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 [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]

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Lowell Marvin

Lowell Marvin


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MessageSujet: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptyLun 5 Mar - 0:47

C’est sur la véranda, protégé par le porche de sa maison que Lowell siégeait. Il était sur son fauteuil de bois à bascule, un pied sur la barrière lui donnait un appuie pour se balancer doucement d’avant en arrière. Le regard perdu vers la lisière de la forêt qui bordait la clôture en bois qui détourait son petit près en face de chez lui, il réfléchissait. Le départ d’Aaraon l’avait laissé nostalgique, le retour d’une lettre envoyé à son meilleur ami avec la mention « décédé » l’avait complètement vidé. La lettre en question, c’était un rapport de ses retrouvailles avec le gamin octantin de Will, et elle pendait lâchement au bout de sa main.
Ainsi donc, Lowell hésitait. Sa maison lui paraissait vide, froide, triste. Aaraon était partit sur un autre continent, Lavell était partit à jamais et lui se trouvait définitivement seul avec cette impression de ne rien faire, jamais, ne servir à rien. Il ne pouvait de toute façon pas continuer de vivre sa vie comme si de rien ne s’était passé, comme si son ami avait juste arrêté de lui envoyer des lettres de temps à autres ou juste cessé de venir lui rendre quelques visites… Non… Il ne le pouvait pas. Il fallait qu’il fasse un geste, qu’il enterre Lavell… Il était partit et il fallait maintenant qu’il s’en rende vraiment compte.
Avec la fameuse lettre qui lui était revenue, il avait reçut avec une convocation du notaire des Lords Collins, précisant qu’il était écris dans le testament qu’il devait le voir seul et dans le secret de la famille de celui-ci. C’était évident : jamais un Collins n’aurait accepté qu’un Marvin se joigne à eux pour la lecture du testament. C’était une occasion, de bouger, de voyager un peu, changer d’air. Sa destination : Gullingham. C’était loin mais le trajet était faisable en train. Et puis, il pourrait enfin voir de ses yeux vus, gravés dans la roche, les prénoms et noms de famille de son ami d’enfance.

***

C’est donc pour cela que Lowell se retrouvait maintenant dans le train pour le sud du continent. De longues, très longues heures de voyages qui se comptaient en fait en jours, ponctués de quelques arrêts dans quelques villes ou villages sur le chemin. Fallait pas être pressé et pressé, Lowell ne l’était pas. Il s’était dit que ça lui ferrait du bien de bouger un peu de son trou perdu mais en voyant tout le long du trajet l’évolution technologue, les mouvements de la NSR… La faim… Il se dit que le dit « trou perdu»était juste un paradis sans nom.

- Fort Courtney !! Fort Courtney !! Arrêt pour la nuit !!
Cria un des contrôleur du train alors que celui-ci ralentissait jusqu’à s’arrêter à quai. Lowell souleva son chapeau qui lui couvrait le visage de l’index, jeta un coup d’œil par la fenêtre et soupira. Une envie primaire de pisser, de fumer, de boire et surtout, de dormir dans un vrai lit et pas sur la banquette dure du train. Alors, il se redressa, prenant son sac sur son dos, il sortit du train et premier geste, presque aussi automatique que celui de respirer consistait à se mettre une clope au bec et de l’allumer. Il regarda le petit village qui avait surtout l’air d’une air de repos à voyageurs et il se dirigea vers ce qui lui semblait être l’auberge. Mais avant de se remplir la vessie, il fallait la vider et avant de prendre tout à fait le chemin vers l’entrée de celle-ci, il se faufila dans la petite ruelle que formaient l’écurie et l’auberge juxtaposées. Un coin sombre ou la lumière de la rue principale n’éclairait rien : parfait. Il choisit donc tout à fait au hasard un mur, ouvrit sa braguette et s’adonna à ce que tout un chacun cherche à faire tout les jours : se soulager. Mais alors qu’il regardait ailleurs, ne faisant pas attention au bruissement de l’urine qui tombait au sol, un autre son attira son attention, plus au fond de la ruelle, dans l’ombre totale.
-Tiens la plus fermement.
-Lève lui la jambe.
-Putain! Elle m'a griffé, je t'avais dit de la tenir plus fort...
Et Lowell tourna la tête, plissant les yeux pas encore accoutumés à la différence de luminosité, percevant quand même les formes sombres de 3 silhouettes. Et il devina rapidement la scène. Alors, terminant sa besogne, il referma sa braguette, mit la main sur son colt, s’approchant doucement du fond de la petite ruelle. Il siffla dans un premier temps, pour signaler sa présence mais personne ne semblait l’avoir capté.
-Traîne pas trop mec...
Et un bruit de braguette s’en suivit. Pas celle de Lowell qu’il venait à peine de fermé, mais celle du gars qui lui tournait le dos. Et puisqu’ils étaient trop occupés pour lui prêter attention, il fut aisé pour monsieur trappeur de venir coller la bouche froide du canon de son colt contre la nuque du gars.

[Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  Illuretro1

Celui-ci s’immobilisa d’ailleurs, se crispant tout entier. Son partenaire laissa tomber son sourire quand il vit la grande silhouette derrière son ami se dessiner. Il y eut un silence. La fille au milieu de tout ça avait la bouche bâillonnée par la main du complice qui l’immobilisait aussi du mieux qu’il pouvait. Mais la bougresse avait l’air de s’être débattue et était à présent complètement débraillés, les seins à l’air, sa chemise éventré, très certainement déchiré par l’impatience masculine des deux compères. Lowell avait du mal à distinguer sa peau qui avait l’air d’être assez sombre, ne voyant que l’éclaire de ses cheveux blonds par-dessus l’épaule de celui qu’il menaçait.
- Ok … Maintenant tu vas ranger ce que t’étais en train de sortir pigé ? À moins que tu veuilles qu’on retapisse le mur de ta cervelle.
Murmura t-il d’un ton grave, la main sûre et l’œil attentif. Encore un moment de silence et finalement. Le menacé obtempéra, lâchant ce qu’il tenait de la fille alors que l’autre rejeta violemment celle-ci à terre, près à venir vers Lowell d’un air menaçant
-De quoi tu t'mêles, connard.
Dit-il mais le cliquetis du chien qu’on abaisse le fit taire tout de suite.
- Pas de gestes inconsidérés mon garçon, ou sinon il explose. Et après, ça sera ton tour.
Encore un instant en suspend, puis sans crier gare, Lowell assena un rapide coup de crosse dans la gueule de celui qu’il menaçait avant de lui donner un coup de pied au cul qui l’envoya la tête la première contre le sol du fond de la ruelle. Aussitôt fait, il braqua son arme vers le compagnon pour intimider tout essai agressif de sa part.
- Aller, barrez –vous !
Aboya t-il avec force. Et ni une ni deux, les deux agresseur partirent la queue entre les jambes, celui qui s’était reçut le coup de crosse ayant un rien plus de mal à se remettre sur pied. Lowell avait suivit leur trajet, attendant d’être sur qu’ils soient partit pour remettre la sécurité et ranger son arme. Il soupira, n’ayant pas encore tourné son regard vers celle à qui il venait de prêter main fort, il enleva son manteau, la déposa sur les épaules de la fille qui tremblait, visiblement sous le choc, elle n’osait bouger, à moitié recroquevillé sur elle-même.
- ça va aller ?
Demanda t-il en lui tendant la main pour l’aider à se relever. Elle accepta son aide, sans dire mot, secoués de violents tremblements. Et Lowell se trouva un peu embêter … Que faire dans ses cas là. Et suite à une série de développement logique qui s’engrenaient dans sa tête, il finit pas dire :
- Chocolat chaud
Et il s’aperçut qu’il manquait des mots
- Je veux dire : Venez, je vous offre un chocolat chaud.
Dit-il en se dirigeant vers la sortie de la ruelle, vers la route principale pour rejoindre l’auberge. La fille n’avait pas lâché sa main, avait même resserré légèrement sa prise et Lowell accepta son geste sans broncher. Et enfin à la lumière, et, tournant rapidement les yeux vers le visage de la fille, il pu avoir la confirmation de ses doutes préexistant : celle qu’il venait de sauvait était une ostantine…
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Cendre O'Caroll

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MessageSujet: Re: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptyLun 5 Mar - 2:05

Quatre ans. Cela faisait quatre ans que ce bon Tuhitep voyait sa fille dépérir et puis se remettre doucement, mais rester comme un oiseau en cage à tourner entre les murs de sa maison et la forêt. Bien que cela l'arrangeât qu'elle ne s'éloigne pas de lui, reste au bercail à venir lui faire des câlins à toutes heures de la nuit ou de la journée quand elle avait une baisse de moral... il s'inquiétait. Après tout, sa fille était pas comme ça, c'était une gamine énergique autrefois, qui courait partout en relevant ses jupons, revenait avec les vêtements déchirés et voulait adopter tous les petits animaux perdus retrouvés dans la forêt. Au gré de ses réflexions toutes remplies de guimauves, les larmes aux yeux d'y repenser il décida qu'il fallait lui donner un coup de pouce. C'était une belle adolescente qui avait bien commencé a vie, et cet incident qui l'avait clouée au sol devait, une bonne fois pour toute être effacé. Comme il ne voulait pas non plus l'envoyer à l'aventure, ne plus jamais la revoir... ce père aimant décida de lui donner la charge de livrer les chevaux vendus dans les alentours. Rien de bien grave, des fermiers qu'ils connaissaient et des petits voyages dans une contrée calme qui duraient une journée pour les plus longs. Fort fier de son idée, il la mit en application et ça marcha pas mal:
Sa fille chérie, son enfant adorée reprenait en vivacité. Quel soulagement!

Qui aurait pu prévoir ce qui allait résulter de cette énième expédition? Pas Papa Gâteau sinon il ne l'aurait pas autorisée. C'était Cendre qui avait insisté pour y aller, mais lui était réticent parce que la ferme de destination était bien plus loin que d'habitude et qu'il y avait donc plus de danger. Cependant, à nouveau, qui aurait pu résister aux yeux doux de la belle, aux "Papa-chéri, je promet d'être prudente" et autres moues sucrées de la belle? Sûrement pas Papa Chéri. Donc, il autorisa sa fille à partir, un peu inquiet mais ne pouvant plus revenir sur sa parole. Son regard la suivit alors qu'elle disparaissait au loin et si il sorti un mouchoir pour s'essuyer le coin de l'oeil, personne n'en sût jamais rien. Pas de témoins devant Dieu.

