La femme ouvrit un œil... 9h45, Samedi 29 Octobre. C'était le jour de « sa » mort... Et comme bien entendu, dehors en ces jours d'octobre tout avait l'air plus mort...
C'était le seul pour qui elle est eut un sentiment aussi intense. Il avait été son mentor dans tout les domaines, il lui a appris tout ce qu'elle sait, il lui a fait découvrir un autre univers que celui de l'aviation militaire, des elfes noirs...
Bien entendue d'autre relation s'était forger depuis sa disparition, mais aucun de ses nouveaux amants ne comblaient le manque qu' « il » laissa derrière lui...
Phaera ouvrit le tiroir de sa table de nuit et en sortit un bout de tissus noir qu'elle vénérait plus qu'une relique de Shillien... La sombre saisit sa couverture, se tourna et tenta de se rendormir en respirant le léger parfum encore présent du mouchoir...

***

« BlackBird bouge de là il va t'accrocher ! »

C'était le trentième vol de l'escadron Aeris depuis la mise en service du Zenith. Notre escadron était plus que célèbre dans les air comme sur terre. Pour les hommes au sol entendre le nom ou la voix d'un Aeris à la radio leur remontait le morale et les aidais à combattre plus courageusement. Ils savaient qu'un danger aérien n'était plus à craindre. Il faut dire que notre escadron est réputé pour ne jamais manquer une cible. Pourtant aujourd'hui l'ennemie est différent, la SSSR à envoyé son meilleur escadron, les ЖЕЛТЫЙ.

« j'arrive pas à le lâcher il me colle au train ! »

L'ennemi est agile, rapide et précis. C'était comme combattre l'un des notre. Peu importe la manœuvre, la puissance de l'appareil, ou l'habiliter du pilote, ils nous égalaient dans tout les domaines. Au sol les troupes observaient les arabesque blanche dessiné par les appareils pendant la chasse, le vacarme assourdissant des turbine empêchait les manœuvres terrestre si bien que les deux camp avait immobiliser leur troupe et tiraient à longue portée grâce à des mortiers et autre armes balistique.

« y en a un deuxième qui essaie de t'accrocher a 8h »

j'étais dans un grosse merde, si le combat continuait ainsi je finirais par me faire descendre... Je tire un gros coup sur le manche et tente de prendre de l'altitude... 10000... 12000... 12500... L'appareil tremble et sa vitesse diminue fortement, il arrive bientôt à son altitude maximum...

« Qu'est-ce que tu fou il te rattrape ! »

De tout mes force j'écrase la pédale des aéro-freins, les tremblement de l'apareil deviennent plus violent pour enfin finir par se stopper soudainement. Le nez bascule et tombe droit vers le sol et mes poursuivant. Le doigts sur la gâchette, les sens alerte. A la moindre alarme de missile je me prépare à esquiver, mais en face à face à cette vitesse le mieux reste encore la mitrailleuse...

***

« Phaera lève ton cul ! Il est déjà midi ! »

Daphné ? Sa sœur toqua bruyamment et inlassablement sur la porte fermé à clef. Au bout d'une dizaine de minute elle finit par stopper son vacarme et insultât Phaera de tout les nom pour l'avoir ignorer. Une fois de plus elle saisit sa couverture et se tourna.

***

La vitesse de appareil est tel que mes doigts ont du mal à garder en main la commande de vol... le sifflement d'une balle... Puis des trainées rougeoyantes d'autre balle suivit par le sifflement de celles-ci. Je bascule l'appareil de gauche à droite afin d'éviter les dégâts... Certaine s'écrase dans le métal mais il tient bon...

« Aeris 2 est sous le feu ennemie !
- Qu'est-ce qu'elle fou en face à face ?
- Putin elle va se faire descendre, désengager le combat et aller la soutenir !
- Négatif, Si on laisse les bombardier entrée dans la zone, les troupes au sol se feront exterminer...
- Merde ! »

Les camarades s'inquiète pour moi, mais j'ai la situation bien en main... Je presse la gâchette et une rafale de balle se dirige tout droit sur l'un des appareil... Une trainer blanche se forme à la sortit de ses réacteurs puis soudainement elle devient grisâtre... Toucher ! Bientôt des flamme sorte et l'incendie se propage.. Il finit par partir en vrille et se demmantelle petit à petit...

"- Yiiiihaaaaaaaa !
- Jolie tire !
- Beau boulot Aeris 2 !"

L'autre appareil ne lâche pas et me colle de plus belle. Il tire rafale après rafale. L'alarme missile sonne. J'avance la commande des gaz, l'avion accélère et je tente de l'esquiver en prenant violemment sur la droite... Explosion a même pas vingts mètres... une nouvelle rafale de balle siffle... Une entre dans le cockpit manquant de me toucher au crâne...

"-Il me lâche pas ! Le réacteur droit et endommagé, je perd de la vitesse, je crois que le gouvernail est touché également... Si ça continu comme ça je vais partir en vrille !

-Ok j'arrive ! Aeris 1/3/4 occupez-vous des bombardiers"

L'appreil d'Aeris 5 se pointa à 6h, juste derrière mon poursuivant et tenta de l'accrocher tant que possible..

***

"Bon ! John m'a inviter au resto tu te démerde pour la bouffe j'y vais!"

19h55... La journée n'était pas encore finit et son corp peut habituer à ce genre de traitement commençait a lui donner de violente douleur dans le crane et le dos...

"Ok... Bonne soirée..."

Le son sortit faiblement de sa bouche. La porte de l'entrée claqua...

***

"Fait chié ! C'est quoi ce pilote j'arrive pas à l'accrocher !"

Cinq bonne minute que la situation n'avait pas changer... Peut importe nos manœuvres ou ses manœuvre elles échouaient toute...

"Putin ! C'est quoi se.... Krrrrrchhhhhhhh....."

Un kamikaze ? Les deux appareil entrèrent en collision et une déflagration rougeoyante brûla dans le ciel. La boule de feu s'écrasa violemment contre le sol amenant de nouvelles explosion.

"Aeris 5 ? Aeris ! "

***

Elle était seul. Après trente bonne minute à commaté dans son lit, la sombre finit par se redresser péniblement. Sa tête tournait. Elle se dirigea lentement vers la porte de sa chambre afin de trouver quelque chose à manger... Son corp était éveillé mais pas son esprit qui s'absenter de temps à autres dans d'obscure pensée dont elle ne se souvenait plus deux minutes après...

« Putin de cobra... »

"Le cobra est une technique permettant à un avion de faire du surplace durant un court laps de temps diminuant fortement la vitesse de l'appareil... Il est souvent utiliser par les pilote de la SSSR pour abattre un ennemi par collision..."

Zap...Zap...Zap... rien à la télé... Les chaines ne manque pas mais rien n'est intéressant... L'elfe regarda le bout de tissus sombre qu'elle tenait entre ses doigts... La tristesse... Alors péniblement elle se redressa, saisit un pull, un vieux jean's et, sans prendre la peine de se préparer, sortit de l'appartement.

