Citation :
« Précise en début de fiche que Technocrate est ok pour que tu dépasses les bornes des limites en justifiant »
Seth Liekaterinev
Nom : Delah
Prénom : Marten
Age : Inconnu
Sexe : Homme
Date de naissance : Inconnue.
Nation d'origine: Inconnue.
Caste : Mage.
Classe : Thaumaturge
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : Range Docks
Métier / Rang Social : Amuseur de Rue, petits boulots, voyant et médecin phytothérapeute.
Description physique ( 6 lignes minimum ) :
« Un grand garçon que voila ! Et bien bâti ! »
Ca lui correspond bien.
Il faut dire que du haut de ses 1m87 et fort de ses 85 kilos, ça fait un beau morceau de viande !
Les bras musclés, les pectoraux développés a merveille, le ventre ceinturé par un léger anneau de graisse, le dos et les jambes puissantes ; il a le physique d’un marin, d’un chasseur ou d’un quelconque homme dont la vie consiste en une série d’efforts au travail sculpteur remarquable.
En aucun cas un physique de mage !
Des pommettes hautes, des yeux bruns sombre, une large mâchoire ombrée d’une perpétuelle barde de quelques jours, il se dégage une certaine bestialité tranquille de ce visage, comme un lion paisible regardant d’un air satisfait son royaume, une puissance étrange et peu commune chez les humains…
En temps normal, il est vêtu d’une chemise de lin grise, usée, mais toujours propre ; d’un pantalon en toile de jute bleue, mais que les années ont fait pâlir, retenu a la taille par une ceinture de cuir marron dans laquelle sont aménagés de nombreuse minuscules poches pour emmagasiner les minutions. Un foulard a carreau bleu, vieux comme le monde lui enserre la gorge et fait parfois office de protection contre la poussière ou le vent.
Mais lorsqu’il voyage, ou part au combat il porte alors un long manteau de daim, ce que nous appellerions un cache poussière dans lequel se cache de nombreuse armes (dont certaines tellement grandes qu’il semble impossible qu’elles puissent y entrer.) et autres objets très utiles selon la situation ; a ses hanches battent deux holsters dans lesquels deux lourds revolvers a huit coups trouvent leur place.
Et évidemment ce chapeau, ce fameux chapeau qui surplombe sa silhouette tremblante de Tyrias lorsque ce dernier apparait a l’horizon pour la première fois, un chapeau datant de vacher, en cuir brut ! Cousu pour durer, ce qu’il fait en suivant Tyrias depuis toujours. Un chapeau fameux, a large bord, protégeant parfaitement du soleil et donnant un splendide air mystérieux.
Description psychologique / caractère ( 8 lignes minimum ) :
Il est intelligent, aucune doute la dessus, une intelligence de prédateur, il est malin comme un vieux loup et fourbe comme pas deux.
Souvent il est souriant, toujours pourrait on dire si on ne connait pas trop bien, bien souvent on peut le voir jouer avec les enfants dans, leur montrer des tours de magies étranges et amusants pour les divertir, terminer son tour avec un « tadaa ! » théâtral en lâchant un volée de papillons multicolore et lumineux sous les acclamations de joies des bambins.
C’est un gars bien apprécié dans son quartier, bien sûr, l’accueil fût assez froid : c’est un étranger après tout, un sans-patrie, mais avec les jours, les gens se sont mis a bien aimer ce grand gaillard toujours prêt a rire et a rendre service.
Malgré sa petite demeure très modeste (pour ne pas dire miséreuse) il est toujours prêt a donner quelques pièces aux plus nécessiteux.
Il se sert de ses nombreuses connaissances en la psychologie humaine pour aider la plupart des gens qui le désire (et même ceux qui ne le désire pas en bénéficient souvent de son aide,
a leur insu.)
Aptitudes / Points forts - Limites / Points faibles :
Tyrias est un mage, soit.
Mais il n’aime pas ce mot, il aime a se considérer comme un sorcier !
