Nom : Siner
Prénom : Eve
Age : 27 ans
Sexe : Féminin
Date de naissance : 17 / 08 / 230

Nation d'origine: Renge Harbor
Caste : Technopolitain
Classe : Technologue
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : 17 impasse des plébiscitaires

Métier / Rang Social : Capitaine de Frégatte du Port de Range Harbor

Description physique :

Eve est une femme aux allures de garçons, toujours vêtue de manière androgyne, jouant à la fois sur ses atouts en les mettant en valeur et sur son côté masculin. Elle mesure 1m 69, pèse 60 kilos, très bien portante… On ne peut pas dire qu’elle se laisse aller vu le régime militaire qu’elle suit rigoureusement. Elle est donc assez forte physiquement mais garde néanmoins ses formes de femmes.
Elle possède un joli visage ovale et délicat, des yeux verts et captivants.
Elle laisse ses cheveux d’or couler sur ses épaule, bien qu’elle soit parfois obligée de les attacher. Mais en règle générale, ils sont lâchés.

Description psychologique / caractère:

La psychologie de Eve n’est pas bien difficile à comprendre : elle est réaliste et terre à terre… Peut-être un peu trop. Elle ne croit pas aux contes de fées, ni au prince charmant, ne s’aventure pas à espérer quelque chose. Non, elle agit. Une ambition ? Elle fait tout pour la réaliser. Et elle fait ça avec rigueur et volonté.
C’est une passionnée de son travail et parait même maniaque. On ne peut pas dire qu’elle soit patiente.
Elle est quelque peu rentre dedans, a une langue bien pendue, n’hésite pas à dire ce qu’elle pense avec sarcasme et force ce qui lui est bien pratique puisqu’elle évolue dans un milieu typiquement masculin. Elle peut donc repousser aisément les mâles en surplus de testostérone par des répliques à rendre impuissant plus d’un.
Cela n’empêche qu’elle sait quand même être très maligne et ne complexe pas à user de ses charmes naturels pour parvenir à ses fins.
Bref, un caractère bien trempé qui peut facilement mettre mal à l’aise les plus faibles d’esprit.

Aptitudes / Points forts :

Tout d’abord elle a une bonne forme physique. Elle est assez forte pour une femme. Elle maîtrise le combat à mains nues et manipule les petites armes à feu avec habilité et précision.
Rigoureuse, passionnée, ne se laisse pas marcher sur les pieds et possède des nerfs d’acier.
Elle peut aussi se montrer tendre et protectrice quand elle aime ou apprécie. D’ailleurs côté « amour », ou plutôt orientation sexuelle, elle n’a pas de complexe et est ouverte à un peu tout. Même si elle a un penchant plus grand pour les femmes (désolé messieurs XD).

Limites / Points faibles :

Elle est absolument pas adroite de ses mains… Incapable de faire quelque chose de délicat et raffiné, du coup elle se refuse à trop utiliser les armes blanches sous peine de se couper toute seule.
Elle est parfois un peu trop têtue et bornée, assez froide en générale avec les hommes (surtout quand cela la drague, ce qu’elle a tendance à ne pas supporter). Elle peut facilement devenir garce … Pour ses intérêts.
Ensuite, si quelque chose ne la « regarde pas », elle le fait savoir et elle peut faire preuve d’indifférence la plus totale. Ce qui lui donne un air orgueilleux et hautain.
Dernier point, elle a une sainte horreur du « sale » et porte toujours des gants pour ne pas être directement en contacte avec les autres (ça évite d’aller se les laver sans arrêts). Mine de rien elle est assez coquette et ne néglige pas son … Style …