***

« La cascade » Un vieux bar miteux sur les quais de la Spiazza. Mais en tant que cyberpolitaine, très peu d'homme sont intéressé par elle, surtout pas avec son allure malmenée montrant très clairement qu'elle ne voulait aucun contacte, physique ou orale, avec les gens de la taverne.
Elle poussa la porte et pénétra dans l'établissement déjà recouvert d'un brouillard dense, le brouhaha, les bruits du verre casser, le vacarme des chaise ou encore le grincement du bois rendait le lieu beaucoup plus vivant que n'importe qu'elle bar cyberpolitain. De plus ses yeux n'était pas harcelé par les lumière jaune, rouge ou vert fluo habituel des bar branchée mais par quelques bougies planter ça et là fournissant un éclairage mineur et une ambiance plus convivial.

- Qu'est-ce que j'vous sert mam'zelle la cyber ?

- Comme d'hab'...

- Ok... V'la le Baccardi... Hé bé ! C'est pas la joie aujourd'hui, qu'est-ce qui vous arrive ?

Il approcha sa tête de furet curieux, les yeux écarquiller, ses grandes oreille tendu attendant impatiemment la réponse pour fournir à quelques pochtron les derniers ragots sur la petite cyber du bar...

- Rien …

L'homme fit une moue boudeuse et retourna servir d'autre client. La sombre ne prit même pas la peine de lui jeter un regard, elle saisit son verre etle descendit d'une ou deux gorgées …

- Un autre...

Les heures défilèrent et les premier poivrot commençaient à s'énerver, à se battre pour se voir ensuite expulser de l'établissement. Les verres et les cigarettes s'enchainèrent, elle était maintenant avachit contre le bar attendant je ne se quoi en fixant le cuir rouge de la banquette...



- Puis-je ?

Un homme ? Une femme? Elle ne sait pas, elle n'y prête pas attention et ne jette même pas un regard pour identifier l'individu se trouvant prêt d'elle. Ce ou cette dernier(e) s'assit et elle finit par lever le regard...

Encore une journée à trainer sa couenne dans les rues et avenues … Plus le temps passait et moins mon état s'arrangeait. La mort de ma mère était toujours aussi proche bien que cela faisait un moment déjà. Le deuil est comme une sorte d'ami que l'on ne veut pas. Une personne grande, toutes de noir vêtues qui tente de t'aider avec sa grande ombre, mais d'où, au final, on s'emmêle les pieds et on retombe dans les profondeurs des pleurs et des souvenirs passés … Mon envie de pleurer est toujours aussi présente. J'ai l'impression de retenir d'immense barrage derrière mes paupières. Tu me manque maman ... Toi la dernière personne qui me paraissait sensé dans ce monde et qui sans le vouloir me fait un ultime pied de nez et m'abandonne … J'ai trente années mais mon état émotionnel s'approche plus des premières années de vie …

PUTAIN DE VIE ! PUTAIN D'ETAT EMOTIONNEL ! LA FERME ! Ferme-toi belle gueule à dépression ! Laisse-moi vivre, laisse-moi apprécier la vie …

* * *

Je déambule toujours accompagné de Firion, et à force de déambuler je finies par arriver aux Quais de la Spiazza, qui se trouvent dans le secteur des alchimistes. Qui sait, peut-être dans leurs établi à potion ont-il trouver la pierre philosophale qui guérirait mon état, mon envie de pleurer, mon envie de non-vie. Si seulement c'était aussi simple, comme un philtre d'amour sauf que la ce serait un philtre d'allégresse ! Fini la morosité avec ce philtre ! Voyez vos jours heureux et roses avec ce Philtre !



Et à peine pensais-je cela que mes yeux se posèrent sur l'enseigne d'un Bar.

- La Cascade … Dis-je, songeuse.
- Gnif ? Me couina Firion qui semblait lui de bonne humeur.

Peut-être qu'un philtre d'allégresse n'existe pas, enfin moi je n'en sais rien, mais l'alcool ça oui. Et si l'adage "Boire pour Oublier" était vrai ?

J'avoue que je n'ai jamais goutée de ma vie ce genre de breuvage. Ce n'était déjà pas le genre de ma famille puis on n'en voyait pas souvent couler devant nos yeux même lors de grandes fêtes de familles. Et si j'essayais ? Peut-être qu'un de ces alcools pourrait me donner un moment de répits.

Firion ne semblait pas rassuré en me voyant restée devant la devanture du bar. Nous avons l'habitude de nous comprendre l'un l'autre, étant mon familier et moi sa maitresse. Une sorte de liens mental nous lies, un peu comme si nous pouvions communiquer. Et là je pense qu'il n'approuve pas cette idée que j'ai.

- Gnif gnif … Me couine t il avec un air attristé du genre à me dire "Nan ne fais pas ça, je sens que ce n'est pas une bonne idée". Mais j'avais quand même envie d'essayer.

Aussi tôt dit, aussi tôt fait, j'ouvris la porte du bar. Et une fois rentrée … Le mot "Miteux" me vint à l'esprit. Des verres cassés, un tenancier … Un poil étrange. A vu de nez cela ne sentait pas la rose et ça donnait tous sauf envie d'aller boire un verre avec des amis. Ou alors vous avez de drôles de connaissances, le genre de connaissances que l'on garde car l'on a que ça, qu'au fond on s'amuse bien avec eux à boire un coup de temps en temps et en "philosophant" sur la vie, en se prenant pour de grands penseurs alors qu'on est juste des piliers de comptoir. Mais bon ceci n'est pas le sujet, le temps était à l'alcool !

Je m'assise au comptoir, le seul endroit qui était le moins louche du Bar. Et encore …

- Bonjour monsieur. Dis-je timidement.
- Mouaaaaiiii ? Me répondit (avec un air désagréable de personne blasée de la vie) le tenancier en train d'essuyer un verre avec un torchon qui ne semblait pas être lavé depuis des lustres. Miteux je vous disais.
- Hum … J'aimerais boire quelques choses … Mais je ne sais pas vraiment quoi … Vous savez c'est la première fois que je …
- HOLA ! Ici on ne sert que des alcools forts ma p'tite dame héhéhé. Slurp.

Il commençait à me regarder avec un regard qui en disait long sur ses vices cachés. Je me sentais sale rien qu'à imaginer une seconde de ses pensées. Et dieu sait que je suis douée pour deviner les intensions des gens … Eurk. Encore plus Eurk, la manière dont il ravalait sa salive en tentant d'être discret. Mais pourquoi suis-je rentré... Firion, lui, commençait à s'agiter.

- GNIF ! Gnignignifffffff !!!
- Ho mais c'est qu'il est marrant vôt' lapin là ! Slurp.
- Gnif ? 0_0
- Heu... Oui c'est mon compagnon de voyage.
- Ho c'est vrai ? vous le garder au cas où vous auriez faim sur la route c'est ça ? Slurp.
- Quoi ?! Nan ! Firion est mon familier ! Jamais de la vie je le mangerais même si toutes nourritures venaient à disparaitre!
- Holà excusez-moi! Vous êtes une invocatrice c'est ça ? Haaa c'est y pas souvent qu'on voit de ce genre d'engeance ici … 'Fin Bref. Vous voulez quoi à boire ma p'tite dame ?
- Heu … bah je ne sais pas ce que vous voulez …
- Et un Baccardi !

Le tenancier me passa le verre qui semblait peu propre mais bon cela ne dépareillait pas à l'ambiance … Je sentie mon verre, une odeur assez sucrée mais forte. Cela ne semblait pas si terrible que ça. Je trempais les lèvres. Un goût agréable bien qu'un poil fort, mais très trèèèès agréable. Tellement agréable que je laissais le liquide couler dans ma gorge d'une traite ! Mais je ne pu m'empêcher de faire la grimace, c'est quand même fort même si c'est délicieux.

