Ici Zack / Maxine x)
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Nom : Shwarin
Prénom : Yhuk’ta
Age : 78 ans
Date de naissance : 29 février 179

Nation d'origine: Kwanaï
Caste : Mage
Classe : Invocateur
Lieu de résidence à Range Harbor : Habiltas (près de la Lisière).

Métier / Rang Social : marchand d’objets magiques, talismans.

Description physique : Yhuk’ta est un homme globalement…petit. Du haut de son mètre soixante-quatre, fort de ses quarante-neuf kilos, il ne fait pas franchement peur. D’autant plus que son visage ridé et son dos courbé trahissent le poids que le temps fait peser sur ses épaules…mais ses yeux noirs brillent encore d’un éclat ironique plein de vie, et son esprit est encore vif. Ses cheveux, plus blancs que gris, sont fourrés de plumes et autres colifichets, et il porte des tenues résolument exotiques, dans le style ‘peau rouge’ : au premier abord, c’est simplement une sorte de vieil indien traditionnaliste au caractère bourru ; mais l’œil attentif percevra dans sa physionomie les traces d’un lourd passé. Dans ses yeux la douleur devenue sagesse, dans ses mains parfois tremblantes l’expérience et la force déclinante, dans son sourire hésitant la marque mystérieuse d’un secret.

Description psychologique / caractère : Tantôt vieil indien fumant tranquillement un calumet pendant sa méditation, tantôt guerrier redoutable capable d’invoquer d’impressionnantes créatures, personne ne sait réellement qui il est. En réalité, il entretient soigneusement sa réputation d’invocateur surdoué pour qu’on le laisse fumer son calumet en paix. Il aime aussi jouer les vieux emmerdeurs et donner des leçons aux ‘jeunes d’aujourd’hui’, toujours avec une pointe d’ironie, mais sans ménagement. Il soigne aussi son côté folklorique d’Indien. En fait, il construit son personnage comme un rôle et s’amuse avec les différentes facettes.
Au fond, c’est un être qui peut être patient et attentif avec ceux qu’il aime, il est aussi très attaché aux traditions de sa contrée d’origine. Il est, ainsi qu’indiqué ci-dessus, peu compatissant envers les jeunes cons (de 15 à 30 ans), et peut même se montrer extrêmement caractériel…mais il se transforme en papi gâteau en présence d’enfants plus jeunes et endosse alors le costume du vieil indien raconteur de légendes. Quant aux autres adultes, il les traite (à peu près) normalement...mais il semble que son âge (infini ?) lui donne une hauteur par rapport aux autres, d’où son attitude et son expression souvent ironiques. Plutôt solitaire, on ne lui connaît pas d’ami proche, à part son djinn ; mais à la limite il s’en fout.

Aptitudes / Points forts - Limites / Points faibles : Yhuk’ta Shwarin est un magicien qui a encore de beaux restes. Son niveau de maîtrise magique est incroyablement élevé. Étant donné son métier, il a accès à nombre d'objets magiques pouvant lui fournir un surplus de puissance. De plus, son djinn a développé avec le temps des pouvoirs d'invocateur avancés. Il a aussi une expérience du point de vue stratégie et tactique (ayant été guerrier). Il est psychologiquement inébranlable, ayant vécu de nooombreuses années sur cette terre, on peut dire qu'il a tout vu, tout connu, tout supporté, et qu'il a atteint cette sagesse stoïque que seule l'expérience peut apporter.
Mais Yhuk commence à se faire vieux (il redoute l'approche des 80 ans), sa force physique décline, il défaille parfois. Il perd en puissance pure, en précision, en efficacité. Il sent son corps se déliter peu à peu. Et tandis qu'il prend conscience qu'il ne vivra pas éternellement, quelques fantômes de son passé, quelques vieux regrets, des souvenirs qu'il croyait perdus, viennent hanter ses nuits.


Histoire :
Je m'appelle Yhuk'ta Shwarin. Né F'talik. Dans ma tribu, le nouvel adulte prend un nouveau nom, j’ai choisi celui de Shwarin – signifiant séisme – quand j’ai eu seize ans.
Aujourd’hui j'ai soixante-dix-huit ans. J'ai beaucoup vécu.