Sauf que si dans la vie tout marchait toujours comme sur des roulettes, ce serait un monde bien magique mais fortement idéalisé. C'est toujours la même histoire, même habillée par l'oeil attentif de papa pour être correcte et présentable, le fait d'être Octantine -mais elle ignorait encore dans un sens cette particularité- lui valait un manque de respect et quelques mésaventures peu agréables.

***

Dehors, depuis un moment un poney appaloosa s'énervait tout seul contre la barre d'attache. Il hennissait bruyamment, bousculait les autre chevaux, tirait au renard sur sa bride et reprenait depuis le début son manège incessant. Si on lui jetait des regards, c'était plutôt à cause de sa couleur bâtarde et bariolée, et personne ne réagissait même pas son propriétaire ou le palefrenier. Et pour causes, les deux en question étaient alors occupés.
Pourtant, dès l'instant où la jeune femme glissa sa main dans celle de l'homme un peu bourru qui lui avait couvert les épaules avec son manteau et proposé très maladroitement un chocolat chaud; l'animal cessa son agitation et quoi qu'un peu nerveux, les oreilles papillonnantes il put croiser le regard de sa chère "moitié" quand elle passa devant lui pour rentrer dans l'auberge s'installer. Un échange de regards qui resta inaperçu mais donna du coeur à chacun.

Assis à une table un peu à l'écart, choisie par les soins de l'homme, ils restaient un peu interdits chacun sur leur coin de la banquette. Un chocolat et un Whisky furent commandé dans cette ambiance timide et finalement, quand les récipients arrivèrent sur la table, il lui en passa un. Une belle tasse de chocolat chaud, fumant et réconfortant rien qu'avec son odeur de lait mêlé au cacao.
-Buvez, ça vous fera du bien...

Elle tendit les mains

-Attention, c'est chaud!
Fit-il remarquer avant de déposer la tasse délicatement entre ses doigts... agissant avec elle comme s'il était s'agit d'un petit animal recueilli. En retour il eut droit à un regard mauve, qui analysait un peu sa physionomie, gravant dans la mémoire les traits de cet homme qui la traitait presque comme son père. Ramenant la tasse vers elle, elle la laissa cependant sur la table, trop nerveuse pour pouvoir la soulever sans la faire retomber. Accusant le choc. Lui, prit une gorgée de Whisky, le reste de la salle? Il y avait quelques regards et murmures médisant mais ça restait calme et acceptable même si c'était chiant. Surtout pour le Cow Boy qui retourna son attention sur sa bonne action et croisa son regard.

-Merci.
Finit-elle par murmurer, d'une voix douce. Et tentant l'aventure de boire une gorgée en soufflant sur le chocolat. La surface de la tasse se rida de quelques vagues, qu'elle regarda un instant. C'est fou, quand on a pas vraiment envie de boire, tout ce qui peut nous distraire... bref, elle le fit quand même et remarqua aussi ses boutons arrachés à sa chemise, essayant d'arranger le modèle sans trop succès avec force soupirs et peut-être une pointe de gêne.
Le décolleté était... impressionnant et l'homme évitait de trop baisser les yeux vers ces contrées encore inconnues mais ô combien tentantes: tâche compliquée, car c'était un homme que diable! Même abstinent et se voulant désintéressé de son état. Pour se changer les idées il dit

-Y a pas d'quoi.
Toute façon, qu'est ce qu'il pouvait dire d'autre? Du coup, le silence s'installa insidieusement, se faufilant dans les fissures de leurs blessures respectives. Et finalement, il reprit

-Vous devriez vraiment boire, ça fait du bien. Avant qu'il ne tourne froid.
Et comme elle ne réagissait pas vraiment
-Puis... vous feriez mieux d'aller vous reposer... une chambre ici?

La réponse fut un non silencieux, donné par quelques mouvements de tête. Mais on put noter un effort pour prendre une autre gorgée chez la demoiselle.

-Vous habitez le coin peut-être?
Même réponse, à nouveau elle fit mine que non et releva les yeux sur lui.

-Donc... une chambre? Je vais vous trouver ça...
Il se leva puis fit quelques pas, revint
-Bougez pas, hein?
Et s'en alla enfin au comptoir.

Cendre, se retrouva donc seule en tête à tête avec un whisky et un chocolat chaud qui refroidissait. Essayant de mettre de l'ordre dans sa tête, où des sentiments s'entrechoquaient à lui en donner mal au coeur. Mais qu'est ce qui lui avait prit de vouloir s'enhardir de la sorte? Enfin, comment vous expliquer comme pendant ces dernières années, son mal-être avait grandit: balancée entre l'aventure et la peur. La réclusion, et la répulsion même de cet état de latence. Elle qui était libre, avait toujours vécu sans entraves et ne vivait que pour son envie de voir le monde... était désespérément tombée au plus bas. Et quand Tuhitep l'avait encouragée, il y avait eu cette bouffée d'air frais, cette envie profonde trop longtemps enchaînée. Et voilà où vous mène ce fol étourdissement. Laissez entrevoir une parcelle de ciel bleu à un oiseau et peut-être s'y brisera-t-il les ailes...
Que de sombres considérations jusqu'au retour de son sauveur en soit. Qui déposa une clef devant elle. Pas la clef des champs, celle de sa chambre

-Voilà, ça ira mieux demain après une bonne nuit de sommeil!
Ce qui lui arracha la pensée, qu'encore faudrait-il arriver à dormir... mais ça c'était une autre histoire. Il obtint un sourire. Oui, elle était pas très causante la petite. Faut dire, après une agression c'est normal.