Firion m'observait et je le vit se taper le front en me voyant boire le breuvage d'une traite.

- Heu … S'il vous plait monsieur ?
- Ouaip ? Slurp.
- Vous pourriez … m'en rajouter un autre ?
- Ha mais c'est qu'elle commence à se lâcher la p'tite dame ! Et un autre Baccardi héhé !
- Ho merci !

Ce verre ci je le dégustais déjà un peu plus, mais fut quand même avalé dans les 5 minutes. Ce que c'est bon, je ne pensais pas qu'un truc qui pouvait ravager des gens pouvait être aussi bon. Je sentais une chaleur émanée de mon estomac et envahir mon corps peu à peu. Une sensation bien agréable que je n'avais pas ressentie depuis longtemps.

J'observais un peu la salle autour de moi, j'avais un peu le tournis, la chaleur m'envahissait, et je remarquais qu'il n'y avait pas que des gens louches ici. Il y avait aussi une femme au comptoir, assise toutes au fond, dans un coin discret, que je n'avais pas remarquée tout de suite. Une magnifique Elfe noir qui semblait avoir déjà quelques verres dans le ventre et pensive.

Un verre, puis deux, puis trois, puis cinq. Je ne m'arrêtais plus. C'était si libérateur comme sensation. Cette chaleur haaaa ! Mais les heures passaient et les gens autour de moi commençaient déjà à se battre et se faire jeter dehors. Ma tête tournait de plus en plus et j'avais l'impression de flotter dans l'air, d'être touuuuuuuuuute légère. Je sentais un sourire se dessiner sur mes lèvres. Sourire ? Depuis quand je n'avais pas sourie de moi-même ? Depuis quand ne m'étais-je pas sentie comme cela ? Libérée et détendu, et cette chaleuuuuuurrrrr haaaaaa !

- Hic ! Hola ! Excusez-moi !
- He bien ma bonne dame, c'est que vous commencez à en avoir une sévère là !
- Ho ? … c'est vrai ? Je sentais mes joues devenir toutes rouges et chaudes.
- Gnif … Couinait Firion qui s'inquiétait de me voir ainsi. Mais ne t'inquièèèèèète pas mon petit je vais bien.
- Oui mon petit Firion, je sais ce que tu pense … hola ma tête hihi … Mais ça va aller ne t'inquiète pas.

Je lui caressais ses oreilles quand je vis l'elfe noir qui fixait le cuir rouge du bar. Elle semblait de plus en plus malheureuse. Je sentie une sorte de compassion en la voyant. Je connaissais cela moi aussi, cette sensation … Mais aujourd'hui je me sentais d'humeur à aider les gens ! Peut-être pourrais-je l'aider qui sait =D ? Aller hop je me lève et j'y vais !

- Aller viens Fifi on va voir la grande fille la bas ! Hic ! Elle à pas l'air bien la pauvre.
- Gnif ? Gnif …
- Ho ne soit pas si désabusé ! Je m'amuse et ça fait du bien, en plus j'ai envie d'aider et de savoir pourquoi elle ne va pas bien ! Je peux bien faire ça nan ?

J'essayais de me déplacer vers la jeune femme mais c'était comme marcher sur un matelas bien mou, difficile. Je marchais de travers. Mais était-ce moi qui allait de travers ou le monde qui n'était pas droit ? Et... Puis qu'est-ce que le monde hein ? C'est vrai ça pourquoi on appelle ça un monde ? Holà je m'égare.

Je me rapprochais de la jeune femme et lui demandais :

- Puis-je ?

Je tentais de garder un langage pour le peu courtois, bien que mon allégresse me donnait envie de me lâcher un petit peu niveau langage, ce qui m'arrivait très peu. Ho mais tiens ! Je parlais de philtre d'allégresse tout à l'heure nan ? ! Hoooo je crois que je l'aie trouveé enfin de compteeeeeee hihi... heu... Bon excusez moi.

- …

L'elfe noir ne semblait pas très causante. Je répliquais de plus belle.

- Hum … Vous ne semblez pas dans votre assiette chère mademoiselle. Vous allez bien ? =D
- …

Elle me regardait avec un air sévère. Le genre d'air qui dit clairement "Casse toi tu me saoule". Mais j'étais têtue ! C'est de famille.

- Ho voyons ne me regardez pas comme cela ! Vous ne semblez pas bien et je m'inquiète seulement pour vous.
- … Ho Casse-toi avec ton cleps blanc à nez rouge là …
- Ho non ! Vous n'êtes pas bien je le vois ! Et moi je connais bien de ne pas être pas bien ! Car vous savez quoi ? Bahhhhhh j'ai perdu ma mère, je n'ai plus de famille à part mon lapin et surtout je n'ai personne dans ma vie alors que j'ai 30 ans =D … Ouai... valà Je ne suis pas bien …

A peine énuméré tout les malheurs de ma vie, la chaleur se transforma en froid glaciale et les larmes coulèrent toutes seuls.

- Je ne suis pas … Bie … bie... BieeeEEEEENNNNNNNNNNN OUUUUINNNNNN T_T

Je me sentais encore plus mal que d'habitude et cela était arrivé en 5 secondes ! Encore plus vite que d'habitude ! Il me fallait du réconfort ! Je sautais sur quelques chose que je pensais être Firion mais il semblait que ce soit le bras de mon interlocutrice … M'en fout ! OUIN d'abords ! T_T




- He mais qu'est-ce que tu fais !!!
- JE SUIS PAS BIIIIIIEEEEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNN T_T MA VIE EST UNE MERDE ! UNE GROSSE MERDE QUI PUE T_T ET MOI JE SUIS LA MOUCHE QUI VOLE AUTOUR ET Y VIE T_T HAAAAAAAAAAAAA OUINNNNNNNNNNNN !!!
- Mais putain c'est quoi ça !!!
- *SNiiirrrrffffllllll* J'EN PEUX PLUUUS !!! T_T Avant tout était bien puis un jour bah SPLASH ! J'ai du casser un miroir snif et aussi marcher du pied droit dans une bouse et snif... snif… Croiser un chat noir car depuis … Snif … Ma vie est nulle et toute flasque T_T Haaaaaaaaaaaaaaaaaa haaaaaaaaaaaaaa OUINNNNNNNNNNN !!!
- …

Je serrais de plus en plus le bras de l'elfe, je savais au fond de moi qu'il faudrait la lâcher mais pourquoi ? OUIN quoi !


H.R.P : Désolé pour les mauvais dessin ... Fait à 3h du mat ^^"

Déranger une Xarran déprimé et alcoolisé n'était pas une bonne idées, c'était tout bonnement suicidaire. Mais la pauvre fille avait la chance que l'elfe n'avait pas emporté avec elle l'un de ses revolver.
En regardant l'assemblée la sombre ne put se résoudre qu'à subir les paroles insensées de la jeune femme qui lui avait désormais empoigné le bras.
Blablabla... Elle ne prêter pas attention à ce que Séléne disait, la sombre voyait juste une mâchoire monter et descendre à vive allure déballant des conneries absurde avec une voix à réveiller un mort.

