A la demande de Magister, topic spécial pour le RP du Chat ! En cours de réécriture, donc, je vous poste ça avant d'avoir terminé, quand il y aura un peu plus de matière...

En attendant, on peut toujours faire un point sur les illus, les miennes étant sûrement toutes à remplacer, pour celles de Morgane, faudra regarder.

Edit : à refaire aussi, les illus de Hivrenuit, puisqu'il à changé de chara ! Ou alors on dit qu'il est déguisé en techno pour se fondre dans consortium...

Sinon, j'avais un grand questionnement à l'intérieur de moi-même : il faut préserver l'intériorité de Jack pour le fun, et sans doute aussi celle d'Alec. Comment faire ? J'ai pour l'instant choisi un point de vue plutôt extérieur, mais on pourrait aussi faire ça en point de vue interne à Alecsei, avec une lecture des pensées environnantes pour montrer le vide de Jack.

Voili voilou...

Je suis un peu à la ramasse là donc concernant les points de vue jvais y réfléchir et j'essaye de sortit un truc presque réveillé demain...

Pour les illus je suis pour entièrement tout refaire....Aucun de mes dessins n'est utilisable et pis le chara de Hivrenuit a en effet changé *maintenant à toi de voir si tu préfères lui garder son costume de borsa...*

J'hésite entre essayer de faire quelque chose de sérieux et partir sur un grand délire visuel à la Panty&Stocking avec des grosses trames colorfull.... *spas dit que j'y arrive maaaais bon*

Moi je dit, on peut faire un mix : du normal pour la vrai vie, et du colorful pour l'intérieur d'Alec. Pis d'autre part, je préfère autant qu'on prenne le new chara.

Sinon, voilà les premières pages de réécrites :


Malgré la bruine qui tombait incessamment du ciel grisâtre, les rues de Consortium étaient bondées, pleines d’une population chamarrée d’alchimistes, de mages et d’hybrides, trafiquants en tout genres et commerçants racoleurs. Le flot s’étalait bien au-delà des étroits trottoirs, forçant les grosses berlines cyberpolitaines à avancer au pas pour fendre sa masse compacte. Au milieu de la foule, comme perdu, avançait un mince adolescent blond, le regard hagard, les bras pendants. Il affichait une moue légèrement dégouttée, mais surtout ennuyée : l’inaction lui pesait manifestement, et d’autant plus en ce lieu où il n’était pas à son aise. Soudain, ses yeux tombèrent sur un petit garçon qui avançait tranquillement vers lui en mangeant une barbe à papa d’un rose flashi qui faisait presque sa taille. Son visage s’illumina, un large sourire étira ses lèvres, et il s’agenouilla au niveau de l’enfant. Il lui tordit alors brutalement le poignet, lui retourna une claque et s’empara de la friandise, tandis que le garçon assit par terre pleurait en se tenant la joue.

En mangeant, l’adolescent s’égara à nouveau dans ses pensées. Il marchait machinalement, droit devant lui, jusqu'à ce qu’au débouché d’une ruelle, un léger tintement ne lui fît tourner la tête. Un chat beige, avec un grelot autour du cou, venait de sauter au sol, et s’éloignait maintenant d’un pas tranquille. Brutalement désintéressé de la barbe à papa, il jeta dans le caniveau ce qu’il en restait, et suivi le chat. La clochette tintait régulièrement, et il suivait le bruit qui résonnait dans son esprit, s’enfonçant lentement dans la ruelle.

Une main se posa alors sur son bras, l’obligeant à lâcher le chat des yeux pour tomber nez à nez avec une femme, qui de but en blanc lui demanda :

« Et bien mon mignon tu te promènes tout seul ? Tu veux d'la compagnie ? »

La scrutant de haut en bas, il la vit plantureuse et vulgaire, trop maquillée et puante, trop habillée mais déjà nue. Il grimaça, le sexe, c’était sale… Et la clochette s’éloignait. Elle planta ses ongles carmin dans la peau blanche de son bras émacié.

