ARMILLIUS Géographie :L’Armillius est un royaume alchimiste situé en Dystrisia où il englobe l’ensemble de la presqu’île méridionale. Sa capitale, Primaurbis est localisée au nord de la baie rossiamo, ainsi appelée en raison de la couleur des roches des falaises qui constituent une large part de sa côte. Un peu au sud de la capitale se trouve le Canal, seul passage possible des bateaux pour traverser la langue de terre reliant Dystrisia et Minoris Dystrisia. Il est bien entendu permis aux bâtiments non Armillanais de l’emprunter, contre une taxe de passage absolument exorbitante.
Sept provinces sont réparties sur le territoire : Detroit (vert), Quentrio (marron), Norawest (bleu glace), Thorne (Violet), Scudro (rouge), Testa (bleu), Croche (jaune). Leurs Capistoles sont respectivement : Primaurbis, Midione, Portobianco, Noctasi, Aforta, Oguia et Vinazio. Ces villes sont reliées entre elles par des routes pavées en pierre à la manière des anciennes voies romaines. Les ports de Primaurbis, Vinazio et Portobianco sont les plus importants du pays. Les autres villes citées sont des places fortifiées et fortement défendue, en effet l’Armillius est un empire belliqueux.
D’un point de vue topologique, une seule chaîne de montagne pénètre dans le pays par le nord et traverse Thorne jusqu’au point culminant, le volcan Somilto à 3407 mètres , situé au nord-est de Quentrio. Ce volcan est éteint depuis la jonction, mais les terres alentour ont conservé leur fertilité, ce qui a fait de cette région la première productrice vivrière de l’Armillius. Pour couronner le tout elle est traversée par le second plus grand fleuve de l’empire : le Duerte, qui coule sur le flanc sud du volcan à partir du lac qui s’est formé dans le cratère jusqu’à la baie rossiamo, au nord de Croche. Le plus long fleuve prend lui sa source à 50 km au sud d’Aforta pour aller de jeter dans l’océan à l’ouest en traversant Portobianco ; c’est l’Alin.
Politique : Comme tout empire qui se respecte, celui-ci est gouverné par un empereur dont le pouvoir absolu ne peut-être remis en question que par une unique assemblé : le conseil restreint. Composé de 10 magistrats, il est réuni par le Sénat lorsque les sénateurs estiment que l’empereur a violé l’une des lois primordiales de l’empire. Ces lois sont les fondements même de la justice, et ce sont les seules que l’empereur ne peut pas outrepasser par son seul statut. Il lui est notamment interdit d’ordonner des massacres sans raison (est considéré comme massacre la destruction d’un village, ou bien le meurtre simultané de plus de 50 personnes) ou bien de détourner plus de 35 % des bénéfices des impôts pour son profit personnel. Le Sénat est constitué des représentants des premières familles fondatrices de l’empire, en tout environ 270 sénateurs, et a pour rôle d’assurer le fonctionnement normal de l’empire, l’empereur se chargeant des dossiers plus « exceptionnels ». La hiérarchie est ensuite assez simple : un gouverneur s’occupe de chacune des provinces, contrôlé étroitement par les inviatores (les « envoyés du roi »), puis vient la noblesse locale : les cavalieri, et enfin les magistrats, et employés administratifs dans chaque bourg.
Histoire : Le calendrier armillanais commencent au jour de sa fondation par Juliamo Remore, qui fédéra les douzes provinces d’alors sous sa bannière pour repousser les invasions barbares du nord, 549 ans avant la jonction. Les années étant de même durée, il suffit de rajouter 549 à une date du calendrier de Blend Awake pour trouver son équivalent en calendrier armillanais. L’année commence le 15 février.
