Drapeau :



Situation Géographique :



Caste : Mage

Langue : Dialecte Ylpeä entre eux, et l'Astarnaïa en général. Toute la population parle couramment les deux. Les villes ont deux noms : un nom astarnao et le nom donné dans le dialecte.

Capitale : Mont-de-Pierre (Kvikr)

Adjectif désignant les habitants : comme aucun nom Astarnao n'existe pour désigner ces habitants, on a repris le terme dialectique « Ylpeä», littéralement « fiers ». On les désigne cependant plus souvent comme «ceux des Terres Froides »


Géographie, climat, paysage :



Presque intégralement recouvert par des forêts de conifères abritant une faune riche et grouillante au point que la chasse n'a pas d'impact négatif (aidant même à réguler le développement, il n'est pas rare de se retrouver avec un lynx dans le jardin, simplement venu se prélasser). Il y a beaucoup de loups et de chats sauvages, des lynx, des cervidés et deux ou trois familles d'ours vers la zone montagneuse, sans compter les centaines d'espèces d'oiseaux, de petits animaux tels que les renards, les belettes, etc.

Ce territoire est situé sur le point le plus froid de l'île d'Astray. Il y fait doux en été mais neige et gèle beaucoup en hiver. Leurs ancêtres d'avant la jonction vivaient dans la taïga, les habitants sont donc habitués aux rares hivers très rudes. Vers l'intérieur des terres se dressent des montagnes. La plaine et la forêt abritent plusieurs lacs et de nombreuses rivières. Les terres sont cultivées près des côtes rocheuses. On se nourrit surtout des produits de la chasse et accessoirement de la pêche vers le littoral, l'agriculture n'étant pas l'activité majeure mais tout de même largement suffisante pour toute la population.

Les plages ne sont pas aménagées mais abritent des ports où stationnent leurs bateaux, uniques en leur genre sur toute l'île d'Astray. Dans les clairières et sur les collines ont trouve de nombreuses pierres dressées, sculptées et gravées en hommages aux dieux et aux morts.

Histoire :

Avant la Jonction, ce peuple, déjà gouverné par les Stålstyrka et les mêmes familles de chefs, était établi sur la taïga, les terres froides septentrionales de l'univers Mage. Au moment de la Jonction, ils se sont retrouvés propulsés sur Astray et ont du s'adapter au climat plus doux ainsi qu'au système politique de Magisteria et se sont organisés en domaine, à l'image des autres seigneuries, et ont adaptés les noms de leurs villes en astarnaïa. Quelques querelles entre les chefs furent rapidement calmées pour former le peuple très soudé d'aujourd'hui. Au niveau administratif, ils ne se démarquent pas des autres seigneuries mais ils gardent une identité très forte.


Situation militaire :

Le gens des Terres Froides ont tous une âme de guerrier même si le domaine ne possède pas d'armée. Cependant les enfants sont élevés dans la tradition du combat, du courage et de la bravoure et la population peut se mobiliser très efficacement en cas de litige.
Ils sont réputés notamment pour leur redoutable efficacité à péter des crânes et leur physique imposant et ceux qui choisissent l'Emim sont vite repérés par les riches mages et les notables de Range Harbor pour servir de garde rapprochée, ainsi que par le Prince pour la Milice.
En général, les seigneuries voisines ne cherchent pas les problèmes et eux aspirent à la paix avec elles.


Société :

Organisation de la société :

Le seigneur habite la capitale. Le territoire est divisé de manière non-officielle entre les chefs, qui vivent dans les grandes villes et qui veillent sur les villages alentours. Il y a très peu de mésententes entre eux. Le peuple est à la fois belliqueux et pacifique : c'est pour cela qu'au lieu de guerroyer entre eux ou avec les terres voisines sans raisons, beaucoup de tournois et de fausses batailles sont organisées, prétextes à des banquets et moyen de chercher la gloire pour un moment ainsi que de défouler ses ardeurs combatives. La hiérarchie est très respectée mais n'exclut pas un sentiment de profonde fraternité générale.

Ce système de clans est un héritage pré-jonctionnel que les Ylpeä ont tenu à conserver.

Bien que leur terrain de prédilection soit la terre ferme, les Ylpeä sont très doués en navigation et font remonter régulièrement leurs bateaux par les rivières pour les échanges de denrées. Chaque ville fluviale possède au moins un bateau.

Le peuple des Terres Froides est réputé pour ses forges au pied des montagnes et son adresse au travail du fer.
Leur médecine est très sommaire mais du fait de leur constitution solide, ils ne tombent pas souvent malades. On considère qu'être blessé par le fer (que ce soit en combat ou dans la vie de tous les jours) c'est avoir été touché par les dieux. La principale cause de mortalité est l'infection des blessures.

Leur culture est très « masculine » mais il y a peu de distinction entre les hommes et les femmes : elles apprennent à se battre, festoient et guerroient comme leurs maris et leurs pères. Elles préfèrent cependant les activités plus « calmes » et se sont placées au fil du temps, par elles-mêmes, aux postes qui leur convenaient, laissant les tournois et les beuveries aux hommes. Elles sont toutefois toujours acceptées si cela leur plaît, et les hommes malgré leur apparence et leur mentalité ont tout intérêt à les écouter et à les respecter, car elles ont un esprit fort et peuvent les mener par le bout du nez si elles veulent.

Religion(s) :

Ils ont une multitude de dieux car chaque chose est divinisée : il y a en a un pour la guerre et le courage, un pour chaque élément, pour la vie, la mort, la nuit, la météo, etc. Les ancêtres sont considérés comme divinités aussi.
Les collines sont réservés aux morts. Les corps des chefs, du seigneur et des membres de leur familles sont enterrés avec leurs armes ou leurs objets de valeur dans une petite chambre creusée, tapissée de pierres et refermée par du bois, qu'on recouvre de terre et qu'on complète par une pierre plate gravée. Pour tous les autres, c'est l'incinération du corps, on place les cendres dans une boîte de bronze ou de fer, on l'enterre près des autres membres de sa famille et on pose une pierre plate beaucoup plus petite, gravée aussi. C'est pourquoi les collines sont parsemées de pierres plus ou moins grandes, dressées ou à plat. Après les funérailles, on plante des torches un peu partout sur la colline et on les laisse brûler. On dit que quand la dernière torche s'est éteinte, l'esprit du mort a été accepté et a rejoint les autres.
On ne craint pas la mort et on ne pleure pas la disparition de l'être aimé, car rejoindre les dieux est le dernier honneur, l'honneur suprême. Pour parer à la tristesse et au manque soudain de l'être aimé, on boit en son honneur jusqu'à être complètement jeté.
Ces coutumes donnent une image barbare et insensible du peuple aux autres personnes.

Après la Jonction, leurs croyances se rapprochant beaucoup du druidisme, ils s'y sont rattachés en mélangeant plus ou moins librement leurs dieux, leur religion de base n'étant pas figée. Il s'agit plus de croyances et d'adaptations de légendes que d'une religion stricte.


Evènements culturels :

Tournois réguliers suivis de banquets géants, « fausses batailles » avec armes « inoffensives » ou même souvent à poings nus, suivis de beuveries et de parties de franche rigolade. Le moindre prétexte est utilisé pour faire la fête et inviter ses voisins : naissance d'un enfant, anniversaire, victoire, passage de pouvoir... mais c'est plutôt chez les chefs.
On rend hommage aux dieux régulièrement mais surtout aux solstices. Les changements de saisons sont fêtés aussi dans tous les villages.