Par Flow Angel- Captain Calahaan alirs Miss Ferial alias Miss Petroline


Géographie : La Nouvelle-Thulée du sud est une région à part du reste du continent. Sa capitale se nomme Gillingham et cette unique cité représente cette récente mais petite nation à elle seule. Bordant également la mer, elle possède donc un port important qui lui permet de commercer avec les autres pays, si elle le souhaite.

Population : Elle est estimée à un peu plus de 4 millions d’habitants, tous technologues, rassemblant Haute Bourgeoisie, Aristocratie et monde Ouvrier en un même point. Ils sont appelés les Gillinghans.

Langue : On y parle majoritairement le Tikhvine, mais du fait que cette population se soit coupée du reste de la Nouvelle-Thulée, elle a acquis un fort accent qu’on ne remarque nulle part ailleurs.

Religion : Elle est monothéiste ; une grande partie de la population pratique avec ferveur leur religion, la Créastique, qui se base sur la croyance en un texte sacré, la Trinitante, l’œuvre de celui qu’on appelle communément le Créateur. Les croyants se nomment eux-mêmes les « Créstiens » et parlent d’un « Au-delà Divin », auquel on ne peut accéder que si on mène une vie exemplaire (ou du moins, si on arrive à se confesser juste une fois avant de mourir). Bien évidemment, la plupart ne suivent pas vraiment cette règle de bonne conduite, mais restent malgré tout attachés aux valeurs de leur religion, et donc ils sont tous plus ou moins respectueux de ses enseignements.

Histoire :

Gillingham n’existait pas dans la période pré-jonctionnelle.

- An 25 après la Jonction : les sénateurs Néothulians Robert Headlam, Henry Cranfield et Samuel Wharton démissionnent de leur poste après trois années de discussion sur une question qui dérange : la souveraineté laissée à l’abandon pour favoriser l’arrivée d’un Chancelier à la place de la Reine. Ces trois hommes refusant de se faire gouverner par quelqu’un qui n’a pas de sang royal coulant dans ses veines, ils lancent la polémique comme quoi il serait possible de créer un Etat indépendant. Beaucoup de gens étant d’accords avec leurs idées, le Chancelier de l’époque, David Bellow, accepte de les laisser partir pour éviter qu’une guerre civile n’éclate. 25 octobre : Les trois ex-sénateurs quittent la ville de Senttle-Clark, suivis par une foule impressionnante composée d’au moins cinq cent milles personnes.
- An 26 : La cité indépendante de Gillingham est fondée à la pointe sud de la Nouvelle-Thulée.
- An 28 : Après deux années pour se laisser le temps de s’établir, une jeune fille d’une vieille famille aristocratique, proche cousine de la dernière Reine sur Mathétopia, se voit placer comme nouvelle souveraine à la tête de Gillingham. Elle se nommait Viviane et n’avait même pas 18 ans.
- An 30 : Mariage de Viviane avec le Duc d’Exinghton.
- An 49 : La fille aînée de Viviane, Charlotte, est retrouvée pendue dans sa chambre. Ne pouvant croire à un suicide, la souveraine prétend alors qu’on l’a assassinée. Début de sa paranoïa.
- An 50 : Création du Bureau du Service Secret de Gillingham par la Reine Viviane.
- An 54 : la construction de la Cathédrale de Lether Garden est enfin achevée. Pour le célébrer, on organise une fête qui deviendra ensuite nationale (et donc elle se fera une fois par an, à la même période), le 12 juin.
- An 98 : Décès de Viviane après 70 ans de règne. Son époux la suit dans la tombe deux mois plus tard.
- An 99 : Alexandra, deuxième fille de Viviane, succède à sa mère. Débute alors le règne d’Alexandra I (âgée de 64 ans).
- An 120 : Alexandra I, touchée par une forte paralysie musculaire, laisse sa place à sa première fille, Victoria.
- An 122 : Une délégation de scientifiques est envoyée sur Kwanaï. Premier contact avec ses habitants.
- An 154 : Confrontation tendue entre des militaires de Senttle-Clark et un petit groupe de marchands Gillinghans.
- An 161 : Premiers échanges commerciaux avec la Confédération Technopolitaine.
- An 175 : Un pacte d’amitié est signé entre Gillingham et Kwanaï le 23 juillet.
- An 233 : Plusieurs Reines se sont succédées au fil des générations qui passent. C’est désormais l’avènement d’Alexandra III, souveraine actuelle. Elle est encore plus aimée que toutes les autres, car il semblerait qu’elle soit le portrait craché d’Elizabeth II, la dernière Reine sur Mathétopia.
- An 255 : On projette de transformer la tour de Lonely Road en une horloge géante.


Situation présente (Politique) :