Primaurbis fut fondée en -2869 par un équipage de pirate désireux de s’assurer une retraite sure et un lieu d’ancrage pour se ravitailler. Quelques marins qui n’étaient plus capable de naviguer ou de participer activement à un abordage étaient chargés d’entretenir les quelques cabanes et le port de fortune. Au fil du temps, à force d’y rapporter des prisonniers sans valeur et comme ce repère attirait d’autres capitaines, la ville se développa, tout en gardant un caractère chaotique. La première rupture de ce désordre fut la prise de pouvoir plus ou moins bien acceptée d’Antonio Catzina, qui devint ainsi le premier roi de Primaurbis en -2441. Cet ancien capitaine forma à partir de son équipage la première milice urbaine chargée de maintenir un semblant d’ordre dans les lieux publics, même si l’ambiance générale restait plutôt libérale : les duels et le vol à la tire par exemple n’étaient réprimés qu’a condition qu’ils soient source d’une véritable agitation. Cela encouragea la création d’une certaine classe de marchands, plus arnaqueurs que commerçants qui contribuèrent à l’essor économique de la ville, et l’on vit même quelques bourgeois apparaîtrent, dont se réclament fréquemment les familles ayant soif de reconnaissance (et de sièges au Sénat). A partir de là les échanges avec l’extérieur devinrent de plus en plus fréquent, tant sur un plan commercial que culturel, et rendirent nécessaire l’interdiction de la piraterie aux abords de la cité en -2207, cette rupture véritable de la ville avec son passé marquant l’arrivée au pouvoir des premiers visionnaires à envisager un avenir dans la conquête des territoires alentours. Peu de temps après (-2199), une armée régulière fut fondée, dans le but de soumettre l’ensemble du Détroit à la domination des Armillanais. Face à des peuples désunis, la conquête fut facile et dura à peine 6 mois, leurs terres furent pillées, leurs villes rasées, leurs familles décimées et le tout revint au roi qui distribua des fiefs à ses plus fidèles serviteur.
La seconde grande phase d’agrandissement territorial de l’Armillius survint 450 ans plus tard (en – 1764) lorsque menacés par une cité rivale située au sud du Détroit elle construisit une flotte d’invasion forte de 150 navires tout en modernisant considérablement son armée avec de nouvelles armes à poudre. Les canons firent la différence lors des 13 batailles navales qui opposèrent Primaurbis à Cortoghia, et la victoire fut finalement écrasante. L’influence de la ville s’étendit aux côtes de l’ensemble de la baie et même vers l’extérieur.
A partir de – 1743, le rythme se ralenti, et l’Armillius s’agrandit doucement jusqu’à son apogée en l’an 37. Toute cette longue période de presque 2000 ans est remplie par des luttes intestines qui auraient pu annoncer un démantèlement de l’Empire mais qui au contraire le renforcèrent en introduisant de nouvelles institutions comme le Sénat et les magistrats destinés à protéger le peuple. La grande réunification opérée par Juliamo Remore en l’an 0 pour contrer les incursions barbares fut suivie par une longue campagne de conquête qui s’acheva par l’établissement de colonie et la construction d’un gigantesque mur au nord du Détroit pour le protéger. Cependant, ces colonies se révoltèrent en 354 et, soutenues par des chefs barbares, envahirent une fois de plus le nord de l’Empire, la rébellion réveilla d’anciennes rancœur et plongea tout le pays dans une guerre civile qui dura 120 ans et s’acheva lorsque chaque champs, chaque ville, chaque armée eut été détruit. Le pays était exsangue, et sans l’idée géniale du jeune empereur qui monta alors sur le trône de réveiller tout en s’assurant leur loyauté les habitants des provinces en envoyant les fameux inviatoris, il est probable qu’il ne s’en serait jamais remis. Au moment de la Jonction, l’ordre était revenu et la taille de l’Empire quoique bien inférieure à celle qui était la sienne à son apogée était redevenue plus que respectable.
La Jonction vint replonger pendant une courte période (environ 50 ans) le pays dans le chaos en effaçant de la carte 5 des 12 provinces, mais la situation fut rapidement maîtrisée par le pouvoir. Le mot d’ordre ne fut pas à la finesse mais à la destruction : les peuplades nomades de mage qui étaient apparues dans le sud du pays furent passées au fil de l’épée, et une ville Technologue jugée trop importante subie un siège durant de nombreuses années avant de se rendre. Finalement le peuple armillanais c’est très peu mélange aux autres et une fois la première surprise passée, il a conservé ses traditions et son organisation pré-jonctionelle.
Population : 43 millions d’habitants, exclusivement alchimiste étant donné qu’une véritable « chasse aux sorcières » est lancée contre les éventuels mages ou technologues. La population est à 67 % rurale, les 37 % autres se répartissant principalement entre les différentes capitales de région.
Economie : L’Armillius est très commerçant, même si la baie du nord abrite encore quelques repaires de pirates. Les principales ressources naturelles sont : la culture du blé et de l’avoine, des oliviers et la production de vin. La fabrication de tissu est également une industrie en pleine expansion.
Monnaie : Le diazzo, 240 diazzii = 20 diazzo = 1 linguoro
Quelques ordres de grandeur :
-Pain chez le boulanger : 8-10 diazziis
-Pistolet à poudre médiocre : 20 - 45 diazzos
-Passage du Canal : 40 linguoros
-Villa bourgeoise : 30 000 - 80 000 linguoros