Voilà, c'est encore moi, Flow.
Me tapez pas quand vous aurez lu la description de mon personnage (enfin, surtout certains, ils comprendront pourquoi je dis ça)

Je me suis basée sur le modèle du Royaume-Uni pour créer Gillingham, notamment pour la politique dont j'ai ajouté et enlevé quelques détails... Peut-être qu'il manque quelques éléments, mais en tout cas ça devrait quand même être assez complet ^^
Je signale au passage que Haley Sharrow, la mère de Jayke, est originaire de cette cité. Donc j'en ai déjà parlé et je crois bien qu'il n'y avait pas de problèmes par rapport à sa création. Après, j'attends forcément qu'on en discute et qu'on voit ensemble si ça vous convient, bien évidemment.
Désolée, ça va être long XD

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Nom : Grindwell
Prénom : Ferial
Age : 21 ans
Sexe : F
Date de naissance : 19 octobre 236

Nation d'origine : Nouvelle-Thulée sud, née à Gillingham.
Caste : Technopolitaine
Classe : Technologue
Lieu de résidence à Range Harbor : le Consortium

Métier / Rang Social : Intermédiaire/messagère (une couverture, en réalité elle est une sorte d'agent pour le compte d'une agence gouvernementale secrète Néothulianne, appelée le Bureau).

Description physique :
Petite et un peu ronde, mais o combien débordante d'énergie, Ferial n'a rien d'un canon, ce qui n'est pas grave puisqu'elle n'est pas censée se faire trop remarquer. Son visage est assez banal - quoique mignon dans les moments où elle joue les gamines en détresse (très utile quand on a de gros méchants messieurs à ses trousses). Ses cheveux bruns méchés de rouge (pas trop voyant tout de même !) sont souvent détachés (ils s'arrêtent au niveau des épaules) et ses yeux sont d'un intense bleu acier. Il lui arrive de mettre des lunettes sur son nez, quand son astigmatisme léger revient la titiller.
Elle porte généralement du noir, enfin des couleurs sombres quoi, pour se fondre dans l'ambiance obscure des bas-fonds et ainsi passer inaperçu. Elle adore sa veste longue qui ne la quitte jamais et elle porte un unique gant à la main gauche pour cacher une vieille blessure qu'elle aimerait oublier.

Point particulier :
Elle a perdu deux doigts lors d'une de ses "missions" et pour les remplacer, on lui a posé deux greffes (de doigts, oui oui !), qu'elle s'évertue pourtant de cacher en portant un gant.

Description psychologique / caractère :
Ferial est du genre bornée, il n'y a pas plus têtue qu'elle ! C'est grâce à cette... qualité (défaut ?) qu'elle a pu entrer au service de la Reine, parce qu'elle a fait montre d'une détermination à toute épreuve et d'une volonté d'acier inébranlable. Mais pourquoi être aussi bornée ? Son jeune âge la maquille derrière une façade de naïveté toute voulue et de douceur trop sucrée, mais en réalité, il en va tout autrement au fond d'elle. La jeune fille a vécu des moments difficiles qui sont restés ancrés au fond de son être, et ce, à jamais. Alors elle veut oublier, et elle fait tout pour cela, allant jusqu'à se mettre en danger même si ça n'en vaut pas la peine.
Malgré tout, Ferial est une bonne vivante, gourmande, grande gueule, maladroite par moments, impossible à vivre et totalement loufoque. Elle possède un humour décalé qui la rend bizarre aux yeux des gens qu'elle rencontre, et même face aux personnes qui la connaissent bien.
Il n'empêche, elle est capable de gentillesse et d'un peu de bon sens quand elle le veut bien !

