Louison d'Haut-Larosée
Messages : 42 Date d'inscription : 07/03/2010
Age du Personnage : 30 ans Alignement: Loyal Neutre Classe - Fonction: Mage élémentaliste de terre
| Sujet: À Vervain, magasin de Louison d'Haut-Larosée [libre] Mer 8 Aoû - 21:35 | |
| - Musique d'ambiance du magasin - L’exubérance et la luxuriance qu’a significativement le baroque de la baraque à l’étendard d’Haut-Larosée ont été longtemps sujettes de disputes dues à l’esprit opiniâtre de la grande dame qu’on se devait d’appeler sa duchesse de Rose-Terre, et certainement pas Louison. En effet, celle-ci a dû se contenter à ses débuts d’un maigre emploi dans une boutique de chapelier chez un certain Léonid Fontanel qui s’était passionnément attaché à la grande blonde qui n’avait pas été encore assez vieille pour en dévoiler toutes ses aigreurs. Mais elle y trouva son bonheur et surtout une passion pour la vogue, comme elle disait, c’est-à-dire la mode. Léonid était attaché certes, mais surtout pas épris d’amour puisqu’il la considérait comme sa fille ; lui, ne fréquentant rien pouvant lui accorder une descendance. Elle l’aimait fort bien. Mais elle fut alors ravagée lorsque ses soixante ans tout juste sonnèrent et qu’il fut piétiné à l’ouverture de la nouvelle collection de la très imposante maison d’en face : celle de Marie-Louange Bouchemont. La rancœur aux côtes et les clefs en main, elle s’allia avec les boutiques aux alentours pour battre la maison ennemie aux vitres décorées qu’elle pouvait apercevoir chaque matin. Euristide Guipre le brodeur, Servane Magne-Carsac la mercière spartiate et le vieux Foulques Dolvence le sertisseur-bijoutier, s’associèrent avec la grande blonde pour créer la première association d’artisans contre les grands magasins (AACGM). Mais cela ne durera pas, le vieux Foulques succomba à une pénible maladie, Servane partit et fut employée en face car elle ne s’entendait plus avec Louison qui s’aigrissait de jour en jour ; seul le timide Euristide lui restait fidèle. Mais Louison fut victime de son succès. Incarnant elle-même l’image de son magasin, sa présence progressive dans les soirées mondaines lui permit de promouvoir son talent et ses idées parfois farfelues qui se métamorphosaient en pièces fétiches que toutes les castes s’arrachaient. Elle donna pour la première fois naissance à un magasin pluriculurel et multicaste qui voguait dans un vent de nouveauté, et ceci en dépit des Bouchemont. Aujourd’hui le magasin vert-de-gris a bien l’ampleur de quatre ou cinq pâtés de maisons rivalisant avec l’établissement pourpre et rouille des Bouchemont de taille équivalente. Chaque matin Louison fait son habituel parcours de magasin pour vérifier si toutes ses instructions du jour et de la saison ont été respectées. Son parcours terminé, elle a coutume avec Euristide son majordome de jeter un coup d’œil « bienveillant » du haut de son balcon d’intérieur, à la lumière des toits vitrés, vérifiant si tous ses employés sont correctement vêtus, ou si elle doit aller féliciter les canailles Chrislain Lageslaire et Nil Lutescens ses vendeurs favoris. Ensuite, elle se balade dans les allées pour s’occuper des clientes fidèles et des acheteurs indécis. |
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