« Ben tu pourrais répondre ! Non mais j’rêve… »

La femme n’eut pas le temps de finir sa phrase. Un poing s’écrasa durement sur son visage la projetant au sol. Elle hoqueta et essaya de se relever mais reçut un puissant coup de pied au creux de l’estomac. Alecsei se pencha et plaqua l’une de ses mains sur la gorge de la prostituée, enfonçant les doigts de l’autre dans l’orbite gauche de sa victime qui hurla. Il serra un peu plus, elle se tut. Il arracha l’œil qui baignait dans un hideux mascara, tirant sur le nerf optique qui résistait, et le regarda avec circonspection.

« Hum… »

Elle ouvrait et refermait sporadiquement la bouche, incapable d’émettre le moindre appel au secours. Le jeune homme balança son trophée sur le pavement et empoigna une pièce de métal abandonnée au sol. Il la leva au-dessus de lui et l’abattit avec force sur le crâne de la femme à deux reprises. Puis se redressa, constatant que son jean et ses chaussures étaient tachés de sang.

« pfff…Zazou va gueuler… »

Un bruit de pas derrière lui attira son attention, il tourna lentement son visages exsangue pour voir un homme blond, relativement grand, avancer vers lui. Le chat était parti… Il donna un vague coup de talon au cadavre mou de la femme gisant maintenant parmi les sacs à ordures qui décoraient de façon charmante l’endroit, et reporta son attention sur le nouveau venu. La démarche, l’allure, la façon de tenir son arme. L’homme respirait cet art du savoir-vivre qui était devenu l’apostolat d’Alec : le savoir tuer. En quelques secondes une multitude d’idées invraisemblables envahirent l’esprit du jeune homme. Maîtrisait-il aussi le savoir mourir – c’était toujours difficile de le savoir à l’avance…- ? Ses cheveux étaient-ils naturellement blonds ? Se rendait-il compte que son chapeau était trop grand pour sa grosse tête ? Et surtout…où était passé le chat ?

Les rencontres dans cette partie de Consortium étaient rarement amicales, et celle-ci ne fit pas exception. L’adolescent, en effet, avait face à lui un tueur alchimiste froid et sans pitié, qui en cette heure matinale avait déjà tracé une longue piste sanglante parmi les petits trafiquants traînant dans les bas-fonds du quartier. L’ayant surpris au détour d’une ruelle, il hésitait à faire demi-tour pour éviter l’affrontement ou à attaquer en premier, quand Alecsei avait levé la tête. Aussitôt, se sentant acculé, l’homme se stoppa et dégaina.

« Je sais pas ce que tu veux mon gars, mais tu vas te casser de ma route sans faire d’histoire. »

Alecsei, malheureusement, ne parlait pas un traître mot d’Astarnaïa, mais le ton et le flingue braqué sur sa poitrine ne lui laissait pas de doute sur l’idée générale. Il était au mauvais endroit au mauvais moment. Sentiment amusant au demeurant car largement partagé. Comprenant que l’homme était un professionnel, Alecsei se retourna pour lui faire face puis, décochant un de ses sourires qui lui donnaient des airs de crocodile égaré, pointa son index décharné dans le vide et d’un large mouvement de poignet désigna l’ensemble de la ruelle, tout en questionnant l’homme en Triev, sur le ton de la conversation :

« Vous n’auriez pas vu passer… Un chat ? »

Oui le chat…ou le grelot…ou les deux. Bref il voulait choper la ruelle du grelot dans le chat. Ou quelque chose comme ça. Le tonton flingueur ne sourcilla pas. Il ne devait donc pas parler Triev non plus… la conversation s’annonçait douloureuse. Alecsei soupira. L’homme releva légèrement la tête et leurs regards se croisèrent.

Le septemtrionin bondit sur l’occasion et pénétra l’esprit de son adversaire. Il prenait lentement, pernicieusement contrôle de son cerveau, de son corps. L’homme se raidit, il ne s’était visiblement pas attendu à avoir affaire à un mage thaumaturge et ses défenses mentales avaient été défaites les unes après les autres avec une efficacité et une rapidité somme toute draconiennes. La ruelle autour d’eux disparut progressivement, laissant place à un grand espace vide et noir.

Ici Alec comprendrait tout ce que ce type souhaiterait lui dire…Et surtout ce type comprendrait tout ce que le fou lui dirait.