-Mais merde tu comprend pas quand j'te dit de me lâcher ou quoi !?
-Ouinnnnnnn ! Non ! Snirf ! J'te n'aime et tu m'écoute quand je parle en plus ! Alors je te lâche pas ! Toi aussi t'as pas de chances hein! Hein! hein!? J'suis pas la seul à me retrouvée comme ça hein !? JE SUIS PAS BIEN !!!!! JE SERT A RIEN !!!

Le sons s'amplifier dans ses oreilles, l'alcool y était s'en doute pour quelque chose mais ça restait très très désagréable.
Instinctivement elle saisit Séléne par le col et la plaqua violemment dos au mur. La jeune femme baissa la tête... L'avait-elle assommé ? Bientôt les effets de l'alcool se firent sentir. Jusqu'ici, mis à part une légère euphorie et une grosse déprime elle n'avait pas encore ressentit l'effet de déséquilibre, la vision trouble, ou encore le balbutiement... Tout était venu soudainement et sa tête ne s'arrêtait plus de tournée...
Elle finit par lâcher sa prise afin de s'appuyer sur quelque chose pour ne pas tomber à terre.

En relevant les yeux elle s'aperçut que la femme avait disparut. Elle finit par croire à une hallucination du à ce qu'elle venait de boire et observa son verre d'un air interrogatif...

https://www.youtube.com/watch?v=G6AcH-jch1M&feature=autoplay&list=PLDE31F0E39E0FF3ED&index=84&playnext=1

Là ça tenait de l'hallucination … La femme qu'elle venait de plaquer contre un mur se prenait désormais pour une rock star accomplissant une chorégraphie digne d'un vieux film Hollywoodien. Elle s'égosillait à travers le bar montant sur les tables et envoyant valser d'un coup de pied les boisson des poivrots du coin. Bientôt tout les gens de bar se ruèrent autour d'elle afin de l'encourager. Il faut dire que la jeune femme n'était pas vilaine et qu'il était facile de voir ses bas ou autre partie intéressante pour un homme de la Spiazza.
Bref elle « chantait » gaiement, montrant une personne tout à fait différente de celle qu'elle venait de secouer à l'instant...

- Hé bien … Votre amie à l'air en forme ma p'tite dame ! Commença le barman.
- J'la connait pas … Un autre verre …
- Non.
- Comment ça non ?
- Je vous offre une bouteille si vous la dégagez de mon bar...
- Quoi !?
- Disons qu'elle fou un vrai bordel... C'est pas bon pour les affaires ça...

L'homme tendis une bouteille de rhum qui fut saisit aussitôt par Phaera.

- Oubliez pas de régler la note...
- 'faites chié...

Elle déposa quelques billets et prit le chemin de la porte.

-Hey ! la pseudo déprimé on va faire un tour !
-Way !!

Elle couru en direction de la sombre qui avait du mal à rejoindre la porte.

- Ou qu'on va !? Ou qu'on va !?
- Toi tu rentre chez toi et tu me lâche …

Séléne saisit la bouteille et en but deux ou trois gorgées avant de se diriger vers les quais.

-Hey !
-Attrape moi si tu peux ! Nahahahahahaha!

Séléne n'eut pas le temps de faire un pas qu'elle s'écrasa tête la première sur les planche de la Spiazza.

- Wouh... Sacré poursuite... Allez rentre chez toi...

Phaera s'assit au bord du quais les pied dans le vide... Le clapotis des vague... Un léger souffle marin... L'immensité du ciel étoilée...

***

C'était un de ses rares jours ou ils pouvaient se voir hors de la base. Ils avaient pour rituel de s'installer prêt du petit lac de la région. Ils ne parlaient pas forcément, c'était simplement leur instant.
Sa tête souvent appuyé sur son dos et son corp blottit contre le siens. L'odeur de son parfum, le sifflement des oiseaux, le bruit de vaguelettes s'écrasant sur la terre et la légère caresse de leur main...
C'était comme-ci il y avait ni passé, ni futur. Seul l'instant présent existait, un instant qu'elle voulut interminable, perpétuel, infinis...

Peut-être était-ce ça la paix ? Vivre pour ceux qu'on aime...



Pourtant comme tout instant agréable le temps passé plus vite, trop vite... Elle qui était si bien devait se résoudre à voir se moment se détruire sans avoir le pouvoir de l'en empêcher...

-Mon ange il faut y aller...
-Déjà... On vient d'arrivée !
-Ça fait trois heure...

Elle ne pouvait se résoudre qu'à le serrer plus fort pour ne pas le voir partir... Mentalement elle le suppliait de ne pas bouger... Comme-ci cet instant était le dernier, qu'un jour il disparaitrait comme il est venu...

- Tiens...

Il lui tendit un bout de tissus noir avec le chiffre cinq cousu dessus en rouge vif. C'était la preuve de son appartenance à l'escadron Aéris, un tissus qu'il devait toujours avoir sur lui...

-Hum ?
-On les échange ? Tu me donne le trois et temps qu'on ne se le rend pas aucun de nous ne doit mourir...
-hahaha ! C'est absurde ! Sauf si tu me passe chef d'escadron...

L'homme rangea son mouchoir l'air gêner tout en se cachant derrière sa capuche. Phaera se leva et lui vola un baiser avant de se diriger vers la voiture.

-Allez on y va ! on nous attends sur le Zenith... Avec un peut de chance on pourra peut-être abattre un ou deux ЖЕЛТЫЙ !

Ne pas devenir faible face à lui et garder sa « liberté »... Pourtant au fond elle savait qu'elle lui appartenait corp et âme... Elle rejetait par conséquent toute approche trop émotive de sa part et essayait de rester dans une relation purement physique...

***

En repensant à ces mots aujourd'hui elle ne peut s'empêcher d'éprouver de la haine pour elle même. Elle qui se croyait si invulnérable dans les airs... Elle aurait préféré ne jamais croisé cet escadron... Et peut-être serait-il encore la aujourd'hui...

- Wouh … Sacré poursuite … Aller rentre chez toi …

En effet, c'était une belle poursuite vers le sol que j'avais faite là … Misère c'est donc ça d'être complètement refaite par l'alcool ? C'est plutôt fun n'empêche. On voit trouble, on a l'impression de ne plus être dans le vrai monde mais dans une sorte de réalité alternative. Mais surtout ! Cette sensation de liberté ! D'apaisement ! Bon ça change toutes les cinq minutes vu les larmes que j'avais lâchées plus haut à ma chère collègue de bar mais dans le fond ça faisait du bien. Surtout quand on se trouve une copine de bar ! =D

Chaleur, envie de chanter, c'était fun quand j'y pense !!! Tous ces mecs qui me mataient... Enfin plus des pervers que des mecs saint d'esprit mais c'était sympa et marrant de se lâcher comme ça ! Enfin marrant … Tous ces pervers … Heureusement que ma compagnonne de Bar m'a sortie de là n'empêche, avec une bouteille de cette merveilleuse boisson en plus *o*
En parlant d'elle, elle était assise sur le bord des quais, a ses côté Firion qui boudait et la bouteille précieuse. Je m'approchais du bord en me demandant ce qu'il arrivait à cette femme. Elle regardait le large mais sans vraiment s'y concentrer, elle semblait dans ses pensées, ses souvenirs. De plus elle serrait du poing, un passé douloureux que les embruns lui rappel ? Aller je lui demande !