Aptitudes / Points forts - Limites / Points faibles :

- On ne dirait pas comme ça, mais Ferial connaît les endroits où il faut taper, là où ça fait bien mal, surtout chez les hommes... ! Bref, elle sait se défendre, bien que quand il faut faire face à un petit groupe de gorilles baraqués, la seule solution vraiment intelligente pour elle est de fuir. Fuir, courir, toujours plus vite, toujours plus loin ! Et manger son kilo de cochonneries par journée, pour compenser le manque d'énergie perdue dans la bataille.
Puis de toute façon, sa seule véritable utilité dans l'agence est de faire fonctionner sa matière grise, alors Ferial réfléchie, devine des choses, fait sa maligne, et filoute aussi un peu de temps en temps, histoire de s'amuser. La ruse est parfois la seule arme qu'elle peut employer, alors elle fait de son mieux.

- Oui, elle fait de son mieux, même au risque de se retrouver dans une situation dangereuse qui pourrait lui être fatale ! Bien des fois elle a évité le pire à la dernière seconde, peut-être parce qu'elle a une chance incroyable, ou une bonne étoile bipolaire qui n'en fait qu'à sa tête. En plus, vu qu'elle est incroyablement butée, elle n'arrange des fois pas les choses avec ses bavardages tonitruants et ses blagues à deux balles...
N'oublions pas que sa petite taille et sa graisse en trop font d'elle une victime parfaite quand on la plaque au sol façon rugbyman enragé ! Ferial n'est parfois pas capable de se défendre seule, et elle le ressent bien. Et le fait de ne pas avoir la tête de l'emploi lui vaut toutes les railleries du monde quand elle retourne au QG ! Pauvre d'elle !

Contexte historique de la Nouvelle-Thulée du sud =>

La Nouvelle-Thulée du sud est une région à part du reste du continent. Sa capitale se nomme Gillingham et a été fondée par d'anciens sénateurs qui ne désiraient plus de Chancelier pour les gouverner. Ce qu'ils souhaitaient en réalité, c'était être dirigés par une Reine, représentante de Dieu, comme durant les premiers siècles sur Mathétopia, une époque bénie qu'ils regrettent amèrement.
Cette unique ville [un peu comme Monaco en France] regroupe principalement des Technologues qui ne veulent aucunement se lier avec des Cyberpolitains, ou qui que ce soit de n'importe quelle caste, d'ailleurs. Ils croient fort en un unique Dieu, mais étrangement ils restent très ouverts aux autres religions et ne rejettent pas ceux qui demandent l'asile politique, quelque soit leur origine, car ils sont aussi très respectueux des lois créées par les ministres de la Reine.

- La politique à Gillingham :

* La Reine, Alexandra III, est l'ultime source de pouvoir théorique et est le chef de l'Etat, appuyée de près par un gouvernement seulement composé de sept ministres. Mais ses fonctions restent toujours centrées sur tout ce qui touche au cérémonial et elle peut user de trois droits bien définis quand elle le souhaite : le droit d'être consulté, le droit de conseiller et le droit d'avertir.

* Les ministres : il s'agit d'un groupe composé de cinq hommes et de deux femmes, tous d'un certain âge et donc possédant l'expérience et la sagesse nécessaires pour établir les lois qu'ils proposeront ensuite à la Reine. Ils croient au fait qu'un pays est plus facilement gouvernable par un nombre restreint de personnes que par une assemblée composée de plus de 500 politiciens (en gros, prendre des décisions est plus évident quand on est en petit nombre, c'est plus "gérable").
Ils se réunissent généralement dans une pièce appelée le Cabinet Royal ; c'est ici qu'ils décident des lois et qu'ils votent. Il n'y a pas de premier ministre à proprement parlé, seulement une sorte de conseillé personnel que la Reine envoie pour s'enquérir des nouvelles propositions ou pour donner des messages aux ministres.
Une fois par semaine, ils vont débattre directement avec la Reine, qui décide alors quelles seront les lois officiellement adoptées.
°Il y a : un ministre de l'Intérieur (il gère la ville dans un contexte plus général), un ministre des Finances (appelé aussi ministre du Trésor), un ministre de l'Information, un ministre de la Défense, un ministre du Commerce, un ministre des Cultes ecclésiastiques et un ministre de la Santé publique.
Viennent après eux des Secrétaires qui se chargent d'autres détails comme : l'Administration de la Guerre (suit de près la Défense), les Affaires étrangères, la Construction, les Droits des citoyens, la Culture, la Justice, la Recherche et le Développement, le Travail et L'Éducation...