« Bien, tu vas lâcher ton arme et me dire où est parti le chat, sinon je te jure que je te fais vivre une sympathique plongée irrémédiable dans ton subconscient, c’est un film assez hilarant tu verras. »

Prit au dépourvu, l’homme, Hivrenuit de son prénom semblait-il, s’effondra à genou en se tenant la tête entre les mains. Il comprit vite qu’il n’avait pas affaire à un simple détrousseur de prostituées, mais à un véritable psychopathe doté de pouvoirs mentaux effrayants. Tenant à la vie, il répondit évasivement, quoiqu’il n’en su rien :

« Un chat tu dis ? Je pense l’avoir vu partir… par là, en pointant un goulot plus étroit encore que celui dans lequel ils se trouvaient.

-Et le grelot ?

-Je suppose que le grelot était avec lui…

Alecsei se redressa, satisfait, et contempla le goulot qu’on venait de lui désigner. Il était à peine assez large pour un homme normal, mais avec sa maigreur, il devrait passer sans problème. Passant la tête au-delà de l’angle du mur, il susurra :

« minou, minou, où te caches tu ? »

Aucune réponse ne venant, il s’engouffra entre les deux hauts murs salis de poussière et de sang. Il y circulait effectivement sans encombre, mais il n’y avait pas trace du chat, et plus aucun bruit de clochette. L’endroit était sans issue. Alecsei approcha du mur qui bloquait sa route, posant l’une de ses mains sur les briques grisées, salis par la pollution des technologues, dessinant d’un doigt d’étranges volutes dans la suie. Il ne trouvait vraiment pas ça drôle. Un pigeon s’envola brusquement non loin de lui, lui rappelant qu’il avait faim. Il fit volte face et commença à progresser vers la sortie de l’impasse.

L’homme n’était plus là. Il regarda la prostituée affalée contre une poubelle et se demanda un moment si, bien cuite, elle serait consommable. Non, décidément il n’y avait rien à faire, cette perspective ne lui ouvrait pas du tout l’appétit. Il jeta un œil à l’artère passante qu’il voyait grouiller au loin, hésitant à retourner dans ce flot humain et bruyant, puis se tourna et avança dans la direction d’où le tonton flingueur était sorti.

Il marcha quelques minutes dans le calme, les poings enfoncés dans les poches de son jean, se perdant lentement en lui-même comme à chaque fois que ses voix faisaient silence un peu trop longtemps. Il butta contre quelque chose. Une jambe.

« Ha…joli ! Je sais pas qui t’as fait ça mais c’est du beau travail, quoi qu’un peu trop propre quand même… »

Il s'accroupit et fixa le cadavre de l’homme à qui appartenait la jambe. Un type barbu d’un certain âge, sans doute technologue. Il avait la gorge tranchée d’un geste sûr et sa chemise était inondée de sang. Sa langue pendait ridiculement hors de sa bouche.

Alecsei appliqua ses doigts sur la béance écarlate, il était encore chaud. Il se souvint du grand blond, de sa démarche et de son aisance avec les armes. C’était sans aucun doute son œuvre. Dans ce cas l’homme n’avait pas prit la fuite, il attendait sans doute quelque part le moment propice pour jouer de nouveau avec le jeune septemtrionin…Il se concentra quelques secondes, écoutant le vacarme effroyable des pensées alentour.

Une femme dans une cuisine, un couple dans un chambre, des hommes jouant au poker, un esprit froid et fermé, aux aguets…

Alecsei était vexé et en colère tout à la fois : on lui avait menti, on l’avait égaré, et maintenant on le traquait, comme un vulgaire gibier. Il se laissa tomber sur son séant, prenant appui sur ses bras, bascula sa tête en arrière, et parti d’un rire sombre et dément qui résonna dans la ruelle. Son rythme cardiaque augmenta, tous ses sens étaient en alerte. Trois ans d’hôpital psychiatrique n’avaient pas suffi à effacer ce pour quoi il était programmé : la mort. Il attendait maintenant le tueur de pied ferme. C’était moins bien que le grelot mais ça restait mieux que rien.