Déjà de par ses but, somme toute assez peu louables, puis surtout de par sa polyvalence : Là où les magos banals ne maitrise qu’un seul trait de la magie, lui a passé sa longue vie a essayer d’attendre la puissance parfaite, suprême, le contrôle absolue de toutes les réalités !
-Il est capable de se faire obéir par les animaux les moins orgueilleux tels que les rats, les chiens, les mutants ignobles qui grouillent dans les bas fonds de toute grande ville.
Vous pouvez rire, mais vous ne ferez sans doute pas le même visage lorsque par une nuit sans lune ni étoiles, vous verrez des centaines, des milliers de rats surgir des poubelles, des bouches d’égouts, des soupentes des maisons pour se ruer sur vous et vous dévorer.
-Tyrias peut ouvrir des portails. Pour faire simple, il peut créer une « Ouverture » de forme sphérique, qui sera liée à une « Correspondance », tout objet passant par une des deux ouvertures sortira par l’autre.
Cela explique la fait que Tyrias puisse sortir tout et n’importe quoi de son manteau, lorsqu’il y plonge la main, il plonge en fait sa main dans une ouverture menant auprès de l’objet désiré, il s’en saisit et hop ! Un lance patate dans les bras !
(Évidemment, il ne peut se saisir que des objets dont il a préparé l’emplacement a l’avance, par exemple, il positionne un pied de biche sur son bureau, il sort, plonge la main dans une ouverture menant au dessus de son bureau et pouf ! se saisit de son pied de biche !)
De plus il peut littéralement couper les gens en deux ! Mais oui ! Il ouvre un portail sous les pieds de quelqu’un, et le referme alors que le quelqu’un en question y est tombé jusqu'à la poitrine ! Et hop !
(Évidemment, IMPOSSIBLE de le jouer contre les PJ, uniquement contre des Pnj, et encore…)
Il peut aussi arracher les organes internes de créatures : en créant une faille menant sous la cage thoracique d’une personne, il y plonge sa main et arrache le palpitant de la personne.
(Idem, uniquement contre les Pnj)
Il peut téléporter des objets du décor au dessus de ses adversaires.
Il peut se téléporter lui-même, mais uniquement vers un endroit qu’il connait ou qu’il voit.
De plus, le bougre vise vraiment bien avec ses deux revolvers, et se défend pas trop mal avec une épée ou même avec ses poings (on en apprend des choses en si longtemps.)
Son extrême longévité s’explique par le fait qu’a force de passer d’un monde à l’autre, Tyrias a totalement déréglé son horloge interne, qui de ce fait reste bloquée à 35 ans, cependant, bien que le temps passe sur lui sans l’éroder, il reste soumis aux maladie et aux blessures.
Mais Tyrias est autodidacte, ce qui fait que ses pouvoirs, bien que nombreux et puissants, n’atteindront jamais la précision d’un mage de métier.
Il n’aime VRAIMENT PAS faire du mal aux femmes, ni qu’on leur en fasse d’ailleurs.
Et il est d’une malchance affolante, vraiment effarante et qui le tourne souvent en ridicule.
Ahem… C’est aussi un mage rouge accompli, pour ceux qui ne connaitraient pas, la magie rouge est la magie sexuelle et sensuelle.
Histoire ( 30 lignes minimum )
Un drôle de bonhomme n’est ce pas ? Quoique, drôle n’est pas l’adjectif qui lui correspond le mieux, étrange serait plus approprié. Malsain aussi, malade, fou même ! Mais certainement pas drôle.
L’histoire commence il y a… Il y a combien de temps déjà ? Impossible de le savoir, car entre les mondes, le temps n’existe pas et il peut s’écouler cinq siècles dans un univers alors que dans un autre seulement trois seconde passent, Et c’est ce temps relatif qui fait que selon l’écoulement temporel du monde de BlendAwake, Tyrias a quitté son monde d’origine moins de trente cinq minutes avant son apparition au milieu des faubourgs surpeuplé de Range Harbor, mais selon sa propre perception du temps, il a voyagé durant plus de neufs siècles.
Trop long pour un humain ? Laissez-moi-vous expliquer.