- En l'an 50 après la Jonction :
La Reine de l'époque annonce la création d'une agence gouvernementale secrète nommée Bureau du Service Secret de Gillingham (the Gillingham' Secret Service Office, appelé plus communément le Bureau). Cette agence sert à se tenir informé sur le reste du monde et ce pour l'unique sécurité de la Reine et de sa cité, Gillingham (en plus des citoyens qui sont dedans, évidemment). Cette souveraine ayant été exceptionnellement paranoïaque, on ne s'est pas vraiment posé de questions sur le pourquoi de sa création. Et depuis, c'est une affaire de coeur qui dure.
Actuellement, c'est la ministre de l'Information qui est chargée de ce Bureau, aidée de près par le ministre de la Défense et le Secrétaire des Affaires étrangères.

- Gillingham : Ville fondée en l'an 26 après la Jonction, grâce notamment à trois sénateurs du nom de Robert Headlam, Henry Cranfield et Samuel Wharton. De nombreux Technologues les ont suivi dans leur idée de construire une nouvelle nation plus sûre, mais on ne saurait estimer leur nombre précisément. Dans tous les cas, la cité s'est rapidement construite, par la force puissante des Trolls, domptés il y a peu, et la bonne volonté des futurs citoyens. La première Reine se nommait Viviane et était en fait la fille d'une vieille famille d'aristocrates qui avaient apparemment du sang royal coulant dans leurs veines depuis Mathétopia. Leurs dires n'ont pas été confirmés car cela a suffit aux trois sénateurs à faire aboutir finalement leur projet.
Gillingham est traversée par deux fleuves qui se croisent en son milieu - et où a été construit le palais royal, pas au milieu très exactement mais plutôt dans l'un des angles que forment leur croisement - la Holloway et le Brisgar. Ses grands bâtiments officiels sont de style néogothique et se regroupent également au centre, car plus on va vers l'extérieur, plus la population est pauvre. La cité est entourée par une ronde de maisons vétustes, utilisées par les travailleurs qui servent de main d'oeuvre. Les cérémonies de mariages et d'enterrements se font notamment dans la cathédrale de Lether Garden, qui se situe au sud, tandis que de petites églises sont éparpillées un peu partout dans le reste de la ville.

Histoire de Ferial :
Ferial est née dans un quartier modeste de Gillingham, tout près de la grande tour de Lonely Road, qui est l'un des symboles de cette grande cité. Sa mère travaille comme infirmière à l'hôpital de Hoadgrove West (le nom de son quartier) et son père est passé de simple contrôleur de tramway à mécanicien sur un des grands zeppelins qui servent au gouvernement. Malgré son poste, il n'est que l'un des centaines de travailleurs qui oeuvrent sur ces vaisseaux du ciel, alors il ne gagne pas grand chose, juste de quoi faire vivre sa petite famille, sa très chère femme et son adorable fillette.
Ils s'appelaient respectivement Austen et Jill Grindwell.
Et ils sont morts tous deux lors du bombardement de novembre 246. Un bombardement accidentel, une terrible tragédie dût aux zeppelins de l'armée parce qu'ils ont survolé le mauvais secteur, le mauvais quartier, et lâché sans le vouloir trois bombes qui ont ravagé une grande partie de l'ouest de Gillingham. Des milliers de morts, des milliers d'orphelins, dont Ferial qui ne faisait alors partie que d'une masse sanglotante, perdue, à jamais traumatisée. Elle n'avait alors que dix ans.