Le temps qu’il se calme, l’esprit n’était plus là. Avait-il fui ? Un tintement attira son attention. Légèrement différent du premier, mais qui dit grelot, dit chat, et qui dit chat, dit chat. Il se releva, et un nouveau sourire fendit ses joues. Il se concentra pour déterminer l’origine du son à travers les échos qui se répondaient. A droite. Il avança dans la direction d’un vieil immeuble délabré, poussa la porte rouillée, et fit un pas à l’intérieur. Le soleil entrant scintilla au sol sur une gouttelette écarlate. Du sang ? Le chat était blessé. Il se pencha et d’un index décharné cueilli la goutte puis la porta à ses lèvres. Le goût sucré confirma son intuition. Le son retenti de nouveau, depuis le fond du hall. Il toucha brièvement l’esprit de l’autre homme, il le vit dans les escaliers, portant le chat et le grelot. Il voudrait courir, le rattraper, mais il ne faut pas. Il voudrait savoir quoi faire, mais les voix dans sa tête restent silencieuses.

Il se redressa lentement, les idées plus confuses encore qu’à l’ordinaire. Il regarda avec haine le fond du corridor qui menait à l’escalier. Il ne savait pas qui était cet homme et ne pouvait pas se permettre d’aller ainsi vers un adversaire qu’il n’avait pas jaugé. C’était contraire à ce qu’on lui avait appris. Contraire à son formatage. Laissant sortir sa fureur, il broya d’un simple geste de main un porte-manteau tout en hurlant :

« Tu te planques, tas de merde ? »

Sporadiquement, par éclair, il sentait l’esprit du tueur, le voyait courir dans les étages, le chat dans ses bras. Soudain tout devint noir…

* * *

Jack s’éveilla dès la première sonnerie du téléphone, à 8h30 pile, d’un sommeil plutôt vide mais tout de même sympathique. Il se jeta sur le combiné avec empressement, tant la voix suave de son patron lui manquait, et un sourire niais illumina ses lèvres lorsque retentirent ces mots :

« Jack, tu te bouges, t’as une demi-heure pour être dans mon bureau, habillé et armé. »

En quelques minutes à peine, Jack est coiffé, habillé, caféiné, et il se rue gracieusement hors de chez lui, se vautrant au passage sur la marche qu’il avait oubliée, puis saute dans sa voiture. A 9h00 pétantes, il ouvrait la porte de Jackson, qui le salua chaleureusement :

« J’ai une mission pour vous Jack, on a manifestement un serial killer en ville. Il y a quelques jours un bateau, le Seaforce a défoncé un ponton aux Ranges docks, avec à son bord tout un équipage ainsi que les passagers tués. On a d’abord pensé à un accident du genre empoisonnement accidentel à cause de nourriture avariée, mais le fait qu’ils aient tous une large cicatrice au niveau de la gorge laisse plutôt penser à un assassinat. On avait pas encore de trace du meurtrier, mais un de nos agents civils vient de nous téléphoner pour nous prévenir d’un cadavre dans Consortium, la méthode est semblable quoiqu’un peu plus propre. Vous allez nous retrouver ce fou furieux et le ramener ici pour interrogatoire. Pas de question ?

-Vous pourriez répéter plus lentement ?

- Tu vas à Consortium, et tu nous ramènes ce type, c’est pas compliqué. Tu penses bien que sinon, c’est pas à toi qu’on l’aurait confié…

-Ah ouais…, Répondit Jack stupidement

-Tiens, voilà un plan du secteur, te paumes pas cette fois. »

Armé du bout de papier, Jack redescendit, démarra sa voiture, et lança une musique assourdissante qui suffisait à elle seule à démontrer qu’il n’avait plus eut d’échange avec un être humain depuis de nombreuses années. En arrivant sur le lieu du crime, un rapide coup d’œil circulaire ne lui permit de découvrir aucun indice, et il décida donc de se promener au hasard jusqu’à tomber sur le meurtrier. Au bout de 4 heures, enfin, il trouva un autre cadavre, à côté d’une porte d’immeuble entrouverte, il passa la tête et vit un grand échalas blond en train de piquer une crise de nerfs. Réajustant ses lunettes de soleil, il demanda :

« Il est à vous le cadavre dehors ? »

Le blondinet se tourna lentement, il avait du sang sur le jean et sur ses chaussures. Jack fronça les sourcils. Le blondinet répondit, dans un Astarnao approximatif :

« Je pas propriétaire du mort de dehors, lui être prit l’escalier »

Il avait du mal à s’exprimer, il devait être étranger… C’était toujours une source d’emmerdes les étrangers… Et il le prenait manifestement pour un con, cherchant à lui faire croire que le cadavre était mort en se prenant l’escalier… C’était vraiment pas crédible. A tous les coups c’était lui le tueur, c’est pour ça qu’il mentait et était taché de sang…

« Je avoir eu petit problème de parcours »

Ca se compliquait encore… De quel parcours parlait-il ? Avait-ce un rapport avec son pays d’origine ? Ou bien avec les traces de sang dans le hall ? Peut-être l’avait-il tué à l’extérieur et cherchait-il à le transporter à l’intérieur… Ou le contraire ?