-Je serais dans la chambre à côté, vous inquiétez pas! Considérez que vous êtes en sécurité.
Nouveau sourire de l'intéressée. Encore un silence... pendant lequel il se resservit un Whisky. Ah Whisky, Whisky... liquide sacré qui quand il venait à manquer, devenait cruellement absent! Et tout en buvant, il se réflexionnait que cette jeune Octante n'avait rien d'une guerrière fière et impitoyable mais plutôt d'un petit poussin techno tombé du nid. Une prostituée? Comment savoir avec son mutisme... cependant il fut tiré de ses pensées par la tasse de chocolat qui tomba inexorablement des mains de la demoiselles pour tacher sa manche.


Dernière édition par Cendre O'Caroll le Mer 7 Mar - 0:27, édité 1 fois
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Lowell Marvin

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MessageSujet: Re: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptyMar 6 Mar - 21:07

[Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  Illuretro003

Donc une octantine… Aussi bas sur le continent, loin du royaume d’Octantis. C’était étrange de voir un visage « familier » par ici. Un beau visage, ovale et doux, de magnifiques yeux mauve, profond et de long cheveux qui n’était en rien une preuve de sa virilité mais au contraire, un signe évident qu’elle avait été élevé chez les techno. Ses manières, sa tenue… De bonne facture mais à présent déchiré. Prostitué fut l’un des premiers mot qui arriva à l’esprit de Lowell… C’était ce qu’il y avait de plus logique. Une enfant prise en orphelinat peut être ? Loin de chez elle ? Des tonnes de questions se bousculait dans l’esprit de Lowell qui semblait avoir oublié sa peine à cause de cette nouvelle rencontre intrigante. Apparemment encore sous le choc, buvant peu, elle essayait de cacher sa poitrine, tant bien que mal et ultime démonstration de sa confusion, elle renversa son chocolat chaud sur la table… Et en même temps sur sa manche. Lowell leva par réflexe sa main mais il était trop tard et elle dégoulinait déjà du liquide brun et chaud aux senteurs sucrées. Confuse, elle se redressa, essayant de venir éponger avec … Euh… Ce qu’elle avait : ses jupons. Mais Lowell l’arrêta, demandant ensuite au barman de lui envoyer un chiffon. Ce qui fut fait dans les secondes qui suivirent et Lowell pu alors éponger rapidement sa manche et la table. Et la jeune fille semblait vraiment s’en vouloir pour sa maladresse. Après une suite de « pardon, je sais pas ce qui m’a prit, je suis désolée » et des réponses du type « non, non ça va », Lowell trouva sa main dans celle de la jeune femme. Il était pas sur d’avoir tout comprit. Un geste, un autre par réflexe et il se trouva alors à ne plus savoir trop que dire.

[Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  Illuretro2

- ça va aller hein ? Après une nuit de repos, vous verrez.
Elle acquiesça de la tête et il eut un moment de silence. Enfin, Lowell se leva, tenant la main de la jeune fille par celle qu’elle-même tenait, l’entraînant doucement avec lui.
- Aller, venez, je vous sers d’escorte.
Et les voilà qui montaient les escaliers jusqu’à se retrouver face à la chambre de la miss qui était restée silencieuse, suivant son « sauveur » sans broncher. Arrivé là, il lâcha doucement sa main, la regarda de toute sa hauteur … Elle était petite par rapport à lui… Enfin, tout le monde l’était plus ou moins de toute façon. Il y eut un moment de silence, peut être un peu gêné. La jeune fille avait l’air de vouloir dire quelque chose mais n’osait apparemment pas et après un autre long silence, Lowell se décida enfin, reculant de quelques pas vers la porte de sa chambre
- Eh bien … Bonne nuit.
Dit-il tout simplement et elle resta les yeux rivés sur lui. Le trappeur s’arrêta face à la porte de sa chambre ayant reculé jusque là. Il montra du pouce la dite porte.
- Je suis juste là hein ? Donc, au moindre soucis… enfin bref. Bonne nuit.
Il se trouvait un rien stupide, se trouvait trop bavard alors qu’en temps normal, il était du genre muet comme une carpe. Ils échangèrent encore quelques regards, toujours lourd de timidité et de gêne, puis Lowell s’éclipsa dans sa chambre. La première chose qu’il fit, fut de retirer sa chemise pour la laver, faire un brin de toilette.
Pour lui, la nuit fut courte, comme d’habitude mais cette fois, elle fut emplie de réflexions… Il avait aidé une parfaite inconnue qui avait été à deux doigts de se faire violer. Il ne regrettait absolument rien, bien entendu mais ça le ramenait à cette question qui s’était posé il y a longtemps : l’abandon de ses études poussées de médecine. Ce métier qui était tourné vers les autres, pour les autres… Il ne se le cachait pas, il y avait plusieurs raisons pour lesquels il avait aidé cette jeune femme : déjà parce qu’il ne supportait pas qu’on violente une femme. Puis, par réflexe. Et enfin, pour s’oublier un peu. Pendant le temps qu’il s’était occupé de la jeune fille, Lavell lui était sortit de la tête, tout naturellement. Et se retournant sur son lit, il se dit qu’il resterait jusqu’à ce que sa « patiente » puisse reprendre la route…