- Alors … houlà … Faut pas faire un pas de plus !
- …
- Ouai bon … HIC ! Oups ! Pardon... Oui donc je voulais te dire…
- Lâche l'affaire je t'ai dis ! Me coupa-t-elle net
- Holà holà calmos chère amie ! C'est juste que je te voie comme ça regarder la flotte avec cet air de tristesse que je connais bien, alors je m'interroge. Qu'est-ce qui ne va pas ? Aller dis tout à tata Sélène ^^ Hic …
- … Je n'ai rien à te raconter. Dégage…
- Rhaaa mais que tu es têtue… ;_;

Je regardais aussi le paysage devant moi, le vent, l'eau … Tout cela me rappelait quand j'étais avec maman. Ha que c'était bon quand nous allions prendre du repos sur le bord de l'eau en été. Firion mit ses petites papattes sur mes cuisses et me regardait avec un air de "Aller, rentrons s'il te plaît", il est si mignon quand il prend cet air. Mais je n'avais pas encore envie de rentrer. Je repris quelques gorgés du breuvage et je sentis la chaleur s'intensifier de nouveaux dans ma poitrine, ainsi que l'envie de pleurer, encore… Maman … L'eau … L'air … Le temps passé et qui ne reviendra plus.

***

- Woa maman l'eau est très agréable ! Tu devrais venir toi aussi !

Je barbotais joyeusement dans l'eau pendant que maman et Firion s'occupaient de mettre en place le pique-nique. J'adore les pique-niques en famille. Rien que moi, Maman et Firion dans un endroit agréable et plein de nature.

- Ma chérie sort de l'eau, nous allons passer à table !
- Ok maman ! J'arrive !

Je me séchais et remis ma petite robe d'été par-dessus mon maillot de bain. Je m'approchais et m'assise sur le sol en tailleur de telle façon que s'en était presque masculin comme comportement.

- Et bien en voilà une position pour une jeune fille, ma fille ^^.
- Ho maman …
- Et bien quoi ? Tu es une jolie jeune fille de 15 ans maintenant. Et tu dois surement avoir du succès avec les hommes.
- Mamannnnnnn…
- Quoi donc ma fille ? Me dit-elle en mangeant sa salade de Maïs.
- Je n'ai pas envie de plaire aux garçons, j'ai juste envie de vivre tranquillement et faire correctement mes études pour devenir invocateur, c'est tout.
- Halalala … Aussi têtue que ton père…

Je ne soulevais pas cette remarque et engloutie ma salade de maïs. Firion faisait de même avec sa carotte. Le soleil passait à travers les arbres et nous chauffaient de sa chaleur. Que c'est agréable de passer ses moments avec les gens qu'on aime…

…

***

Plus jamais de soleil, plus jamais de moments en famille, plus jamais de pique-niques … justes de la tristesse et un désert de déprime à traverser.

Envie d'en finir.

Qui est-ce qui me regrettera ? Puis je n'en peux plus, je veux laisser ma place à quelqu'un d'autres, à une autre âme qui j'espère aura plus de chance que moi dans la vie.

Je lève le pied, l'avance …

…

… Et me prend dans la robe. Et merde.

Je fis un demi-tour forcé et par pur reflexe humain me raccrochait à la jeune femme elfe et à la bouteille. Firion nous regardait en alerte.

PLOUF !

Humide. Environnement humide et sombre. J'étais toujours accroché à la jeune femme et je la sentais tentant de me donner des coups sous l'eau et hurler.

- DRILL OL's NAUT SEKE! ELG'CARESS! CREVE KA DOS SSINSSRIN DRILL NAUT XUIL DOS ELG'CARESS !*
- Gloubloublou ! Je sortie la tête de l'eau, enfin. Ce n'est pas ma faute !!!! Je me suis pris dans la robe !!!
- RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Je n'avais même pas remarqué avec l'agitation que Firion nous avait rejoins dans ce bain apprivoisé.

- Bon attends on va … Hic ! Tiens j'étais encore bourrée avec le bain que j'ai pris ? … On va remonter par les bateaux !

Et nous voilà tous à remonter par l'échelle d'un bateau, la jeune femme et Firion s'assirent un temps à l'arrière histoire de reprendre leurs souffles. Moi, je regardais l'horizon et le tableau de bord, enfin je crois que l'on dit ça, je n'y connais rien en bateau à part que ça flotte et va loin … Loin sur l'océan. Et par chance les clés étaient sur le contact … Le matelot était-il encore sur son bateau et aurait-il malencontreusement oublié ses clés ?

Et hop encore quelques gorgées, il me restait encore un peu de boisson.

Mes yeux vacillaient entre les clés et l'océan. Clé, océan, clé, océan… Clé ? Océan ?

Contacte.

- Mwhahahahahahahaha ! Hissez ho la grande voile youhouuuuuuu !!!!!!
- Que quoi ? !
- Gnuif ? !

Je démarrais le bateau et nous partîmes en trombe sur l'eau, ce n'était pas si difficile de contrôler ses bateaux =D Et fun ! Aller encore une gorgées pour la route et à l'aventure compagnon !

- MAIS QU'EST-CE QUE TU FAIS ?!
- Bah quoi ? =D On se barre !

La jeune femme elfe ne semblait pas être d'accord … Pourtant on allait s'éclater ! Qui sait où nous allions finir !

Un homme au loin sur les quais se mit à crier, sans doute le processeur du dit bateau :

- NONDIDJOU ! V'LA T'Y PAS QU'ON TENTE D'Y VOLER MON RAFIOT !!! BANDE DE SALOUPIO ! J'VAIS PREVENIR LES GARDES CÔTES !
- Ha, dommage ça :/
- …
- Gnif …

[H.R.P] *En elfe Noir dans le texte. Traduction => "MAIS C'EST PAS VRAI !!! POUFFIASSE !!! CREVE SI TU VEUX MAIS M'ENTRAINE PAS AVEC TOI SALOPE ! "

Après qu’il eut réglé d’une main de maître le complot du félin commissaire pour mettre la main sur des pingouins manchots, Jack s’était vu proposé un poste plus classe encore qu’agent secret. Il était maintenant agent maritime ! Sur sa tête était vissée une casquette à visière, et sur la veste du costard qu’il avait tenu à conserver se gonflait désormais un gilet orange serré à la taille. Il n’aurait jamais cru qu’une simple membrane de plastique pleine d’air pourrait le protéger des balles, mais il était évident que le matériel des agents maritimes répondait à des normes de sécurité qu’il aurait été bien en peine d’imaginer.

Ce qui l’avait convaincu d’accepter, outre le fait qu’il n’avait pas le choix, c’était les horaires de travail. On pouvait l’appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour aller défendre les côtes de la ville, si ça c’était pas la classe ! Il avait même des jours de garde… Les autres membres de sa section parlaient de tours de garde, mais qu’attendre de ces feignants qui partaient au bout de 8h à peine ?