Tandis que le cerveau de Jack sombrait dans les méandres de la perplexité, Alecsei élaborait son plan : il s’agissait d’envoyer le gros bras bodybuildé vers le meurtrier de la rue, et récupérer le chat. Il avait l’air suffisamment stupide pour marcher… Sinon tant pis, il les tuerait tous les deux…

« Sacha !
La voix s’éleva lentement, sombrement. La lumière l’envahissait, Néron était là, immense. Le jeune homme soupira, « ils » se manifestaient enfin, enfin « ils » lui apportaient une réponse !
- Sacha ! Il faut que tu partes !
-Mais, le chat !?
-Imbécile !
Psyché et Merlin restaient en retrait, silencieux, impassible. Ce n’était pas normal. L’ours poursuivit avec ire.
-Rentre chez Zazou, maintenant ! »

Alecsei s’effondra, la tête entre les mains, lorsque ses sens reprirent contact avec la réalité. Aussitôt, sortant de sa transe spéculative, Jack le mit en joue et décréta :

« Debout, les mains sur la tête ! »

ce RP est juste énorme!

je crains fort qu'il ne soit trop long, mais c'est jouissif à relire x')

*j'arrêtais pas de glousser en lisant Jack x'D*

last part, bien plus efficace, j'en ai un peu plus que 9 pages word en 14


Le chétif adolescent releva la tête, et aussitôt son regard s’illumina. Il tenta de se relever pour aller vers la porte, comme s’il n’avait jamais entendu l’ultimatum du policier, mais une balle dans la cuisse le cloua au sol. Ayant réglé ce problème, Jack jeta un coup d’œil dans son dos pour voir ce qui avait pu distraire son tueur étranger, et il vit. Trois baraques, une en blouse, deux costards armés en retrait. La blouse commença :

« Bien le bonsoir monsieur, Alec. Alec, ne t’inquiètes pas, je vais te ramener à la maison, tu n’as rien, écoutes, ne les oublies pas, fais comme je te l’ais appris, vas « les » voir. Ils s’auront t’apaiser, te dire que tout va bien… »

Sur un geste de sa part, ils levèrent les mains.

« Monsieur, j’aimerais vous montrer ma plaquer, mais au risque de me faire trouer une fesse je préfère vous laisser fouiller dans ma poche, si vous le désirez. Nous appartenons aux autorités de l’OMCU et nous sommes venus récupérer ce sujet. J’ai toutefois l’immense regret de vous informer du statut secret de cette opération. Votre patron, compréhensif, a décrété qu’il laissait ous notre autorité supérieure cette affaire. Je vous prie de comprendre que les affaires de l’OMCU sont d’importance capitale, nous sommes donc obligés de vous retirer l’affaire. »

Jack sourit à la mention de son patron. Si c’était ce que voulait Jackson… Néanmoins il ne quittait pas des yeux le tueur blond qui lui semblait bien nerveux. Dans le silence tendu de la pièce, un grondement léger se mit à résonner. Jack tourna la tête vers la cage d’ascenseur d’où venait le bruit. Le grondement s’amplifia, se doubla d’un claquement sec de câble rompu, et tout à coup une explosion formidable noya la pièce dans la poussière lorsque l’ascenseur se fracassa au sol. Un miroir se détacha du mur, le faux plafond fut soufflé, et au milieu de la confusion générale, Hivrenuit jailli de la cage d’escalier en hurlant :

« Le blondinet est à moi ! »

Puis, « ding », les portes d’ouvrirent en grinçant, et le chat en mauvais état sortit de la cage d’ascenseur éventrée. Se désintéressant de tout le reste, Alecsei se traîna vers lui, et le saisit entre ses doigts osseux. Il n’avait pas de grelot… La colère, de nouveau…

« Où est-il !? »

Tout cela fatiguait Jack, il ne comprenait plus le peu que son cerveau avait suivi, il fallait simplifier tout ça. Il tira dans le tas, dégomma le chat, blessa l’un des gros bras à l’épaule, et…. Sombra dans les vapes. Le savant en blouse blanche l’avait assommé à coup de semi-automatique, puis il mit en joue Hivrenuit, imité par ses deux gardes du corps.