Le lendemain matin, Lowell, toujours aussi insomniaque de son état, regarda son train repartir, le loupant exprès… Après tout, des trains, il y en avait d’autres. Peut être pas le jour même, mais les jours suivants, il n’était pas pressé après tout. Suite à quoi, il demanda à une femme de chambre d’aller mettre près des affaires de sa voisine une de ses chemises de rechange. Il se doutait qu’elle lui irait sûrement un peu trop grande mais au moins, elle n’aurait pas à ce balader les seins à moitié à l’air ! Enfin, il s’installa à la même table que la veille, commandant son petit déjeuné et attendant de voir quand sa protégée aller descendre. Et le temps fila, midi approchait et sonna et l’octantine ne semblait pas vouloir donner signe de vie. Quand enfin elle se décida à paraître, Lowell avait déjà quelques verres de whisky et en portait un aux lèvres. Elle s’approcha de lui se planta devant la table jusqu’à ce qu’il lève la tête.
- Bonjour. Mieux ?
Demanda t-il, se redressant, doucement, sortant de sa léthargie. Il la voyait enfin avec la lumière du jour… Beau spectacle, il fallait l’avouer. M’enfin, sa chemise ne lui allait pas spécialement mais c’était mieux que rien.
- mieux
Répondit-elle en s’asseyant à sa table. Un bref sourire, un petit échange de regard et Lowell fit glisser un petit bol remplit de petits gâteaux vers la demoiselle. Petit déjeuné servit qu’elle grignota en silence pendant qu’il buvait encore. Silence… Les anges qui passent et l’oubli : comment commencer une conversation ? Comment l’entamer ? Se montrer poli, courtois… Tout ça semblait lui avoir échapper. 5 Ans à vivre en Hermite vous change un homme qui aurait sans doute dragué la jeune femme. Il n’eut pas à engager la conversation : elle le fit pour lui :
- J'ai oublié de vous demander votre nom... hier.
- Lowell Marvin. Et vous ?
- Cendre…
Lowell resta à la fixer, attendant la suite… Logique.
- Cendre O'Caroll...
- Je crois que dans la suite de ce genre de rencontre on dit un truc du genre " enchanté".
Et il obtint d’elle un rire… Ce qui le soulagea, souriant d’un sourire effacé, comme si il avait du mal à retrouver cette expression sur son visage. Il lui tendit la main, l’invitant à la lui serrer.
- Enchantée alors.
Dit-elle en serrant sa main en retour. Et comme la conversation avait été engagé, il essaya de la maintenir
- Vous êtes en voyage ?
- Plus ou moins… Et vous ?
- Plus ou moins aussi.
Bah ce n’était pas gagné. Il avaient l’air de faire un concours de celui qui serait le plus loquasse fallait croire. Un autre silence passa et elle regarda par la fenêtre, laissant Lowell boire encore
- Vous m’avez attendue pas vrai ?
Elle eut droit à un haussement d’épaule, un air de dire que c’était trois fois rien.
- réflexe de médecin sûrement.
Et encore un silence passa
- C’est gentil.
Finit-elle par murmurer. Et elle avoua :
- C’est la première fois qu’on m’aide.
Lowell hocha la tête… Probablement qu’elle aurait eut droit à un coup de main de la part de braves hommes si elle avait été blanche. Triste et cruelle réalité qu’était sûrement la sienne
- Peu de gens portent un semblant de respect pour les octantes…
Lâcha t-il avec un certain fatalisme… Mais alors que sa phrase était tout à fait rationnelle et logique, bien que pessimiste, elle suscita l’incompréhension chez son interlocutrice. Enfin, c’est ce qu’elle avait l’air d’exprimer sur son visage. Lowell fronça les sourcils essayant de se rappeler si sa phrase n’avait pas été mal dite
- Les octantes ?
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Cendre O'Caroll

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MessageSujet: Re: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptyMer 7 Mar - 0:25

Après l'épisode embarrassant du chocolat, où elle avait fait preuve de maladresse, Cendre se retrouva à se faire un peu materner par le grand Cow Boy qui l'avait tirée d'un mauvais pas. Pas que ça soit déplaisant, enfin dans un sens c'était comme si Tuhitep était soudainement devenu taciturne et plus viril aussi. Enfin, elle se fit la réflexion de la virilité surtout quand il la regarda un instant, une seconde où la pauvre se senti vraiment minuscule -elle qui n'était déjà pas très grande-.
En fin de compte, ils se retrouvèrent tous les deux de leur côté, avec des questionnements, enfin concernant Cendre se fut surtout un sommeil angoissé et nerveux dû à l'absence de quoi que ce soit pour se raccrocher qui l'entraîna. Sa nuit fut pleine de cauchemars, et agitée, si bien que déjà pas une lève-tôt dans l'âme, la Miss se retrouva au pied du lit fort tard. Pour y découvrir une grande chemise qu'elle enfila, après l'avoir déployée et regardée... si large... ça lui plut, c'était moins étriqué que son ancienne qui l'emprisonnait un peu, trop cintrée.
Bref, quand elle descendit, ils eurent une conversation qui mena au noeud du problème...

[Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  School_dump_twenty_by_carocheval003-d4s0vu9

***

-Octantes?

Son interlocuteur la regarda avec un air sceptique, ne comprennant pas la question:
-Oui... quoi? Octantes.

-Je ne me souviens pas avoir entendu ce terme.

Et à ces mots prononcés par l'Octantine justement, il fut surprit
-Hein? Mais t'es une Octantine non?

-Une technologue?

-Euh... une métisse peut-être oui... Mais d'origine Octante sans l'ombre d'un doute!

Cendre fut hautement surprise à son tour, non... elle était pas métisse! Enfin, sa mère avait la peau blanche d'après les photos et elle avait déjà trouvé sa propre explications. Il se trompait? C'était pas vrai. Elle fut désemparée et perdue. En fait, elle avait aussi largué le trappeur donc ils étaient deux dans la confusion.

-Si je comprend... bien? Pour vous...? Je serais une Octante... en ignorant ce que... c'est?
Question un peu maladroite, avec une pointe de curiosité naissante, mais voilée par l'appréhension de la suite.

-Euh... faut croire...pas que pour moi.
Pause
-Je veux dire, c'est très connu les Octantes... Et puis vous leur ressemblez beaucoup, ça on peut pas le nier... vraiment.

Long silence de réflexion. Echange de regards, elle ne le croyait pas c'était clair. En même temps, qui l'eût cru?

-Non, vous devez faire erreur.
Fut sa première réponse, pleine de détermination.
Et puis, l'idée fit son bonhomme de chemin, la conversation aussi. Il semblait si sûr, c'en était déroutant. Enfin, elle n'était pas disposée à le croire pour autant, dans un simple claquement de doigt. Même si, une fois les graines plantées, elles se doivent de germer... surtout dans un esprit fertile qui avait déjà eu affaire à la question. L'histoire revenait en arrière, il fallait tout rembobiner dans sa tête et cela ne menait à rien. A part le fait que oui, elle n'avait rien en commun avec ses parents: que ce soit les yeux, les cheveux, la peau...

-Je sais pas. Dans un sens... ça expliquerais pourquoi je ressemble pas à mes parents...
Dans un premier temps, cette remarque était ironique, comme si elle le mettait... se mettait elle même au défi d'en douter. Sauf que, le manque de réaction chronique de cet homme, et peut-être même par là, sa sincérité dans ses dires commencèrent à faire voler en éclat tous ces beaux masques créés par les années. Toutes les illusions qui s'envolaient telles des papillons, allant se brûler les ailes sur les flammes ardentes du doute. C'était comme un couteau dans le coeur, mais elle se tut. Et le silence perdura parce que pour Lowell c'était... impossible de répondre. C'était gros comme le nez au milieu de la figure qu'elle était Octante, il en avait cotoyés et savait à quoi ça ressemblait. Donc bon...

Retour au point de départ, retour à la remarque d'abord désobligeante, maintenant évidente.
-Je sais pas... Dans un sens... ça expliquerais pourquoi je ressemble pas à mes parents...

Durant ce silence gêné qui suivit, la jeune femme leva les yeux vers le plafond. Elle semblait triste et songeuse et essayait d'étouffer la tempête de sentiments qui grondait en son for intérieur. Le choc, la méprise qu'elle espérait vraiment sans trop y croire. Une fois que le doute a fleurit dans un esprit, qu'on a le doigt dessus, ça devient difficile de rester incrédule. Et lui, l'observait et se senti aussi étourdit qu'elle... et s'il avait dit une connerie?
Mais finalement, elle se ressaisit. C'était peut-être une erreur, et se faire du mouron serait plus ravageur qu'autre chose. Elle avait mal quelque part au fond de son coeur, et enfuis cette peine au plus profond de celui ci, avec les questions qui venaient naturellement à la suite. Cela pourrait paraître extrême ou rapide, voire inconsidéré, mais comprenez que pour l'heure la demoiselle avait fort à penser sans compter qu'au final la vérité fait parfois plus mal que le mensonge qui l'a occulté. Non vraiment... cependant, les questions lui brûlaient les lèvres et elle demanda

-Et donc, tout le monde déteste les Octantes, mais pas vous?
Enfin, en plus qu'une demande, un murmure rempli de réflexion qu'elle aurait cru inaudible s'il n'avait répondu au bout d'un instant, brisant le silence fraîchement revenu entre eux après avoir été chassé par la question.

-Euh... Disons que je les ai cotoyés... pendant longtemps et j'ai un ami Octantin.