Dans un autre monde et dans un autre temps.
Ce fût une belle journée d’automne dans ce petit village sans nom, perdu dans une magnifique campagne flamboyante au cœur des montagnes.
A cette époque de l’année, les gamins courent les rues et ruelles, proposant au riverains de débarrasser les feuilles mortes en échange de quelques pièces que les habitants leur donnent avec un grand sourire une fois la besogne terminée.
C’était l’époque où le froid n’est pas assez mordant pour mettre un pull de laine, et où l’air n’est plus assez chaud pour sortir en chemise.
C’était l’époque de la joyeuse Halakmiin, la fête des morts bienveillants, durant laquelle les vieux du village mettaient les habits de leurs ancêtres et sortaient dans la rue a la nuit tombée pour déposer des paniers de fruits aux portes des maisons.
Et c’était l’époque ou Marten vînt au monde, dans les gémissements de sa mère et dans les encouragements de son père.
En ce monde, il était coutume que la doyenne du village, qui passait aussi pour une sorcière allègre et clairvoyante, assiste a tout les accouchements ; non pas en temps que sage femme, non, son rôle était de prélever le placenta, avec lequel elle tisserait des enchantements pour l’enfant, afin de renouveler le pacte ancien avec les Dieux, afin que ceux-ci, en l’échange de la matrice qui avait vu grandir le nouveau né, protègent ce dernier.
Quelle ne fût sa surprise alors lorsqu’elle se rendît compte qu’il n’y avait pas de placenta.
Le père en fût très inquiet, comment allait-on faire pour protéger le bambin des dangereux esprits du dehors, lesquelles ne manqueraient pas de dévorer l’âme du jeune Marten ? (La mère quand a elle ne pouvait réagir, l’accouchement l’avait épuisée, et elle dormait, le jeune garçon accroché a son sein droit, quant a lui, suivait le dialogue avec attention.)
La doyenne exprimât son impuissance, s’il était né sans matrice, c’est que les Dieux l’avaient voulût ainsi, et on ne pouvait rien faire contre leur volonté.
« Nul ne peut aller contre la Volonté des Dieux, s’Ils le veulent, il survivra. »
Et il survécût plutôt bien.
Le jeune enfant grandît comme tant d’autres : sous le regard émerveillé de sa mère il dît son premier mot, sous la moue fière et approbatrice du père il choisît l’Epée au Concours des Destinées de son village, il aidât sa mère a la cuisine, égayât la maisonnée par ses gazouillements amusée et délicieux, il aidât son père et il apprît. Oh oui madame, il apprît.
Lorsqu’il eût sept ans, ses parents lui offrirent l’enseignement d’un précepteur, un homme banal, mais assez érudit pour éveiller l’insatiable faim de connaissance du jeune Marten ; en douze semaines il avait emmagasiné, non, engloutit l’équivalent de deux ans d’école et son précepteur en était sidéré, il disait que « Il faut l’envoyer a la ville ! Je n’ai jamais vu ça de ma vie ! Ce n’est plus du génie, c’est … C’est du miracle !»
Il y eût bien quelques vagues appréhensions d’ordres émotives (envoyer leur si jeune fils vivre chez sa tante a près de cent-dix kilomètre du berceau familial n’était pas un projet a prendre a la légère) et financières (la famille, bien que aisée, ne roulait pas non plus sur l’or), mais les parents cédèrent finalement aux suppliques du précepteur, lequel acceptât même d’accompagner l’enfant jusqu'à son nouveau domicile.
Bref les années passèrent, sans heurts aucuns, Marten grandît, sa soif de savoir lui ouvrît la route des grandes universités ou il allât chauffer les bancs d’amphithéâtres regorgeant d’adolescents, et comme eux, il s’y ennuyât.
Malgré ses excellents résultats, l’université ne comblait en rien ses attentes : il n’avait que faire des études philosophiques de Gristof de Sanpoil, du Traité de Charpentologie du Docteur es Hinder ou des pathétiques cours de théâtre improvisés que lui imposait l’administration… La seule chose qui l’intéressait c’était les cours de Magie, cependant, là encore il n’y avait aucun challenge, les exercices étaient d’une facilité déconcertantes, pour Marten c’était comme apprendre ses tables de multiplications.