Des orphelinats sont construits à la hâte. La Reine s'excuse à la radio, prétextant que l'accident a été causé par un dysfonctionnement des trappes de sûreté, de celles qu'on ouvre lorsqu'on veut lâcher une arme de destruction massive sur tout un peuple en période de guerre.
Était-ce la vérité ? Était-ce vraiment dût à un boulon mal huilé, une visse mal vissée, une nacelle mal fermée ?
Pour le moment, Ferial est en colère. Si en colère qu'elle en vient à maudire la Reine elle-même ! Sacrilège ! Personne ne doit savoir le fond de ses pensées, alors elle se tait pour éviter d'être jetée à la rue comme un vulgaire détritus. Puis elle ne croit plus en rien, de toute manière, la gamine. Elle ne prie plus Dieu avant de se coucher, au contraire des autres orphelins.
C'est qu'on commence à avoir l'habitude des enfants sans parents, et ce de plus en plus au fil du temps qui passe. Plus personne n'est attendri par les pleurs, les plaintes, les crises de colère. Plus personne ne prend la peine de consoler toutes ces petites âmes en deuil, de les câliner, de les choyer, de les protéger contre la dure réalité de la vie, jusqu'à ce qu'ils soient adultes.
Alors ils sont obligés de vite grandir. Ferial a connu une croissance formidable, elle a dépassé la plupart de ses petits camarades ! ... pour au final se stabiliser à un mètre cinquante-cinq à peine ! Rageuse, ses illusions de grandeur s'envolent. Elle qui se voyait devenir aussi grande que la directrice de l'orphelinat, en imposer autant qu'elle le pouvait, arriver à se faire respecter et craindre même ! Non... Rien de tout ça ne sera possible. La force a trahi, alors la raison devient une alliée.

Quinze ans. Ferial n'en revient pas, elle doit travailler à quinze ans ! Pas qu'elle soit dans la pire des situations... parce qu'elle sait très bien qu'elle a de la chance de commencer à travailler à cet âge si tardif, contrairement à d'autres, qui se sont vus "offert" un poste à seulement douze ans. Mais ça l'énerve quand même, alors elle rechigne au début, s'impatiente face aux dures conditions qu'on lui impose, et se voit finalement être renvoyée au bout de quelques semaines.
Au retour vers l'orphelinat - son unique chez-elle qu'elle aimerait bien quitter très vite mais pour aller où ? et comment ? - elle se fait bousculer par un homme. Il ne prend même pas la peine de se retourner pour s'excuser et file très vite en direction... de son orphelinat !
Alors Ferial le suit, essaye tant bien que mal de ne pas se faire semer, mais c'est dur, tellement dur de courir après un homme aussi rapide, et surtout avec des jambes si courtes !
Elle arrive enfin à destination, essoufflée, quand elle aperçoit la directrice - Miss Meperlton - ressortir, les mains menotées, la mine sombre. Celui qui la tient, c'est cet homme qui l'a renversée dans la rue. Il est grand et si... confiant. Dans sa manoeuvre, il remarque Ferial, lui fait un sourire, et s'en repart vers une voiture entourée de policiers. La jeune fille reste immobile, béate devant cette scène invraisemblable. Elle ne saura que bien plus tard les raisons de cette arrestation. Miss Meperlton faisait du trafic d'enfants. Elle les envoyait - en échange d'une certaine somme - croupir au fond des cales de bateaux pirates qui naviguaient ensuite jusqu'au sud. Là, peu importait ce que devenait les enfants, ils disparaissaient, simplement. Et pour toujours.
Et Ferial ne s'était aperçue de rien, depuis tout ce temps ! Elle a été trop occupée à ruminer son malheur dans son coin, trop occupée pour voir que des camarades de chambrée disparaissaient un à un, et les adultes invoquaient la raison qu'ils avaient tous été emportés par des maladies. Parce qu'ils avaient été trop faibles pour affronter le monde. Parce qu'ils avaient été surtout très seuls et sans protection.
Alors, désormais, Ferial n'hésite plus à ouvrir les yeux, à scruter son environnement, à se fixer sur chaque petit détail... En conséquence de cela, elle voit partout que les gens sont étranges, que certains regardent les passants par-dessus leurs journaux, que d'autres posent des questions trop personnelles quand on sait bien tendre l'oreille... Tout n'est plus pareil. Juste, effrayant.