Seul depuis 2 heures, il chiquait, comme tout marin qui se respecte, les pieds sur la table. Le soleil se couchait, le vent du large l’aspergeait de fines gouttelettes d’eau qu’il essuyait négligemment du revers. Il avait déplacé son bureau sur le ponton pour profiter du soleil, mais la nuit s’annonçait malheureusement plutôt sombre ce soir. Il avala sa chique, et s’apprêtait à en prendre une autre, quand le talkie walkie bippa sur le bureau. Il se jeta dessus, mais ses pieds étaient toujours sur le chemin et, malgré son extrême souplesse, il ne put attraper autre chose que ses chaussures avant de basculer, par effet rebond, en arrière. Il atterrit sur le dos, roula en arrière, dégaina, puis, quand il eut sécurisé le périmètre, se releva et attrapa le talkie walkie de sa main libre. Voulant décrocher, il manqua de se tirer une balle dans la tête, mais eut la présence d’esprit de rengainer avant de faire une seconde tentative. A l’autre bout, une voix lasse lui annonça :

« Agent Smith, on a un vol de bateau par deux folles à la Spiazza, vous êtes sur le coup ! »

Jack vérifia en visuel, puis répondit :

« Négatif, je suis sur mes pieds ! »

L’autre avait déjà raccroché… Il allait reprendre sa position vigilante de garde infaillible, quand un objet scintillant au loin attira son attention. Sans immatriculation apparente à cette distance, il était techniquement en infraction, et il était de son devoir de verbaliser. Il sauta dans sa vedette, et mit les gaz, arrachant la moitié du ponton accrochée au bout d’amarrage. Ses lunettes de soleil lui donnaient dans cet obscure crépuscule la vision acérée de la taupe, mais l’appel du large le guidait vers les luminescent contrevenant, aussi sûrement que leur reflet à l’horizon, qui se rapprochait quand même drôlement vite !

Lorsqu’il les rejoint, il se rangea à côté d’eux, ou plutôt d’elles, et hurla dans un porte voix :

« Plus un geste, misérables, vous êtes en état d’arrestation ! »

La plus sombre des deux répondit alors sur un ton exaspéré :

« Nan mais ta gueule toi ! On a plus d’essence de toute façon… Ramène nous plutôt.

- J’ai peur qu’ici, se soit moi qui décide ! Alors si elle veut pas finir menottée, elle va se calmer ! Je récapitule, que faites vous au large, sans immatriculation ? »

Ça faisait maintenant une bonne heure qu'elle était dans cet entrepôt humide et froid... Comment en était-elle arrivé là ? Elle ne se souviens que d'un échange assez musclé, de Séléne avouant tout dans son euphorie alcoolisé et de l'agent concluant que Phaera était une prostitué elfe noire immigré... Ce qu'il voulait maintenant c'était connaître le rôle de la mage et surtout de son lapin. « Les animaux sont plus dangereux qu'ils n'y paraissent » répétait-il sans cesse...

-Mais merde j'te dit que je suis militaire, regarde mon matricule ! 0503232 dans l'armée de l'air !
-C'est ça oue, j'ai déjà vue ça des prostitués qui se font passer pour des militaires, Alors explique moi pourquoi t'as pas de papier ?
-Parce que quand l'autre mage m'a fait tomber dans l'eau ils ont du glisser de ma poche … Ça fait cent fois que j'le dit... Et c'est quoi cet interrogatoire ?

Elle jeta un œil a Séléne qui était devenu aussi muette qu'une tombe.

-Putin la mage aide moi ! Tu veux sortir de là ?!

Aucune réponse... Puis un long silence. Le flic tourna maintenant en rond parlant à lui même et fixant de temps à autre Phaera, puis Séléne, enfin il s'assit au bout de la table. D'un geste parfait il retira ses lunette laissant place à un regard mystérieux puis les pointa en direction de Séléne.

-Je sais ! C'est ton mac c'est pour ça que tu la protège !
-Mon quoi !?
-Ton Mac oui, et le lapin est le trésorier !
-Haha … Hahahahahaha... C'est une camera cachée non ? hein ? Je sais pas c'est quoi ce canulars on interroge pas les gens pour si peut... Ou on leur met une grosse amende dans le pire des cas... Elle est ou la caméra ?

Elle ne voulais pas y croire, elle ne voulait plus y croire... Sa patience à des limites et elles ont été atteinte, bientôt son cœur s'accélère et la pression sanguine se concentre dans ses yeux.

-Vous êtes malades ? Dit l'agent en regardant les yeux de phaera

Puis elle tira un grand coup sur les menotte approchant sa tête aussi prêt que possible de l'agent de police.

-Comment ? Moi je suis malade ? C'est vous le gros malade ! Depuis quand on sort des théories aussi absurde qu'un scénario pourrit de film d'action ? C'est quoi votre problème ? là on est dans la réalité, on interroge pas des gens pendant des heures pour rien merde ! Je te jure que si je me détache je te pète les dents bien comme il faut !
-Surveillez un peut votre vocabulaire je vous prit ! De la bouche d'une femme c'est très vilain.

Rien. Il ne comprenait rien... Elle avait beau essayer toute les façons qu'elle pouvait mais il l'acculer de plus en plus... C'était soit un génie soit un gros con elle ne savait pas... Elle ne savait plus...
La sombre inclina la tête, cette soirée était pourtant banal, juste boire... et l'autre tâche qui l'embarque là dedans pour se faire interroger par ça... Elle tira alors sur ses menotte le plus fort possible remplaçant sa douleur émotionnelle par une douleur physique, puis une idée surgit dans sa tête...

-Effectivement je suis une prostituer, les stéréotype on s'en détache pas Smile
-Ha ! On avance.
-En fait je compare souvent mon métier à celui d'un pilote d'avion de chasse, vous savez jouer avec le joystick, tirer sur le manche pour faire durcir les niveaux pour enfin monter au septième ciel..
-C'est quoi cette histoire de manche ?

Il n'avait pas comprit la « subtilité » de la phrase et prenait tout au pied de la lettre.

-Bah en fait nous on a des manches mais pas les manchots ce qui est fort dommage vue qu'il ne peuvent pas attraper de chose et faire des travaux manuelle tel que le mien, alors que moi j'ai ce qu'il faut on il faut et je fait mumuse comme je veux. Vous savez pour une heure avec manche, manchot et pingouin je fait payer cher mais bon pour vous on peut faire un prix...

La sombre avait sortit une suite de phrase qu'elle même ne comprenait pas laissant place à un silence gêner... L'homme la regarder de plus en plus suspicieusement, s'était-elle tromper ?

-Est-ce que le manchot connait un chat ?

Il laissa place a un nouveau silence qui avait presque achevé Phaera...

-Oui oui, un chat... Noir ? Avec le manchot il dirige tout le réseau de prostituer de Range Harbor...

Ça marche... Mais elle ne savais pas ou elle allait ni comment elle sortirait de se trou... Elle jeta un regard à Séléne et espérait franchement une aide de sa part...

(illus à venir)

Combien de temps s'était déroulé depuis notre arrestation sur le bateau ? Un certains temps cela est sur mais je ne saurais dire combien exactement … Et c'est donc ici, dans un entrepôt froid, que ce type étrange aux lunettes noir nous interroge. Quel étrange personne, apparemment c'est un garde côtes qui aime jouer les grands airs de Monsieur est la loi mais qui en fait n'est rien d'autre qu'un type affilié dans un poste sans doute le plus honteux avant la circulation. Enfin je pense que cela doit être ça vu les attitudes qu'il prend pour interroger l'autre malheureuse et encore je dis ça en ayant entendu à la radio une fois, dans un hôtel miteux technologue, une émission audio sur la police. Ce monsieur était donc une caricature pleine de bêtise et pourtant il semblait mettre du cœur à l'ouvrage en essayant d'interroger ma collègue de soirée qui commençait de plus en plus à fulminer devant les propos étrange que nous sortait l'agent. Je préférais rester silencieuse, ma copine de bar faisait assez de bruit comme ça.