Donc c'était pas un rêve, une erreur, ces Octantes existaient et puis il disait les connaître. Elle porta une main à sa poitrine, comme si ça allait calmer son coeur qui s'emballait un peu. L'excitation de recherches à venir pointait le bout de son nez, comme un appel longtemps enfuit, à l'aventure. Mais il lui fallut se réfréner. Surtout qu'il continuait:

-On va dire... que je les comprend mieux que la moyenne des technologues en fait.

Si il le disait. Si il était sincère. Si il l'avait sauvée pour la plonger dans le doute. Avec des "si" on pouvait refaire le monde et elle décida de le croire à moitié, dans le sens où éventuellement, elle ressemblerait à une Octantine, ça ne voudrait pas forcément dire qu'elle en était une. Même si un canard donne un canard et pas un cygne il suffisait d'enfermer cette bribe de logique -cette infecte notion qui met les points sur les incohérences- et de continuer comme avant, alors passant une "suite" de conversation sur le sujet... pour le moment, elle reprit

-Je vois. Et puis, vous êtes gentil... malgré votre air bourru et grognon.

Son regard se reposa sur lui, et ses mains triturèrent la chemise. Qui était la sienne... à cet homme silencieux qui ne répondit que par un regard sceptique. Cette expression la fit pouffer, c'était nerveux plus qu'autre chose mais doux, dans le silence.

-Je suis désolée... je me laisse emporter.
Dit-elle, un peu contrite, perdant quand même pas mal de son calme avec cette histoire... c'était tellement dérangeant quand une petite voix nous souffle qu'on le savait et qu'à force d'occulter on en a oublié jusqu'aux bases de son existence. Enfin, l'essentiel c'est qu'il lui signifia avec un signe négatif que ça le vexait pas.

Faut dire, leurs pensées à tous les deux étaient tournées sur la conversation assez brève au final, qu'ils venaient d'avoir. Pour les doutes, pour les mésententes, pour les nouveaux ennuis qu'amenait cette question... Cendre décida de passer à autre chose radicalement. De faire une croix pour le moment, de ré-attaquer quand elle serait prête. Coup d'oeil à la fenêtre, recherche de prétexte. Ou plutôt, elle était là pour accomplir un travail et avec tout ça n'avait pas encore commencé celui ci.

-Il fait pas horrible dehors, alors... on pourrait aller se balader plutôt que de rester enfermés?

Et s'oxygéner, ce serait sûrement très bien! Pour calmer les esprits... Dans un bruit de frou-frou, elle se releva

-Enfin c'est comme vous voulez, hein....
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Lowell Marvin

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MessageSujet: Re: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptyLun 19 Mar - 2:20