Histoire

On entendit la porte s’ouvrir, puis se refermer. Le claquement de talons sur le sol, les cliquetis attestant de l’entrechoquement de choses métalliques, le froissement de tissus qui se plient.
Une jeune femme s’était assise sur l’ancien fauteuil faisant face au bureau. Elle était sublime : les appâts d’en haut jusqu’en bas bien en place, mis en valeur par sa chemise bouffante rentrée dans un corset serré. Un pantalon moulant ses longues jambes bien dessinées. Un style tout à fait masculin mais qui faisait ressortir à merveille les formes typiquement féminines de la garçonne.
Elle replaça sa chevelure d’un geste assuré avec sa main (Elle portait des gants noirs, cuir noir) puis prit une cigarette qu’elle porta à ses lèvres fines et l’alluma avec un briquet de métal. Elle souffla un long premier nuage de fumée, regardant d’un air certain l’homme qui se trouvait derrière le bureau.
Celui-ci prit la parole.
« Bien … Mademoiselle Eve Siner , comme vous le savez le passage par chez moi est obligatoire si vous voulez être certifiée conforme et apte à …
- Monsieur, coupa t-elle d’une voix sèche, je sais parfaitement pourquoi je suis ici, merci. Ce n’est pas la peine de vous fatiguer, cela vous vieillit. Alors commencez s’il vous plait, j’ai autre chose à faire. »
L’homme eut un moment de silence. La vigueur de cette femme l’avait quelque peu étonné.
« Certes … Bien, alors commençons. »
Le son d’un tiroir que l’on tire, des feuilles que l’on prend, que l’on feuillette.
« Mademoiselle Eve Siner, c’est bien cela ?
- Exact.
- Bien, Mademoiselle Siner … Par où commencer … Racontez moi votre vie. »
Eve soupira d’un air désespéré, levant néanmoins les yeux au plafond pour voir par ou elle allait débuter son autobiographie.
« Je suppose qu’il faut que je commence par mes géniteurs non ? Mère : Merline Octan, technologue, fille facile, 22 ans à l’époque, un peu cruche d’une famille plus que modeste. Père : Johan Siner. Technologue, Colonel, 36 ans à l’époque, issu d’une famille très portée sur la carrière et le prestige de ses enfants. Ils se sont vus, ils se sont plû, ils ont vécu ensemble un bout de temps et ont engendrés deux charmantes petites sœurs jumelles : Abel et moi-même. » Elle fit une pause pour souffler encore un panache de fumé.
« Vie convenable, grâce entre autre à la richesse de la famille Siner. Mère au foyer, père partant au travail et s’absentant souvent longtemps. Du coup, le couple battait un peu de l’aile et a fini par se briser.
La question se posa sur : qui garderait les enfants. Question qui ne resta pas longtemps en suspens. Chacun d’eux a prit sa petite préférée. Mère prit donc la douce et féminine Abel et partit en Nouvelle Thulé d’où elle était originaire. Pour moi ce fut mon père. J’étais sa préférée parce que j’étais la dominante, l’alpha, le garçon manqué et il a tout de suite vu en moi le fils qu’il désirait tant : un parfait petit soldat qui irait loin dans une belle carrière militaire. Ce qui fut le cas.
- Et cela vous convient il ?
- Tout à fait, répondit elle du tac au tac, comme si cela semblait évident. Je suis passionnée par ce que je fais, j’adore ma vie, je m’épanouis dans le métier que j’exerce et je vise encore plus haut. Toujours plus haut.
Elle avait dit cela avec une sorte d’enthousiasme retenu, un petit sourire aux lèvres s’était même fait remarqué.
- Mais cela ne vous a pas affecté que votre mère ne vous ait pas choisie ?
- Non … Ou du moins, je suis consciente que dans une partie de mon subconscient ça ait pu jouer un rôle primordial, mais je me dis que … J’aurais jamais pu faire ce que je fais actuellement si ma mère m’avait choisie. Et puis vous savez, même quand on vivait sous le même toit, on n’était pas très proches. Je préférais rester avec mon père. Lui au moins, il était intéressant.
- Et votre sœur ? Vous n’étiez pas jalouse d’elle ? »
Elle pouffa légèrement, plaçant le dos de sa main devant la bouche d’une manière plus ou moins pudique.
« Ah ça non. Je la plaignais au contraire ! Mère voulait toujours l’habiller avec des robes à froufrous plus que ridicules… Certes, ça lui allait à merveille, mais même elle ne supportait pas que notre mère soit aussi collante. Dès que mère avait le dos tourné, elle s’empressait d’enlever tout ses trucs en rechignant. Non, non. Je n’étais pas jalouse de mon Abel. Ma tendre petite Abel. Je l’adorais. On restait tout le temps ensemble et on faisait les quatre cents coups. »
Eve laissa paraître alors, pour la première fois depuis le début de l’entretient, un visage adouci par de tendres souvenirs.
« Je vois … fit le psychologue. Vous entreteniez de bonnes relations avec votre sœur donc.
- Exact. Et même quand mère nous éloigna l’une de l’autre, nous restions en contact : télégrammes, lettres … Enfin bon, je les ai toutes gardées d’ailleurs. Elle me racontait tout. Et si je vous dis que je suis satisfaite de ma vie, c’est qu’elle ne l’a pas vraiment eut facile. Elles vivaient dans la misère, Abel se disputait souvent avec sa mère et puis bon … Elles ne trouvaient pas d’autre moyen de gagner de l’argent. Alors elle a rallié plaisir et obligation. »
Elle eut un nouveau petit rire.
« Oui. Elle aimait beaucoup les hommes. Elle s’est prostitué. Bon, je ne vous dirais pas qu’elle aimait vraiment ça à ce point mais ce métier lui convenait. Jusqu’au jour ou elle l’a rencontré … »
Eve fit alors une grimace, attestant d’un certain écœurement et resta figé dans une sorte de mutisme ou le souvenir était maître.
« Elle a rencontré qui ? interrogea le psychologue
- Un dénommé Lowell Marvin, fit-elle avec une sorte de mimique toujours aussi grimaçante.
- Vous ne l’aimez pas ?
- Non … Sans rire ? Comment voulez vous que j’apprécie une espèce d’ours ténébreux aux allures de shootés insomniaque ! Il m’a enlevé ma sœur ! J’ai jamais compris ce qu’elle pouvait lui trouver à ce gars. Il n’était même pas beau. Certes, il avait un certain charme, je l’avoue, mais ça ne reste pas moins un grossier personnage. Faible en plus. Pff.
- Vous l’avez mal vécu donc.
- Oui, on peut dire ça. Surtout leur mariage. J’y suis allée. Pour ma sœur. Je suis intervenue mais cette tête de mule s’est obstinée à vouloir l’épouser. L’autre con était vraiment tout fière, tss, ordure va.
- Et maintenant ? Quelles sont vos relations avec votre sœur ? »
Eve eut un moment de silence ou elle fixa d’un air vide l’homme qui la questionnait. Cette neutralité soudaine coupa court à tout relâchement. Elle redevint la femme froide et hautaine qu’il avait vu quand elle s’était installée devant lui.
Enfin, après ce vide de parole, elle porta sa cigarette presque finie à la bouche, tira un dernier coup avant de l’écraser dans le cendrier qui se trouvait devant elle.

