c'est des hommes <3). Il est toujours attentif et à l'écoute de son prochain, près à rendre service. Ses gentes dames disent souvent de lui que c'est une crème, les hommes en revanche, portent toujours sur lui un regard suspicieux... Et pour cause, c'est véritablement une petite folle, qui s'émoustille à l'approche d'un autre de ses mâles qu'il essai toujours de séduire en roulant du cul. Bien souvent d'ailleurs, il se prend des râteaux et il lui ai déjà arrivé de devoir courir pour sauver sa peau. Mais il ne se laisse pas abattre pour autant, et après quelques soupir à base de " dommage, il était pourtant fort mignon celui-là" il repart à la chasse avec entrain.
Il n'est jamais tombé amoureux, mais il a bien souvent des coups de foudre et quand il est vraiment trop désespéré, il lui arrive de quémander un peu ... d'amour (?) chez son ami Onesime.
Il a néanmoins un grand point connu avec Onesime : il est accro à son métier. Évidement, lui, ce qui le fait vibrer, c'est le tic-tac des montres et autres horloges dont il connait par cœur tout les mécanismes. Ne le lancer surtout pas dans ce sujet, car dès qu'il commence ses explications, il n'en fini plus et noie celui qui a eut le malheur de lui poser quelques questions sous un flux de paroles souvent incompréhensible pour le commun des mortels.
Malgré cet aspect tête en l'air et enjoué, il a pourtant un bon encrage à la réalité et il sait beaucoup plus qu'il ne laisse paraitre...
Aptitudes / Points forts - Limites / Points faibles :
Honoré est soigneux et fait preuve de grande précision, qualité indispensable pour son métier d'horloger. Sa connaissance dans le domaine est accru et il ne se contente pas que des montres. C'est aussi un passionné de machine à vapeur en tout genre, et s'amuse toujours à inventer et réinventer des machines ainsi que des dispositif explosif. Son plus grand rêve est de construire une machine à remonter dans le temps.
Il a un certain talent pour accueillir ses hôtes, il est excellent cuisinier mais sa fainéantise lui joue bien souvent des tours. Ainsi, il a souvent des pannes d'oreillers, malgré les réveils qui ornent sa table de chevet. Il n'est donc pas très bon hôte et relais souvent tout le travail à Noeline, la sœur d'Onesime.
C'est un être fragile, capable de s’évanouir sous une baffe. Il est aussi peureux. En contre partie, il a une forte tendance à tout prendre sur lui et ne parle jamais de ses réel problèmes. Ce qui donne l'impression que sa vie est illusoire et qu'il n'a rien vécus.
Il possède deux cheveux, lui qui est un éternel amoureux des équidés mais c'est un piètre cavalier et il est incapable de s'occuper correctement de ses bêtes.
Histoire ( 30 lignes minimum )
Il était l’enfant de l’amour. Un jolie petit couple s’aimant d’amour, du vrai. Ils se promenaient tous deux dans les grands jardins Montberry, main dans la main, vivant des jours paisibles. L’horlogerie, c’était une affaire du père : Charles de Montberry. Quand Honoré naquit, le bonheur fut à son comble : Un garçon… Il allait hériter du savoir-faire et de la richesse de la famille et il ne manquerait jamais de rien. L’enfant grandit dans ce cocon d’amour et de tendresse. Il a toujours été un garçon adorable, serviable, gentil. Courir dans la boue, se salir après des escapades, les bagarres qui laissait des bleus, ça a jamais été son truc. Lui, Il préférait la compagnie des chevaux qu’il admirait, lire des livres fantastiques d’épopées de mages, d’histoire de licornes et d’arc-en-ciel magique. Quoi qu’il fût élevé dans la crainte et la haine de la caste des mages, il prit plutôt le parti de la crainte et n’osa jamais ce mêler à ce monde qui pour lui devait restait dans le domaine sacré de l’imaginaire.
Il suivit des études de science mathématiques… (Oui car celui-ci ne voulait en aucun cas toucher au corps humain, tournant de l’œil à la vue et l’odeur du sang.) Et il se passionna pour les théories farfelues sur le temps. Il reçut aussi l’enseignement de son père, depuis tout petit et naturellement, il s’en passionna, imagina des machines, les fabriqua, reprit tous les concepts des machines déjà existantes. Bref, il ne vivait que pour ça.
Au début, ce fut la fierté de ses parents, quoi que, garçon maladroit et fragile comme une fillette… Mais chacun ses défauts. Puis, plus celui-ci grandissait, plus ses parents s’inquiétait de ne pas le voir s’intéresser au sexe opposé. Ils faisaient sans cesses des allusions aux futures petits enfants qu’ils aimeraient avoir et Honoré, lui, s’en trouva de plus en plus mal à l’aise car il avait compris depuis un moment déjà que ce n’était pas le sexe féminin qui l’intéressait, mais … Le masculin… Et ses parents, qui s’obstinaient à se voiler la face s’en aperçurent aussi… Enfin, ils ne purent le nier quand ils surprirent leurs fils dans les bras de son bel amant.
Scandale. Honte.
Les deux parents furent tous deux en colère. C’était une maladie, c’était sale, impie. Un outrage à dieu ! Alors, ils firent tout, absolument tout pour le « soigner »… Jusqu’aux méthodes les plus drastiques. Ils voulaient le sauver… Mais rien de marcha… Absolument rien. Honoré, affaiblis par tous les traitements qu’ils lui avaient fait subir, voyait alors ses deux parents se disputer avec vigueur. La mère ne voulait pas accepter l’homosexualité de son fils et le père en avait marre de faire subir tout ça à son héritier. Il était prêt à l’accepter lui mais elle s’y refusait. Quand Honoré frôla la mort lors d’un essai tout à fait expérimental, Charles arrêta les frais, empêcha sa femme de tenter quoi que ce soit d’autre et la força à laisser tomber, à l’accepter. Mais celle-ci, se laissa mourir. La honte et le chagrin l’emportèrent un soir. Honoré se retrouva seul avec son père, s’en voulant terriblement, se rendant responsable de la mort de sa mère… De la femme tant aimé de son père.
Depuis, il fait absolument tout pour ce père qui l’a finalement accepté tel qu’il était. Tout ce qu’il gagne, revient inévitablement à son paternel qui est vraiment LA personne la plus importante à ses yeux.
A partir de là, Honoré se mit à travailler avec acharnement pour la maison principal Montberry. Il conçut des engins pour la couronne, et il est un excellent horloger. Puis, Onesime et Honoré voyagèrent beaucoup, pour les enquêtes d'Onesime avant de s'installer à Range Harbor, ville qui lui permettrait de développer ses machines et de les perfectionner pour les affaires de Montberry.
Character Sheet (illustrations - pour ceux qui souhaitent dessiner leur personnage) :
