Sirius Perlebrume, Chevalier Invocateur de l'Ordre d'Elshaana
Nom : Perlebrume
Prénom : Sirius
Âge : 38 ans
Sexe : Masculin
Date de naissance : 4 décembre 219
Nation d’origine : Magisteria, Terres Froides de Maakylmä
Caste : Mage
Classe : Invocateur
Lieu de résidence à Range Harbor : Citadelle de l’Ordre
Métier/Rang social : Chevalier de l’Ordre/Héritier du seigneur Hyéronimus
Description physique :Sirius mesure 1m83 pour 90 kilos. Il a les yeux bleus, la peau bronzée, et des cheveux platine coupés ras sur les côtés, tressés à l’arrière du crâne. Sa constitution physique est robuste et il porte une cicatrice en forme de « X » sur le front. Ses deux avant-bras présentent les tatouages rituels des invocateurs de son clan ; outre le fait qu’ils valident la théorie et la pratique de l’invocation, ils symbolisent également la force et la discipline, les valeurs de la famille Perlebrume.
Il est vêtu d’un harnois d’acier complet bordé de flammes d’or sur champ d’émeraude, enveloppé dans une longue cape grise. Quelques gemmes viennent ornementer l’armure, et les armes de Maakylmä sont gravées sur l’épaule gauche. Il porte son matériel d’invocation comme des trophées qu’il a intégrés un peu partout à son armure et à lui-même (la plume bleue du Kairos se trouve dans ses cheveux).
Il possède une grande épée d’os dentelée dont la garde est sertie par une émeraude.
Mangeterre, Dragon Tunnelier
Description psychologique/Caractère : Sirius fait preuve d’une volonté implacable pour obtenir ce qu’il souhaite. Réaliste et pragmatique, il fait peu de cas des idéaux utopiques et des théories abscondes ; seuls comptent pour lui l’action et les résultats effectifs qui en découlent. Avant toute chose, c’est un homme qui admire la volonté de l’esprit, la responsabilité, la force du corps et la passion qui brûle les cœurs. Prudent et calculateur, il fait preuve de beaucoup de respect envers ses supérieurs et ne remet jamais en cause l’autorité, mais il écrase sans pitié la moindre velléité de défi ou de rébellion.
Sirius pense que ce sont les dieux qui lui ont accordé la maîtrise de la magie, ce qui fait de lui l’un de leurs élus. Cet Ylpeä orgueilleux s’estime imprégné d’une supériorité naturelle envers ceux qui ne pratiquent pas la magie. Pour lui les Technologues sont des créatures ignorantes, dotées d’un esprit individualiste limité et débile ; il abhorre les Cyberpolitains qui, par leur technologie avancée, pensent qu’ils sont l’égal des dieux, ce qui est un blasphème. Par contre, il voue une grande curiosité à l’alchimie qu’il considère tout simplement comme une forme de magie inconnue. Malgré cela, Il a une affection particulière pour les métis car il voit en eux un double miracle : le don de la magie d’une part, et la survie de ce don malgré la nature à moitié pervertie de l’élu.
Sa foi extrême est tempérée par sa conscience et la crainte qu’il a de décevoir les dieux en outrepassant ses privilèges.
Tête-Tranchante, coureur olympique
Aime/N’aime pas :Sirius aime sa famille par-dessus tout : sa famille et son pays également dont il défend jalousement les valeurs. Il apprécie le raffinement, sans toutefois tomber dans le précieux. Avides de contes et de nouvelles connaissances, il prend un immense plaisir à écouter bardes et savants et peut passer des heures entières à s’inspirer en contemplant la beauté de la création. Il aime aussi les festins et les bagarres qui suivent, la bière, les demoiselles aux gros seins, coucher avec plusieurs, la fleur d’oranger, le feu, les miroirs, tout ce qui est vert, et le mauvais temps.