« Qui es-tu ? »

Il s’avança lentement de quelques pas, son regard passant de l’homme à Alecsei qui caressait doucement la bête morte.

« Alec, le chat est mort, tu veux le grelot, c’est ça ? Monsieur, laissez moi prendre ce grelot, et après on va gentiment parler. Que voulez-vous à ce jeune homme ? Il a fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Il a été témoin de quelque chose qu’il ne fallait pas ? »

Il tendit la main, et ramassa le grelot que Hivrenuit avait laissé tomber en surgissant dans la pièce. Aussitôt, profitant de ce que le professeur détournait le regard, l’homme se saisit d’un fumigène à sa ceinture et le jeta au sol, puis il couru vers la porte, dans le but de s’éloigner assez pour pouvoir nettoyer tout ce bordel à coup de gaz toxique. Passé un premier moment de surprise, les gardes du corps vidèrent leur chargeur au jugé, et tandis que Hivrenuit pensait pouvoir enfin s’échapper, une balle perdue vint ricocher sur une ampoule à sa ceinture. La fumée se mêla d’un gaz bleuté, les poumons s’enflammèrent, et tous comprirent qu’il n’était plus temps de réfléchir : une seule chose importait désormais, c’était de fuir vite, et loin.

Alecsei, redevenu machine à tuer, abandonna son chat et se redressa sur sa jambe valide. Des débris se mirent à flotter dans toute la pièce sous l’action de son psychisme débordant. Il commença à avancer vers la voix de Zaihan qui l’appelait et tentait de le calmer. Il le trouva et se cramponna à son bras. Dans sa tête, Néron, Merlin et Psyché se moquaient de lui, il lâcha prise. Le tenant d’une main, le professeur ordonna un repli général aux gorilles qui le couvrait. Courant à moitié, ils trouvèrent la porte à tâtons et s’enfuirent en toussant dans la camionnette du docteur.

Pendant ce temps, Jack reprenait ses esprits, et, suivant le mur pour ne pas se perdre, il reprit la recherche du blond. Sa gorge le piquait affreusement, mais il ne pouvait pas se permettre de laisser de telles considérations bassement matérielles affecter sa mission. Soudain, son cellphone hurla, et la voix de son patron avec

« T’en es où !? »

Sa main tomba alors sur quelque chose de mou. Aussitôt, la chose se retourna, et lui envoya un coup à l’estomac qui le remit au sol. Sonné quelques secondes, il se reprit bientôt, et suivi son agresseur qu’il rejoint au niveau de la porte. Persuadé d’être tranquille, Hivrenuit s’était en effet accordé une courte pause pour souffler, et bien mal lui en prit : il tomba assommé au pieds de Jack.

Ce dernier reprit aussitôt son cellphone, qu’il avait oublié de raccrocher.

« Alllllllllo, hurla Jackson pour la seizième fois dans le combiné.

- Mission accomplie, chef, il gît à mes pieds !

- Bien, je vous envoie une voiture, annonça-t-il, soudain calmé.


Pour la fin on laisse comme ça ? Ou une conclusion au commissariat ?

hum!

je suis assez d'accord pour qu'on s'arrête là dans la chronologie
CEPENDANT
je me pose concernant le texte en lui-même : est-ce qu'il est compréhensible par quelqu'un d'extérieur au forum ?
Il y a une abondance de personnages, ayant tous des facultés et statuts dont le lecteur n'est pas explicitement informé, ils ne sont pas vraiment décrits et l'action est extrêmement embrouillée, même pour quelqu'un qui connait les persos. D'autant plus que la narration subit une alternance de points de vue parfois déroutante.

...bref, je vais prendre le temps demain de relire tout ce RP à la suite, pour me rendre compte de sa cohérence globale, et pour essayer de me mettre dans la peau d'un lecteur qui découvrirait tous ces personnages en même temps...

...et après je ferai un 2e rapport de lecture, voilà! x')