Non, toute cette atmosphère pesante et dénuée de vigueur ne l’intéressait guère, et il faillit abandonner ses études a cause de cela, en fait, il avait déjà préparé sa valise lorsque déboulait dans sa chambre son professeur de magie.
« Vous ne pouvez pas quitter l’Université » qu’il lui dit, le vieux bonhomme. « Je n’en peux plus de toute cette langueur inutile et ramollissante » lui répondit le jeune homme, il lui en fallait plus, plus que ce qu’on voulait bien lui offrir a l’Université, donc il lui faudrait le chercher lui-même.
« Non, je vous enseignerai la magie, la véritable magie » Ce furent ces mots qui arrêtèrent Marten.
Et le vieil homme lui enseignât la magie, tout ce qu’il savait, il forgeat l’esprit du jeune homme de manière a ce que celui-ci se détache des tabous et des règles de la société, il lui enseignât comment soigner, comment se faire obéir des animaux, comment parler en pensée, il lui enseignât aussi la sensuelle magie rouge (ce qui plût particulièrement a Marten) et l’emmenât souvent dans des bordels pour qu’il puisse « s’entrainer » avec de jeunes prostituées, et au bout de huit années, les meilleures années de Marten, il était devenu un formidable mage.
Mais il demeurait moins puissant que son maitre, et vînt alors le jour où il lui parlât :
-« Maitre, je réussi tout mes exercices, mes sortilèges et mes enchantements sont tous couronnés de succès, j’arrive a faire pleuvoir ou grêler, je parviens à tenir plusieurs heures au lit avec quatre femmes en même temps et a toutes les satisfaire et je commande aux animaux comme s’ils étaient des extensions de ma volonté. Mais Maitre, quelque chose m’échappe, que savez-vous encore que j’ignore ? »
Les yeux de son maitre se couvrirent d’un voile de tristesse, car évidemment qu’il savait quelque chose de plus que Marten, oui, il connaissait l’Art des Choses Noires et Mortes, mais cela il ne voulait pas l’apprendre a son apprentis, car il était encore trop jeune, et le feu ardent de sa faim de connaissance risquait de l’entrainer trop loin sur le chemin de la Magie Noire. Alors il lui dit :
-« Marten mon enfant, tes capacité dépasse de loin les miennes, cependant je reste plus puissant car je maitrise l’Art des Choses Noires et Mortes, c’est une arcane puissante mais terriblement dangereuse et c’est pourquoi je comptais te garder loin d’elle aussi longtemps que possible. Mais maintenant que tu connais mon secret, je vais te l’enseigner car je préfère te guider sur cette voie sombre, plutôt que tu t’y engage sans connaitre ce qui t’y attend. »
Et encore une fois, son maitre lui enseignât son savoir, mais ils allèrent plus lentement qu’avant, et Marten ne pressait pas son professeur car il mesurait totalement les dangers auxquelles ils étaient confrontés.
Pendant six années ils remuèrent les profondeurs de la Magie, palabrant avec des entités que la lumière se refusait a voir, étudiant des livres dont la seule lecture pouvait plonger dans la folie, ou tuer ; durant ces six années, le maitre dépérît lentement, trop lentement pour que Marten ne s’en aperçoive, mais au bout de la sixième année, le maitre mourût, et l’homme fût obligé de se rendre compte que son professeur n’était pas au mieux de sa forme.
Les forces obscures avait sucé l’énergie vitale du vieil homme, et il était mort prématurément, comme les mages noirs ; Mais Marten n’avait pas souffert de ce contact prolongé avec les Esprits d’en Dessous, il ne savait pas pourquoi, mais il était bien décidé a utiliser cet avantage jusqu’au bout.