Il déteste les tricheurs et les dragueurs, les faux artistes et les prétentieux. Les bestioles qui rampent avec plusieurs pattes le rendent hystérique et les passages étroit anxieux. Il n’aime pas l’agneau et l’estragon, pense que les chats sont des descendants du Mal et déteste lorsque les horaires ne sont pas respectés.
Aptitudes/Points forts : Sirius aime prendre en charge les choses et adopte naturellement une position de leader ; il excelle à concevoir des plans d’action et fait preuve de beaucoup d’assurance. Ses paroles sont à prendre au pied de la lettre; c’est donc une personne en qui l’on peut avoir confiance car son discours n’est pas biaisé par des arrière-pensées.
Il possède une force physique et une adresse martiale inhabituelles pour un mage, dont il est jaloux et fier. Cette particularité a un avantage indiscutable en combat, parce que ces ennemis s’attendent à voir fondre sur eux les créatures plutôt que leur maître.
Ogre des Mers, piscivore
Limites/Points faibles : Sirius fait parfois preuve de trop de rigidité et bien peu d’attention ou de prévenance ; il lui arrive également de maintenir un raisonnement froidement logique là où une preuve de compassion aurait été la bienvenue.
Bien qu’il souhaite acquérir de grands pouvoirs et invoquer les plus puissantes créatures qui soient, cette ambition est limitée par sa haute constitution physique et son adresse au combat. Ainsi, il utilise d’avantage ses créatures comme des auxiliaires, alors qu’il porte le coup de grâce à ses ennemis.
Histoire : Sirius est né sur les Terres Froides de Maakylmä, en la demeure de Hyéronimus Perlebrume et de son épouse Nayasha. Le jeune Ylpeä a reçu une éducation et une formation militaire dignes de son clan, qui faisait et fait toujours partie des plus belliqueux du pays. Très tôt, il fut initié à l’art de la stratégie et du combat par son père, qui nourrissait de grands espoirs quant à l’avenir de son fils. Épuisé toujours, endolori parfois, le jeune garçon trouvait du réconfort dans la fierté de son père mais, surtout, lorsque sa mère qui lui contait de nombreuses histoires sur le monde extérieur, les curiosités qui s’y trouvaient, ses dangers, et les merveilleuses choses qu’il avait à offrir.
Glutospore, pollen soporifique
Lorsque Sirius eut 5 ans, son père l’emmena en promenade et lui proposa un jeu : s’il retrouvait son chemin à travers la forêt, il aurait alors le droit de s’asseoir sur ses genoux au banquet du soir, ce qui était un honneur pour l’enfant. Sirius pensa aussitôt à ce que son ami Andreas, de deux ans son cadet, lui avait raconté une semaine plus tôt, lors d’une rencontre amicale entre son père, Jonne Stålstyrka, et le seigneur Perlebrume. Son camarade lui avait affirmé que c’était à l’issue de ce même genre d’épreuve qu’il avait rencontré son djinn, un loup roux magnifique aux crocs d’acier. Quelle ne fut pas sa surprise de retrouver son chemin avec une aisance remarquable, sans toutefois obtenir son familier ! Troublé, pensant dans son petit cerveau de cinq ans, qu’il avait raté l’épreuve et contrarié son bien-aimé père, Sirius s’enfuit à toute allure dans la forêt. Sanglotant et suppliant les dieux, il ne vit pas la petite créature volante devant lui, et se la prit en pleine tête. La bataille dura dix bonnes minutes, composée exclusivement de coups de griffes, de mordillages, de gesticulations compulsives, de cheveux roussis, « Nooon ! » et « Á moiiii ! ». Lorsque Sirius, au bout d’un combat épique, parvint à immobiliser le monstre à bout de bras, il découvrit une vouivre infernale : un dragon miniature de la taille d’une buse avec des écailles rouges et des yeux orangés. Réalisant vite qu’il avait dû déranger la bête sur son territoire, il tomba dans le cliché, et tenta de l’amadouer avec des morceaux de viande séchée, qui finissaient de s’affiner au fonds de ses poches. Le hasard n’existe pas, et il n’est pas difficile d’imaginer la joie du garçon lorsqu’il réalisa ce qui était en train de lui arriver. Tout heureux, suivi de près par la vouivre, il se dépêcha de retrouver son père. Ce dernier, surpris de constater que son fils avait vu un rite initiatique là où lui ne pensait qu’à se promener, le félicita longuement. Le banquet du soir fut source de joie, de beuveries, de cris et de vaisselle cassée, car le dragon avait son caractère bien à lui et tentait de manger tout ce qui lui passait sous les yeux : viande, choux farcis, chats enragés, pieds de chaise, bougies, casques etc.