« Abel est morte. »

Le psychologue se sentit soudain gêné par son manque de tact, se redressa sur sa chaise en raclant sa gorge.
« Je vous pris de m’excuser Mademoiselle Siner.
- Elle est morte il y a 8 ans, précisa t-elle. Et comme je vous vois déjà venir, je vais vous dire tout de suite pour écourter cet entretient qui ne fait que durer. Oui, j’ai été affligée par sa mort. De l’eau a coulé sous les ponts et je me suis plus ou moins remise de sa perte. Disons que je me suis raccrochée à mon travail, ma seule passion après Abel. Non, aucun liens ne se sont resserrés entre Lowell et moi. Je ne l’aime pas et il me le rend bien. Enfin, je le déteste encore plus je crois. Ce con était trop faible, alors il s’est enfoncé dans l’alcool et une prétendue solitude éternelle … Pff. »

Elle se tut et regarda celui qui était censé l’analyser d’un air impatient et impérial. L’homme fut donc obligé de conclure.
Il gribouilla une note sur son carnet, signa un papier.

« Bien … Je pense que pour aujourd’hui ça devrait aller. Voilà la décharge signée que vous êtes bien passé me voir. »
Il lui tendit le papier qu’elle prit tout simplement.
« Vous savez …, commença le psy, vous êtes quelqu’un de fort, mais … d'humain. Vous en avez tout à fait conscience. C’est un bon point. Maintenant, si vous voulez revenir me parler il n’y a pas de problème, ma porte vous est ouverte. »
Eve, qui s’était levée, le regarda un instant puis sourit.
« Je note. »
Puis, satisfaite, de pouvoir enfin retourner à ses activités, elle se retourna et partit comme elle était venue, sans demander son reste.

Character Sheet (illustrations - pour ceux qui souhaitent dessiner leur personnage) :

manquent que la nation d'origine et le lieu de résidence à RH

sinon,...sympa *_*

Tain Merline Octante... elle a du se faire chambrer elle :'D

Jolie fiche, j'aime bien ce graon manqué 8D

fais nous rapidement les chtits rajouts demandé par Magister... en attendant je valide.