Elle errait comme une âme en peine sur les quais, trainant sa masse corporelle avec découragement. Le remous des vague, le claquement de ses talons sur les taules d'acier froides et le vent salé qui s'engouffrer dans ses cheveux. C'était pareil à cette époque sur le superbe Zenith, ses pas toujours précéder des siens... Comme si il voulu la protéger même là où elle était en sécurité. Puis un soudain retour à la réalité, n'importe quoi lui rappelait cette époque, elle était fatigué de subir et de ne plus pouvoir agir, de ses geste las, de ses prises de position évasive.. Il fallait faire quelque chose mais quoi ?
Il lui restait tellement à faire, tellement à accomplir, elle voulait tout changer, que les siens l'admire comme l'on admire sa mère. Puis une pensée alla vers Daphné. Cette pourriture de PBSP lui avait déjà cramé la moitié du cerveau sans parler de son comportement antisociale. La berceuse qu'elles aimaient l'une comme l'autre passa en boucle dans sa tête... encore... et encore... Un vent frais la rappela de nouveau à la réalité et instinctivement elle releva le col de sa veste pour couvrir son cou. Les mains dans les poches, les épaules légèrement replié sur elle-même et son esprit toujours échoué dans ses pensée.
Elle cru entendre un léger échos à la suite de ses pas mais n'y prêta pas plus attention.
La sirène d'un navire retentit au loin, le son grave et particulier des gros paquebot ou bâtiment militaire résonnait tel un orgue dans le silence de la nuit, une unique note puissante. Un frisson parcouru tout son corp, ainsi qu'un semblant de souvenir, ou plutôt ce genre d'effet de déjà vue, oui c'était bien le même sentiment que son premier départ sur le porte avion. Elle revoyait presque l'immense tour de contrôle et les mouette virevoltant autour de celle-ci, criant sur l'immense navire des injure moqueuse de leur couinement désagréable... De nouveau le retour difficile à la réalité, une sorte de vertige la saisit et dans un excès de désespoir elle crut que la carapace qui entourait si bien ses sentiments aller se rompre une nouvelle fois, que ses jambe plieront sous le poids de sa peine et qu'elle finirait par sangloter ici, à pleurer et à maudire toute la terre, maudire ceux qui ont disparut, ceux qui vont disparaître, se maudire elle-même. Ne rien montrer aux autres, guérir se chagrin seul pour conserver son image forte et inébranlable devant les autres, calmer une blessure qui ne pouvait cicatriser. Elle la panser dans son coin, la raccommodant ça et là... Ses larmes finirent par remplirent ses yeux, c'est au moment propice, là ou toute sa détresse aller éclater, quand ce poids ce libéra enfin de ses épaule qu'elle sentit une présence proche d'elle. Elle retint alors ses larme dans effort titanesque qui rendit la blessure infiniment plus difficile à supporter, plus lourde encore que lorsqu'elle croyait s'être libérer, comme un prisonnier qui se croit libre mais qui part en direction de la potence.
C'était encore elle, cette espèce de pauvre fille bruyante et désagréable, d'une voix agressive et noué par sa gorge emplit de larmes, elle tenta de la renvoyer, mais rien à faire... La conversation suivit son cour et petit à petit la sombre repris le dessus sur ses émotions qu'elle ne laissa pas paraître. Elle redressa son dos et repris cette air froid et fier qu'on les gens de sa race. Elle ne faisait pas attention à ce qu'il se passer autour d'elle, c'était comme-ci elle était spectatrice de sa propre personne, quelqu'un parlait à sa place mais c'était tout de même elle, un regard extérieur plus qu'effrayant...
Un Vent violent et chaud la scella enfin à son enveloppe charnelle, une invocation ? A peine revenu de ses émotions qu'un chien d'une taille respectable, ou plutôt une bête ressemblant à un chien, entièrement recouvert de flamme, laissant crépiter derrière lui la matière sur laquel il venait de poser la patte poussa un hurlement bestiale, réchauffant tout autour de lui l'air frais qui se transforma en un nuage de fumée légère.
Bizarrement un soudain intérêt s'éveilla en elle, c'était une invocatrice comme Alicia et ne croyant qu'en la puissance des armes cyberpolitaines elle devait s'informer sur les faiblesses et les puissances de ce genre de personnes si jamais cette « Isha » se retournerait contre elle.
- Oh ! Pas mal ! Tu peux m'accompagner si tu veux. On est plus proche de chez moi, tu peux passer la nuit dans mon appart et je te raccompagnerait demain ?Ce soudain virement d'intérêt allait sans doute paraître suspect,sans parler des encouragements forcés mais elle n'avait rien à perdre, si la conversation s'éterniserait de nouveau elle la planterai là...
[HRP je suis sur l'illu, mais spas joyeux x') ]