Terreur, Vouivre Infernale
L’enfant fut placé sous la tutelle des grands invocateurs du clan, et reçu rapidement les marques témoignant de son pouvoir. Il surprit ses instructeurs car, là où les invocateurs de son clan laissaient toute la besogne à leurs créatures, lui agissait de corps avec eux. Bien que cette stratégie limitât son pouvoir magique, il parvenait à surmonter n’importe quel obstacle.
L’enfant grandit et se forgea une réputation de maître tacticien à travers les raids et les escarmouches auxquels il participait. Lorsqu’il eut dix-huit ans, il accompagnât son père lors d’une mission inter-clans très risquée pour abattre le dragon des mers qui coulait les navires côtiers. De nombreux guerriers rendirent l’âme ce jour-là mais, finalement, le monstre fut défait. Ce ne fut pas Sirius qui terrassa la bête, mais ce fut lui qui fut le plus hardi à la défier. Ce fut lui qui osa maintenir ses positions face au torrent de feu, ce fut lui qui exhorta ses compagnons à tenir bon, alors que les liens qui emprisonnaient le dragon commençaient à se rompre. Certes il eut la deuxième place lorsque la créature de légende rendit son dernier souffle, mais tous les chefs de clan s’accordèrent à le laisser choisir son butin en premier. Sirius n’avait nulle envie de cornes ou de dents, pas plus que d’écailles ou de nageoires ; il visait un tout autre objectif, les os. Les os des dragons sont indestructibles, même après leur mort, c’est pourquoi, avec l’aide de puissants télékinésistes, il se fit tailler une grande épée dans la clavicule du dragon des mers. Sirius obtint ainsi l’arme de légende qui ferait plus tard sa renommée : Vodekan, la Mordeuse, la lame qui tranche les os, perce le métal, et fait éclater la roche.
Le Dragon des Mers avec les restes duquel Sirius a conçu Vodekan
Pendant quelques années, Sirius écrasa des ennemis par douzaines et dompta de nombreuses créatures. Son surnom de « Maître des Bêtes » était murmuré avec respect et envie à travers tout le Magisteria mais, malgré cela, il n’était toujours pas satisfait. Maakylmä ne pouvait plus le contenir. Il en voulait toujours plus, avide de connaissances et de nouvelles expériences, excité à l’idée d’affronter de nouveaux dangers ; son vœu le plus cher, disait-il, était de suivre sa gloire jusque-là où elle n’était pas connue, et de continuer encore. Son goût de l’aventure le tenaillait, les merveilles au-delà de sa terre natale l’attiraient tels les chants doucereux des sirènes.
Golem Quetzal, inébranlable
Le seigneur Perlebrume n’était pas dupe, il savait son fils différent des autres Ylpeä et connaissait ses penchants ; Sirius n’était pas fait pour rester enfermé chez lui, il était fait pour la lumière du soleil, quand bien même devrait-elle le consumer. « Il n’y aura nulle tombe pour lui dans les Terres Froides », pensait-il souvent. Déjouant tous les pronostics, Hyéronimus lui donna sa bénédiction lorsque Sirius voulu partir. Il y eut beaucoup de larmes versées ce jour-là mais sa famille l’aimait ; et pour eux, seule comptait la voie qu’il avait choisi de suivre. Le clan des Perlebrume donna une grande fête ce jour-là, car leur champion partait à la rencontre de sa destinée.
Le Kairos, Aeddan de Sirius