Tout d'un coup il commença à parler de prostitués, au début je cru que c'était une hallucination du à l'alcool mais quand je vis ma confrère répliquer et dire qu'on en était pas et qu'elle était militaire (tiens une info supplémentaire ! Pour ça qu'elle avait de la poigne !) J'avais la certitude que c'était bien de ça que parlais l'agent. Et il avait l'air d'y tenir à ses prostitué, était il en manque ? Haaa les hommes toujours obsédé …

Long silence puis …

-Je sais ! C'est ton mac c'est pour ça que tu la protège !
-Mon quoi !?
-Ton Mac oui, et le lapin est le trésorier !
-Haha … Hahahahahaha... C'est une camera cachée non ? hein ? Je sais pas c'est quoi ce canulars on interroge pas les gens pour si peut... Ou on leur met une grosse amende dans le pire des cas... Elle est ou la caméra ?

Firion mon trésorier ? Et moi ? Un Mac ? Mais je ne suis pas une mère macrelle moi ! Je suis une dame respectueuse qui ne s'abaisserait jamais à de telle … Sordide pratique ! Je lançais un regard noir à ce stupide agent qui ne remarqua même pas mes yeux le fixant. Et soudain la femme a côté de moi s'agita !

-Comment ? Moi je suis malade ? C'est vous le gros malade ! Depuis quand on sort des théories aussi absurde qu'un scénario pourrit de film d'action ? C'est quoi votre problème ? là on est dans la réalité, on interroge pas des gens pendant des heures pour rien merde ! Je te jure que si je me détache je te pète les dents bien comme il faut !
-Surveillez un peut votre vocabulaire je vous prit ! De la bouche d'une femme c'est très vilain.

L'ambiance devient de plus en plus électrique, je n'ose pas interférer dans tout ça, j'ai froid et je commence à perdre les effets sympa de l'alcool, je commence à stresser et à avoir peur, je veux sortir, je veux rentrer. Je regarde un peu partout espérant trouver un endroit ou je pourrais sans doute fuir, Firion toujours sur mes genoux commence à se demander ce qu'il m'arrive. La femme qui s'agite à côté de moi m'inquiète de plus en plus et j'ai peur que l'émulsion qui est en train de se créer suite à cet interrogatoire va finir dans les poings et le sang. Et si je tentais une invocation ? Un truc qui permettrait une feinte simple, de toute façon vu le QI de l'agent même un chat pourrait se sortir de cette situation et faire diversion en un rien de temps alors un truc qui fait de la brume ou autre devrait suffire mais la il faut vraiment que je sors car ça devient critique !

Mais alors que je commençais à chercher un plan d'évasion, je remarquais que ma collègue se calmait, elle baissa même a tête d'un air d'abandon. Qu'est-ce qui lui arrivait ?

Et soudain elle releva sa tête et fixa l'agent, elle ouvrit la bouche et …

-Effectivement je suis une prostituer, les stéréotypes on s'en détache pas Smile

QUOI ? ! Qu'est-ce qu'elle raconte ?

-Ha ! On avance. Rajouta l'agent.
-En fait je compare souvent mon métier à celui d'un pilote d'avion de chasse, vous savez jouer avec le joystick, tirer sur le manche pour faire durcir les niveaux pour enfin monter au septième ciel..
-C'est quoi cette histoire de manche ?

Ho... Hohoho nan en fait elle déconne, ça me rassure … Enfin après chacun fait ce qui lui plait hein m'en fout mais j'avoue que ça m'aurait surpris … Donc à en voir comment elle balance tout ça, et surtout comment elle a changée du tout au tout et de tout raconter avec un calme absolu… Elle doit essayer un truc pour qu'on se sorte de là. Et ça marchait, l'autre gobait tout ! Ne rien dire encore pour l'instant, j'aimerais éviter de tout casser.

-Bah en fait nous on a des manches mais pas les manchots ce qui est fort dommage vue qu'ils ne peuvent pas attraper de chose et faire des travaux manuelle tel que le mien, alors que moi j'ai ce qu'il faut on il faut et je fais mumuse comme je veux. Vous savez pour une heure avec manche, manchot et pingouin je fais payer cher mais bon pour vous on peut faire un prix... Rajouta mon amie.

Et beh, même moi j'ai du mal à suivre, mais bon j'ai une bonne raison … L'agent lui essayait de garder son air sérieux, mais on voyait très bien que dans sa tête cela tournait énormément comme dans une usine de gaz, il ne faudrait pas qu'il nous pète une durite le petit monsieur …

-Est-ce que le manchot connait un chat ?
-Oui oui, un chat... Noir ? Avec le manchot il dirige tout le réseau de prostituer de Range Harbor...

Un chat noir ? Bon zen ma petite Sélène, tu tombe sur un fétichiste des animaux voir plus ce n'est pas ta fautes c'est encore ta malchance qui te joue des tours, espérons seulement qu'il ne s'en prenne pas à Firion avec ses délires … Soudain L'elfe me regarda d'un air "Tu me suis ou pas ? Bouge tes fesses !", elle semblait vouloir que j'ouvre ma bouche moi aussi.

Bon bah lançons nous …

-Tout ce qu'elle dit est vrai. Le chat et le manchot maitrise le réseau d'une paluche de fer, mais mon lapin n'a rien à voir la dedans ! Nous ne sommes que … Nous ne sommes que de modestes travailleuses de main, travaillant tard le soir pour subvenir difficilement à nos besoins vous voyez ? Nous n'avons pas une vie facile vous savez … vous verriez sur quoi nous tombons des fois … J'avais rêvé de faire des études et d'avoir une belle vie, ma collègue elle à deux petits à nourrir ! Puis un jour nous sommes tombés sur le manchot, il nous promit une belle vie en échange de quelques efforts physiques. A cette époque nous n'avions pas devinez que c'était de ce genre d'exercice physique qu'allait dépendre notre salaire … Et pourtant c'est de cela que nous allions vivre pour longtemps, ça ou la mort …

Je continuais à déblatérer des énormités larmoyante digne de série B avec la peur au ventre qu'il capte que tout soit bidon. Car même si on est le derniers des abrutis y'a un moment ou l'on voit gros comme une maison et qu'on se fout de vous … Et pourtant … Il avait tout gobé ! Il en pleurait même !

H.R.P : La vache j'en ai chié pour sortir ça ... Pas d'une super qualité je suis désolé ^^"

Il pleurait oui, mais la larmoyante histoire des demoiselles n’y était pour rien : c’étaient des larmes de joie ! Enfin, il dénichait une piste ! Le chat et le manchot avaient beau manipuler tout leur petit monde et cacher leurs manigances avec soin, il avait réussi à percer leur défense. Ils étaient faits !

Les larmes coulaient à grosses gouttes sur ses joues, tandis que son cerveau essayait, non seulement de reprendre les contrôle de son corps, mais aussi d’ordonner toutes les infos dont il disposait dans cette affaire. La difficulté de la tache le dépassait, les jambes furent mises hors circuit pour tenter d’alléger la charge qui pesait sur son esprit. Il tomba à genoux. Menacé de coupure générale du système, il préféra abandonner. Sa tête se balançait doucement de droite à gauche, ses bras balaient, ses yeux contemplaient le vide, et la pièce allait de droite, à gauche, à droite, à gauche,….