L'homme est revenu. Il semble préoccupé par quelque chose que Ferial ne comprend pas. Sa mine est légèrement soucieuse dès qu'il pose son regard perçant sur les enfants. Et quand il croise celui de la jeune fille, elle décide avec détermination de ne plus le lâcher, dans tous les sens du terme. Sa figure crispée finie par faire rire l'homme.
Il la prend sous son aile.
Pourquoi elle ?
Ferial n'arrive toujours pas à y croire. Malgré les années qui ont passé, elle se demande encore pourquoi elle a été choisie elle et pas une ou un autre. Ou peut-être bien qu'il n'était pas obligé de faire ça, après tout.
Elle ne sait pas, il la perturbe.

De quinze à dix-huit ans, Ferial va à l'école grâce à son nouveau "tuteur". Il lui apprend bon nombre de choses sans se départir de son habituel air détaché, surtout vis à vis d'elle. Cependant, au fil du temps, il finit par se laisser aller en sa présence. Et elle, elle lui fait confiance. Elle lui confierait même sa vie s'il le fallait. D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé certaines fois, parce que son métier ne peut se faire sans une certaine prise de risque. Mais ça, elle ne le saura pas tout de suite. Elle le voit juste s'éclipser de temps en temps pour des raisons incongrues et revenir ensuite avec un bobo ou deux, la mine satisfaite ou assombrit selon les jours.

Dix-huit ans. Maintenant, Ferial est prête. Son tuteur lui révèle qu'il travaille en fait pour une agence gouvernementale secrète appelée le Bureau, et qui est sous les ordres directs de la Reine elle-même. Son boulot est de protéger Gillingham et ses habitants. Pour cela, il sillonne le monde, infiltre d'autres gouvernements, d'autres États, s'informe du mieux qu'il peut et avec le plus de discrétion possible.
Et elle dans tout ça ? Elle devient son assistante personnelle et elle a désormais parfaitement le droit et la raison de le suivre partout où il va ! Le danger est omni-présent, mais ça n'effraie pas la jeune fille.

Et il disparaît.

Ferial s'effondre pour la première fois depuis longtemps. Comme à la mort de ses parents, le monde ne semble plus du tout exister pour elle. Elle ne ressent que son chagrin et sa frustration de ne pas pouvoir partir à sa recherche. Parce que, bien qu'étant la fille la plus bornée du monde, il lui a fait promettre une chose : qu'elle n'essaye pas de le retrouver si jamais un jour il venait à disparaître mystérieusement. Comme si... comme s'il avait prévu depuis le départ que ça arriverait !

Elle le déteste ! Mais non, en fait, elle l'aime. Elle l'aime ! Et elle ne le reverra sans doute jamais...

Vingt et un an. Ferial a fait son chemin. Suite à l'évanouissement étrange de son tuteur et maître (oui oui !), on lui demande de le remplacer... Mais elle est encore trop jeune ! disent certains. Ou, elle ne sera jamais comme lui ! disent d'autres.
Ce qui est faux. Parce qu'elle en a, de l'énergie à revendre. L'énergie suffisante pour protéger la Reine et les citoyens de Gillingham, et pour qu'un jour la vérité lui soit révélée, involontairement certainement, mais cela ne se fera qu'avec un peu de patience de sa part. Alors, elle prouve de bien des façons qu'elle possède le potentiel nécessaire pour accomplir ses missions, et elle y arrive !
Ferial ne veut aucunement ressembler à l'homme qui un jour a décidé de lui donner un avenir pour elle ne sait quelle raison. Elle reste fidèle à elle-même, déterminée, têtue, insolente et courageuse. Elle sait qu'elle a détesté la Reine, mais l'eau a coulé sous les ponts, et depuis qu'elle l'a vu en vrai, plus rien n'est pareil. Ferial est athée, et pourtant elle veut bien croire en l'existence d'une force divine sur Blend Awake. Elle veut bien croire en la Reine...
Mais à quel prix ? Celui de sa vie.