Je suis né sur l'île Aïn'rê, au large du Kwanaï. C’est un territoire minuscule, complètement isolé du reste du monde. Les continentaux ont accepté de nous laisser vivre en paix, et peu de bateaux transitent par nos ports. Maintenant que j’ai vu le monde, je peux affirmer que j’ai passé ma jeunesse au sein d’une société que l’on qualifierait de primitive, archaïque. Mais je fus heureux avec eux.
Pendant mes trente-et-une premières années, j’ai mené une existence conforme à la tradition. Mon père, chaman, m’a enseigné ce qu’il savait. Ma mère, conteuse, m’a raconté ce qu’elle rêvait. Mon maître, guerrier, a fait de moi un homme. J’ai appris à me battre, à apprivoiser la magie en moi. J’ai appris à aimer.
Mon épouse s’appelait Aqnaïa. C’était une femme superbe : des courbes généreuses, un air doux. Elle me donna quatre beaux enfants. Deux garçons, deux filles. Je ne sais pas ce qu’il advient d’eux désormais. Ils ont leur vie, quelque part sur cette planète. J’espère qu’ils sont heureux.
Trente-et-un de mes printemps s’étaient déjà écoulés, quand je décidai de quitter Aïn’rê. Pourquoi ? J’avais envie de découvrir le monde. Un navire mage venu du continent avait un jour fait escale sur notre île, j’avais discuté avec les marins, ils m’avaient parlé de contrées fabuleuses et de peuples étranges – alchimistes et technopolitains, les appelaient-il. Je voulais voir ces mystères de mes yeux.
Je confiai mon épouse et mes enfants à l’un de mes plus fidèles amis, qui fut honoré d’agrandir ainsi son foyer ; puis je m’embarquai sur le navire des mages.
J’ai ensuite mené une destinée mouvementée, entre violences et tendresse. Certains visages se sont peu à peu effacés de ma mémoire. De nouveaux s’y sont gravés. J’ai eu des ennemis, des amis, des amours, des haines. Beaucoup d’indifférence. J’ai découvert d’autres mondes, j’ai eu plusieurs vies. Vous seriez étonné de voir tous les individus différents que j’ai été.
Mais, depuis dix ans, je reste le même. Je me suis finalement installé quelque part. J’ai une petite boutique d’objets magiques – principalement des talismans dont je puise le secret dans les enseignements de mon père – qui se situe dans Habiltas, à Range Harbor. Cette ville métisse est l’endroit idéal pour voyager sans aller loin – j’aime son hétérogénéité. Je m’amuse en observant tous ces êtres différents qui s’entrecroisent dans les rues. Je souris aussi quand je vois de jeunes gens inconséquents qui attendent vainement que la vie leur tombe dessus. Ces imbéciles n’ont pas encore compris qu’ils doivent construire leur destin. Avant, j’essayais de leur expliquer…mais ils ne comprennent rien à rien, c’est agaçant. Je n’ai plus la patience. Alors je leur ferme le clapet – pour qu’ils parlent moins et réfléchissent plus.
Ça amuse beaucoup Tsantza. Ah ? Je ne vous ai pas encore parlé de Tsantza ? Honte sur moi. Tsantza est mon djinn, c'est aussi mon meilleur ami. C’est une tête réduite. Une sorte de visage sans corps qui a la capacité de parler, le plus souvent pour dire des obscénités. Il était nettement moins grossier avant que l’on ne quitte Aïn’rê, mais il avait déjà en germe quelques penchants licencieux, qui s’épanouirent amplement au cours de nos diverses tribulations. D’ailleurs, quand j’y pense, il est étrange qu’un être qui ne possède pas de sexe puisse en parler autant ! Héhé…
Il y a une dernière personne dont je dois vous parler : Satinka. Elle, c’est…l’un des visages que ma nouvelle vie a gravés en moi. Un visage qui parfois toque à ma porte le samedi matin, un sourire au coin des lèvres…
Mais assez parlé de moi…vous êtes qui, vous, au juste ?

Character Sheet (illustrations - pour ceux qui souhaitent dessiner leur personnage) :

Validé !

*C'est beau l'auto-validation x')*