Les deux femmes s’étaient arrêtées de parler et le regardaient maintenant d’un air inquiet, mais il n’en savait rien : son niveau de conscience peinait déjà bien assez à essayer de reconquérir ses orteils. Dans sa tête tournaient des images, dans une asyndète mentale abyssale : pingouin, chat, pingouin, Zorro, prostituées, chat, commissaire, Zorro à nouveau…

C’est alors que rentrèrent ses collègues. Brusquement et chaotiquement ramené à la réalité, Jack se tourna à moitié pour les voir, et lu sur leur visage étonnement et consternation. Forcément, ils ne pouvaient pas savoir : comment leur en vouloir, quand lui-même qui travaillait sur cette histoire depuis bien plus longtemps venait à peine d’être frappé par les conclusions qui s’imposaient. Il se leva en tremblant sur ses jambes et bredouilla :

« Je vais vous expliquer…. »

Les autres gardes-côtes hochaient la tête d’un air circonspect, déjà certain qu’il y avait une connerie dans l’affaire.

« C’est le pingouin le responsable, ou le chat, mais ils sont complices. Tout se recoupe : les témoignages de ces deux prostituées, que j’ai d’ailleurs choppée alors qu’elles cherchaient à racoler au large de la Spiazza, les blonds, le lapin, tout ! Tout concorde ! Ecoutez, il se prépare quelque chose. Je ne sais pas quoi, je ne sais pas quand, mais je sens qu’il se prépare… Vous croyez vraiment qu’ils les ont envoyé tapiner en bateau pour les pécheurs en chalutier ? C’est vrai qu’à première vue on serait tenté de le croire, mais ça ne tient pas debout : le marché est beaucoup plus actif sur les quais à cette heure-ci, c’est l’heure de pointe même ! Si elles étaient au large, c’est qu’il y avait une bonne raison… »

Tous leurs doutes confirmés, les gardes-côtes avaient contourné Jack pour aller détacher ses deux prisonnières. Et pendant qu’il monologuait, on les avait fait passer dans un bureau plus décent. Il était seul maintenant dans la pièce, mais continuait de parler, sans discontinuer. Deux de ses collègues entrèrent, l’attrapèrent par les aisselles, et le traînèrent vers la sortie, dans l’idée de l’emmener voir le docteur dont il aurait eu besoin depuis longtemps.

Il était fou, elle ne voyait pas d'autre solution. Aussitôt sans trop comprendre ce qu'il se passait elle fut entrainer dans une autre pièce en compagnie de l'autre folle. Un monde de fou ? Il aurait était préférable de continuer à comater dans son lit ou las de dormir elle se serait à nouveau rendormi. Attendre simplement que cette journée infernal passe...
Un agent commence a entrainer Séléne d'un coter tandis qu'un autre tire phaera de l'autre. Aussitôt l'elfe saisi Séléne par le poignet en la tenant fermement. Il ne fallait surtout pas la lâcher, la garder prêt de sois pour que son témoignage concorde avec le sien. Faire plongée ctte idiot de flic et sortir d'ici sans même payer l'amende.

- Mlle veuillez la lâcher s'il vous plait
-Non.
-Vous refuser d'obtempérer ?
-Non, je ne veut pas me séparer de mon amie, après ce que l'on vient de subir rien ne me garantie un étouffement de cette affaire.
-Ne vous inquièter par il ne lui fera fait aucun mal.

Phaera serra d'avantage Séléne la rapprochant maintenant contre elle.

-Je veux mon avocat, tant qu'il ne sera pas là je ne la lacherai pas !

L'avocat, la bête noire de ces policiers qui pensait sans doute s'en sortir en arrangeant les témoignages sur la plus faible des deux.

***

Elles venaient de témoigner, ensemble. Au grand étonement de phaera, séléne su la suivre dans ses mensonge et dans l'exagération de la situation précédente. Puis quand ces policiers purent vérifier la véritable identitée de Phaera c'est à peine si ils osaient lui parler de peur de froissé cette militaire ayant des contactes très haut et mal placer pour ces agents inutile.

Enfin on les fait patienter quelque instant, le temps de soumettre leur déposition à un procureur et de savoir ce qu'il allait advenir des deux jeunes femmes.

Sur la table un bouquet de fleur a moitier morte, des roses surtout. Son regard les fixe quelques seconde puis la jeune femme s'étend et ferme les yeux quelques seconde afin de reposer ses neuronne des dernière peripétie.

***

La sombre est là, au milieu d'un immense parc, elle tient fermement de sa main droite de magnifique reine noire étincelante à la lumière du soleil. Rose hybride obtenu par le croisement d'espèce locale et d'autre plante plus magique.
Ses pas suive le chemin de terre principale frappant parfois, sans le vouloir, une ou deux pierres légère se trouvant sous son pied.
Jaune, rouge, blanc ou encore bleu. Toute les variétés de la nature y sont représenté.
Le parfum est enivrant presque surnaturel. A la fois agréable et écœurant, tanto envahissant, tanto inexistant.
Elle croise parfois quelques vieillard lui lançant un sourire, elle leur répond tout aussi poliment.
Enfin son regard est plongé sur quelque mot insignifiant gravée sur une pierre de marbre.
Qu'ils sont doux ces souvenirs lointain.
D'un geste lent l'elfe dépose ces quelques fleur sur la tombe de ses souvenirs.

***

La porte grinça et un policier entra détachant les menottes des deux jeunes femmes avant de s'excuser de la part de ses supérieurs. Phaera ne lui jeta même pas un regard et saisit aussitôt ses affaires avant de partir sans attendre séléne qui ne savait pas comment réagir.

L'air frais de la nuit,, le bruit des grues et de ferraille. Les dock commençaient a s'animé et les nombreux conteneur chargèrent les navire cyberpolitain. Textile, appareil de technologie, véhicule et carburant. Tout transiter ici pour fournir la population de la citadelle. Il devait être trois heures du matin puisque les navire parte à l'aube, en même temps que le zenith et son escorte.

Jamais on ne m'avait serrée aussi prêt. Enfin pas depuis longtemps en tout cas. Je savais pertinemment que ce rapprochement corporel n'avait rien d'un élan amical venant de ma colocataire de cellule. En effet ce fût pour nous permettre de témoigner toute les deux afin qu'il n'y ait pas d'entourloupe avec les agents…. Mais n'empêche que … N'empêche que ce fût agréable…

Mais à présent voilà que l'on nous libère enfin. Adieu menotte douloureuse et retour à la liberté ! Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Le souci d'être une femme qui voyage sans but est que souvent on s'ennuie et que l'on ne sait pas quoi faire. Bien sur je suis toujours étonné par les cités que je visite, par l'ingéniosité de leurs peuples, la beauté des constructions, ce qui m'occupe pas mal de temps à la contemplation. Mais la j'avoue qu'après cette virée je n'ai plus trop d'idées sur ce que je pourrais faire. Bien sur je pourrais suivre cette Phaera, mais me laissera-t-elle seulement le faire ? Ce n'est pas le genre de femme à aimer être collée et encore moins par une fille comme moi, surtout après la nuit que l'on a passées. Mais me voilà à restée en plan pendant que je suis dans mes élucubrations et voilà qu'elle s'en va !

Un pied devant l'autre.

Qu'est-ce que je fais ? Pourquoi je la suis ainsi ? Sans prévenir ? M'a-t-elle remarqué ? Devrais-je lui faire remarquer ? Pourquoi je continue ? Et surtout, où va-t-elle ?


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