- Le Consortium :
Ces bas-fonds regroupent une bonne partie de la vermine technopolitaine, alors Ferial y a été mutée pour veiller au grain, pour s'assurer qu'aucune menace éventuelle puisse un jour s'intéresser de près à sa nation d'origine. Elle n'a pas été très enchantée d'apprendre qu'elle était obligée d'y aller, mais ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'à sa suite on a envoyé d'autres personnes pour l'aider en cas de besoin. Ils sont bien là, évoluant dans la pénombre, mais ne se montrant jamais parce qu'il faut suivre les ordres sans discuter.
En attendant, Ferial se débrouille seule, et de plus en plus elle prend ses marques malgré sa forte réticence du début. Pour éviter qu'on se pose trop de questions sur sa présence ici, elle ne donne que son prénom et prétend ensuite travailler comme intermédiaire ou messagère pour ceux qui ont besoin de tels services. Elle s'occupe de faire suivre des messages à la place d'autres pour qu'on ne puisse pas remonter à la source première. C'est le meilleur moyen pour passer inaperçu, se fondre dans la masse et montrer qu'on peut travailler pour n'importe qui, n'importe quand, pourvu qu'il y ait de l'argent à la clé. Car c'est comme ça que le Consortium fonctionne, malheureusement.
Elle vit dans un petit appartement mais n'y passe que pour manger et dormir. La plupart du temps, elle vadrouille dehors, et quand elle ne travaille pas en tant qu'intermédiaire, elle fouine un peu dans les coins pour dénicher des informations qui pourraient l'intéresser. Elle pense parfois à cet homme, pleurniche un peu en silence dans un coin, et reprend sa route vers de nouvelles rencontres.

Character Sheet :
(c'est normal que son manteau semble un peu grand, c'est son tuteur qui le lui a donné pour fêter son entrée dans le Bureau !)

Mais... Mais...

MDRRRRR t'es tarée xD

J'adore!
J'aime beaucoup le concept de la ville as Monaco, du Bureau et du Cabinet...quel beau modèle de monarchie parlementaire, à quand les précisions sur le législatif? XD
Hop direct dans le BG commun <3
Merci!


La fiche à proprement parler...entrainante et bien contextualisé, la mise en situation de l'ambiance de paupérisation soft des petites classes est bien cool, le concept de l'attaque loupée à la bombe aussi et ferrait une belle enquête interne... la description physico-psychique de Ferial est savoureuse et son rôle d'agent double néothulian encore inconnu aux enzymes gloutons 8D +1

Par contre il faut bien préciser que conséquemment à leur coupure avec la citadelle ils sont bloqués à une technologie strictement steam... du coup j'ai un petit soucis concernant sa greffe de doigt qui est sans doute l'une des parties les plus complexes de notre anatomie et que seule une technologie cyber saurait reconstruire avec toute leur dextérité passée...

Bon CS et valid!
* en fait je me suis aussi bien marrée en lisant les aptitudes...ça m'a remémoré la toute première version de Aaraon quand il était déjàun junky mais encore intelligent et punk agent informateur du Polit Cabinet de la reine d'Angleterre x") *

CS édité !

Ambre >>> je prendrais ça pour un compliment !

Techno >>> ah oui oui, pour ses doigts on pourrait dire qu'elle a d'abord eu des sortes de prothèses et que ce n'est que bien plus tard qu'elle a demandé à ce qu'on lui pose de véritables greffes (une fois qu'elle est à Range Harbor quoi, elle s'en fiche un peu de savoir si ce sera fait par un cyber ou par le premier péquenot venu...)

xD en tout cas je suis super contente que ça ait plu ! c'est moi qui te remercie

(ouais la vache j'ai bien trimé pour faire son costume alors j'espère que ça va ><')

Blam
Validée Ferial Bond!