• La Reine, Alexandra III, est l'ultime source de pouvoir théorique et est le chef de l'Etat, appuyée de près par un gouvernement seulement composé de sept ministres. Mais ses fonctions restent toujours centrées sur tout ce qui touche au cérémonial et elle peut user de trois droits bien définis quand elle le souhaite : le droit d'être consulté, le droit de conseiller et le droit d'avertir.
• Les ministres : il s'agit d'un groupe composé de cinq hommes et de deux femmes, tous d'un certain âge et donc possédant l'expérience et la sagesse nécessaires pour établir les lois qu'ils proposeront ensuite à la Reine. Ils croient au fait qu'un pays est plus facilement gouvernable par un nombre restreint de personnes que par une assemblée composée de plus de 500 politiciens (en gros, prendre des décisions est plus évident quand on est en petit nombre, c'est plus "gérable").
Ils se réunissent généralement dans une pièce appelée le Cabinet Royal ; c'est ici qu'ils décident des lois et qu'ils votent. Il n'y a pas de Premier ministre à proprement parlé, seulement une sorte de conseillé personnel que la Reine envoie pour s'enquérir des nouvelles propositions ou pour donner des messages aux ministres.
Une fois par semaine, ils vont débattre directement avec la Reine, qui décide alors quelles seront les lois officiellement adoptées.
° Il y a : un ministre de l'Intérieur (il gère la ville dans un contexte plus général), un ministre des Finances (appelé aussi ministre du Trésor), un ministre de l'Information, un ministre de la Défense, un ministre du Commerce, un ministre des Cultes ecclésiastiques et un ministre de la Santé publique.
Viennent après eux des Secrétaires qui se chargent d'autres détails comme : l'Administration de la Guerre (suit de près la Défense), les Affaires étrangères, la Construction, les Droits des citoyens, la Culture, la Justice, la Recherche et le Développement, le Travail et L'Éducation...

Le Palais Royal => le Palais de Whittemore

1) Ministre de l'Intérieur : William Bell
2) Ministre des Finances : Harry Leach
3) Ministre de l'Information : Olivia Hewitt
4) Ministre de la Défense : James Windham
5) Ministre du Commerce : Phillip Victorson
6) Ministre des Cultes ecclésiastiques : Joseph Trengove
7) Ministre de la Santé publique : Millie Jones

- Le secrétaire aux Affaires étrangères : Thomas Mattherson, 35 ans.

• Le détail du pouvoir politique :

- Le chef de l'état est théoriquement responsable de l’exécutif ce qui explique l'origine de dénominations telles que « Le gouvernement de Sa Majesté ». Même s’il ne prétend qu’être un chef effectif de l’exécutif, celui ou celle qui gouverne Gillingham a également l’initiative des lois.
- Le reste du pouvoir est donc donné aux 7 ministres, élus au suffrage universel direct par la population, afin d’administrer la ville en toute égalité, puisque aucun n’est au-dessus de tous les autres.
- Le Clérical n’est pas séparé de l’Etat et il est dirigé par un Grand Prêtre qui est nommé par le Ministre des Cultes ecclésiastiques tous les dix ans (actuellement, le Grand Prête est Alvin Uland).
- Le pouvoir judiciaire est représenté par un Haut Juge (Albert Kurt) qui s’occupe de contrôler l’application des lois et de sanctionner tout non-respect de celles-ci, tout ceci avec l’aide des magistrats. Ce pouvoir désigne aussi les cours, les tribunaux et les justices de paix.

• Le détail de la création du Bureau :

Le Bureau du Service Secret de Gillingham (the Gillingham' Secret Service Office, appelé plus communément le Bureau). Cette agence tient l’Etat informé sur le reste du monde et ce pour l'unique sécurité de la Reine et de sa cité, Gillingham (en plus des citoyens qui sont dedans, évidemment). Et depuis sa création, c'est une affaire de coeur qui dure.
Actuellement, c'est la Ministre de l'Information, Olivia Hewitt, qui est chargée de ce Bureau, aidée de près par le ministre de la Défense, James Windham, et le Secrétaire aux Affaires étrangères, Thomas Mattherson.
Ceux qui sont employés sont appelés « agents secrets » et sont, généralement, d’anciens policiers proches de la retraite ; il est assez rare de voir évoluer une femme dans ce genre de travail, voilà pourquoi Ferial est un peu une exception (parfois même on accepte de jeunes aristocrates en quête d’un peu d’action). Bien évidemment,
tous ces agents doivent allégeance à la Reine et à son gouvernement, et éviter par dessus tout de se faire remarquer.

• Les détails sur Gillingham :

La cité s'est rapidement construite, grâce notamment à la force efficace des Trolls, domptés il y a peu, et la bonne volonté des futurs citoyens.
Elle est traversée par deux fleuves qui se croisent en son milieu – là où se dresse le palais royal, mais plutôt dans l'un des angles que forment leur croisement - la Holloway et le Brisgar. Les bâtiments officiels sont de style néogothique et se regroupent également au centre, car plus on va vers l'extérieur, plus la population est pauvre. La cité est entourée par une ronde de maisons vétustes, utilisées par les travailleurs qui servent de main d'oeuvre. Les cérémonies de mariages et d'enterrements se font notamment dans la cathédrale de Lether Garden, qui se situe au sud, tandis que de petites églises sont éparpillées un peu partout dans le reste de la ville.
Même si la majeure partie de la populace est créstienne, elle reste étrangement très ouverte aux autres religions et ne rejette pas les étrangers, quelque soit leurs origines. Petit à petit, Gillingham devient la cité du pluriculturalisme.


Politique étrangère : À part avec la ville Nhéotulianne de Middle-City, Gillingham n’entretient pas vraiment de rapports amicaux avec le reste de la Nouvelle-Thulée, simplement parce qu’en s’écartant volontairement de Senttle-Clark, la proclamation arrogante de son indépendance n’a pas vraiment plu. Et puis plus que jamais aujourd’hui, le gouvernement de Gillingham ne voit pas d’un très bon œil la proximité qu’elle a avec la Northern Socialist Republic. Voilà pourquoi, malgré sa crainte du monde extérieur, la cité ouvre plus facilement ses portes à l’EUCY, ayant remarqué leur même gêne vis-à-vis de la NSR, en plus d’entretenir de bons rapports avec Kwanaï, dont elle ne cherche pas à imposer ses convictions religieuses, mais plutôt à échanger des informations, quelque soit leur type.

L’UNDERGROUND -

Une des entrées de l'underground... une usine désaffectée.

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