Encore une fois fidele a lui-même, le temps passât, et Marten continuât ses études seul, ou entouré par les esprits qu’il avait lier a lui. Ces derniers remplacèrent bien vite son maitre, et ils lui enseignèrent tout ce que le vieil homme n’avait jamais osé aborder, des sujets tels que la soumission des êtres pensants, l’invocation d’un feu qui dévore tout, et surtout, comment sortir de ce monde.
Ils lui apprirent que chaque réalité était comme un feuille de papier, la plupart des être se déplacent dessus sans se douter que des « raccourcis » peuvent être créés : en pliant cette feuille, et en passant au travers de la surface, on pouvait parcourir des milliers de kilomètres sans dépenser plus d’énergie qu’en ouvrant une porte.
Bien sûr, la pratique fut plus ardue que la théorie, et Marten mis de nombreux mois avant de pouvoir tordre le réel, mais une fois qu’il eût réussi…
Il ne se maitrisât plus, et tentât d’atteindre les limites infinies de ce pouvoir, de cette puissance : il commençât par se téléporter a des hauteur faramineuses pour ensuite se laisser tomber vers la terre avant de créer un nouveau portail pour faire un bond immense grâce a la vitesse, puis il se mît a entrer dans des endroits interdis, telles que les sanctuaire des temples ou les coffres des banques (qu’il pillait, la plupart du temps.) en d’autres mots, il s’amusât.
Mais bien vite, les autres mages se doutèrent de quelque chose, ils sentaient comme un froissement dans la Magie a chaque fois que Marten créait une faille et cela les terrifiât. Non pas qu’il craignait ce pouvoir, non, il ne savait simplement pas de quoi il s’agissait, et c’était bien cela qui causât leur trouble.
Alors que Marten, progressait dans le perfectionnement de sa nouvelle puissance, les mages s’allièrent pour trouver la cause de ce trouble, et la détruire. Bien vite, le jeune sorcier se rendît compte qu’il était surveillé par des esprits blancs, par des animaux dont le regard humain lui glaçait le sang : les mages l’avaient trouvé.
S’ils s’en était pris a lui dès cet instant, ils l’aurait sans doute tué, mais dans leur peur, ils présumèrent les pouvoirs de Marten, et n’osèrent l’attaquer sans être sur de ce qui les attendaient.
Pendant que les hauts mages préparaient leur attaque, Marten implorât les esprits d’en bas de lui offrir un moyen de se sauver, y voyant enfin leur libération, les démons lui montrèrent comment passer d’un monde a l’autre.
Les différents univers sont semblable a une infinité de bulles de savons flottant dans les ténèbres de l’Entre Monde, et chaque bulle de savon est en contact avec toutes les autres, a chaque endroit ou les monde sont en contact, certains évènements étranges peuvent avoir lieu tels que l’apparition de formes fantomatiques, le passage de certaines créatures originaires d’un autre monde, voir la disparition épisodique d’un avion, bateau ou autre…
Ces endroits sont appelés des Proches ; parfois, il faut ouvrir soit même le Porche pour changer de monde, et cela demande une énorme quantité de magie, car il faut alimenter un sort qui forera la barrière entre les monde ; mais parfois le Porche est ouvert de lui-même, et le sorcier n’a plus qu’a enjamber le portail pour quitter sa réalité.
Heureusement pour Marten, lorsqu’il arrivât au Porche de son monde, ce dernier était ouvert, et il pouvait sentir l’odeur sèche du sable chaud qui passait au travers de cette porte, sans hésiter il sautât, et depuis, il n’est jamais revenu sur son monde.
Ce sont les années passées a enjamber les univers qui ont fait de lui l’être qu’il est aujourd’hui, fou et tortueux, il pleure encore lorsqu’il voit un chat mort, mais il ne ressent aucun remord a massacrer des innocents et leur famille, il s’émerveille devant l’envolée première d’un papillon, mais reste de marbre devant les plus grandioses feux d’artifices, les plus grandes fanfares excitent sa colère, alors que la plus humble des flûte, jouée dans une ruelle pauvre le charme pendant des heures.
Il est humain après tout.
[Edit, j'ai enlevé pas mal de choses]