La conversation avait été étrange et assez lourde. Résultat des courses, Lowell avait apprit qu’elle ne connaissait rien aux octantes, n’en avait jamais entendu parlé et par extension, ne savait pas qu’elle en était une. Ce qui les mit mal à l’aise car en gros, le trappeur insinuait que toute sa vie n’avait été qu’une série de mensonge. Et elle changea de sujet, l’embarrassa par des mots qu’on ne lui disait jamais. Bref, le malaise s’accentua d’avantage jusqu’au moment ou elle proposa de sortir. Lowell n’était pas très motivé à cause du malaise entre eux mais elle insista.
- Et puis… J’ai du boulot.
Après un instant de réflexion, il hocha la tête
- J’ai rien à faire
Du t-il admettre. Du coup, il n’avait plus aucune raison de ne pas la suivre. C’est ce qui se fit donc. Ils se retrouvèrent à l’extérieur, passant devant le palefrenier (qui était en fait l’agresseur de la veille) et qui les regardait passer d’un air mauvais. Le coup de cross lui avait laissé une belle trace et sûrement une ou deux dents cassées. La miss l’ignora, alla droit vers les deux appaloosa et commença à les préparer pendant que Lowell jetait un regard noir sur le palefrenier.
- Vous avez une monture ?
Ce qui retourna l’attention sur « l’octantine » et il secoua la tête négativement.
- Je ne pense pas que ça soit si loin, on peut y aller à pied... sauf si vous préférer louer un cheval.
Louer un cheval alors qu’il ne compter rester là qu’une journée lui semblait futile et vue son caractère avare et peu dépensier sur les bord (quand il ne s’agissait évidement pas d’alcool et de cigarettes)
- A pied c’est mieux
Elle insista un instant, proposa qu’il prenne le cheval qu’elle devait livrer (c’était ça son travail) mais celui-ci n’avait pas de selle et le trappeur n’était pas franchement d’humeur à monter à cru. Alors, d’un naturel déroutant, elle proposa qu’il prenne son poney, sellé lui, et elle monta à cru sur le poney qu’ils devaient livrer. L’image ne l’aurait jamais choqué plus que ça si la miss avait prétendu être une octante mais comme elle affirmait le contraire et s’obstinait à dire qu’elle était technologue, le tableau était tout à coup très perturbant. Lowell la regarda d’un air sceptique, n’étant même pas monté sur Poltergeist (le poney de la miss s’appelait comme ça aux dernières nouvelles).
- Euh ... Vous êtes sure ... ? Je veux dire, je peux marcher.
- C'était pour le plaisir mais si ça vous ennuie...
Lowell regarda autour de lui. Sa conduite avait clairement quelque chose de « sauvage » absolument pas civilisé pour une femme qui prétendait être une tehcnologue mais belle et bien en adéquation avec un comportement octantin. Ce qui eut pour effet d’attirer l’attention et les regards, murmures chargés de médisance à l’égard des Octantes
- Non ... Ce n’est pas ça ... Et puis c'est pas très courtois. Prenez votre cheval, qui a une selle.
- Oh... désolée l'habitude. Moi je ne monte jamais une selle en temps normal. C'est papa qui veut absolument que j'en prenne une.
Lowell resta perplexe… Alors qu’elle manœuvrait pour se mettre à sa hauteur. Derrière, on entendait quelques « maudit barbare », « satané octante » ou bien le terme de « sauvage » être marmonné.
- Et je pense qu'il y a une raison...
Dit-il, sérieux. Et finalement, après un blanc, Cendre se laissa glisser de cheval, soupirant comme une enfant qui ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait. Un silence s’installa et Cendre passa le licol de la bête à livrer dans les mains de Lowell.
- Vous êtes sure que vous êtes techno ?
- Mon père l'est.
Répondit-elle, sèchement.
- Ma mère aussi…
Ce fut sur ses paroles qu’ils partirent donc en silence vers le propriétaire. Il y avait un long silence pesant entre eux. Ils parcoururent une bonne distance, longeant les champs, s’éloignant de la ville vers des espaces plus verts et tranquilles. Il faisait un beau temps, une température agréable qui adoucit les esprits. En tout cas, pour ses deux là. Mais ils ne se parlèrent pas avant que Cendre ait remit le canasson à l’acheteur. C’était une ferme, avec plusieurs employés qui sifflèrent ou huaient Cendre quand elle passa. Lowell, joua les garde du corps, leur lança un regard noir mais ils repartirent aussi vite qu’ils étaient revenu, ne traînant pas… Enfin, Cendre reprit la parole…
- Vous n'aimez pas l'équitation?
Le mal aise était passé et finalement, il était enclin à parler.
- si plutôt. J'ai un haflinger par chez moi
- Je me demandais...
Et elle rit. Et ce rire encouragea Lowell à faire un effort de socialisation
- En fait plus qu'aimer ça, ça m'est très utile dans ce que je fais.
- Je vois... Chez nous, on élève les chevaux, alors forcément...
- Palefrenière ?
- J'aide surtout, mais c'est moi qui débourre une partie des poulains, sinon je fais tout, des box aux poulinages.
Lowell hocha la tête… Bref, oui, une palefrenière. Ça expliquait entre autre pourquoi elle n’avait pas de problème pour monter à cru. Elle le regarda avec un air amusé, l’œil malicieux.
- Et vous êtes médecin...
- J'étais.
- Oh vous changez de métier?
- trappeur. D'où la nécessité du haflinger
- J'aurais dit "Cow Boy", vous en avez plus l’allure.
- Eh bien non. Trappeur.
- D'accord, d'accord...
Cendre riait doucement alors que Lowell arborait une mine un peu boudeuse … « Cowboy »… C’était un terme qu’il avait entendu beaucoup de fois, oui. Mais pour lui, ça n’avait qu’une signification « bouseux ». Un métier de merde, qui consistait à élever et garder des vaches. Un terme qui n’avait rien d’héroïque.
- Vous savez, moi je vous trouve pas mal... c'était pas... pour vous vexer.
Après un silence, Lowell la regarda, sceptique … Fallait savoir : allure de bouseux ou pas ?
- trappeur.
conclu t-il
- pas bouseux.
- Oh je n’ai jamais dit ça dans le sens de bouseux...
Lowell finit par hausser des épaules… Il était habitué à ce terme après tout. Bien qu’il le voit comme péjoratif et que du coup, sortie de la bouche d’une jeune femme … C’était un peu limite mais il lui pardonna. Peut être qu’elle ne savait pas ce que ça voulait dire. Le silence retomba entre eux et ils continuèrent à marcher vers la ville. Cendre se mordit les lèvres comme si elle se rendait compte de sa gaffe… Et après un moment, Elle se décida et conclut :
- Je vous aime bien en fait.
Et Lowell jeta un bref coup d’œil à sa protégée, puis tourna la tête vers le paysage, à l’opposé pour cacher un visage légèrement rougit… Ah, il n’avait plus entendu ça venant d’une femme depuis bien longtemps et mine de rien, ça le toucha…
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MessageSujet: Re: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptyVen 23 Mar - 21:20

Cendre se recadra sur son boulot, pour essayer de ne plus penser à ce qui la dérangeait. Pas qu'elle fut lâche, mais elle n'était pas vraiment prête à lancer les réflexions plus loin et au passage à explorer des terrains houleux.
Ainsi donc, ils sortirent, et elle fit preuve de son habituel décalage vis à vis de la société où elle avait été élevée tant bien que mal, et même si elle n'y voyait pas d'inconvénient, il était fort inconvenant qu'elle se comporta de la sorte.
Du coup, ils s'accrochèrent à nouveau sur ses origines, et se trouvèrent à se bouder tout du long. Pas un pour rattraper l'autre visiblement. Enfin, au retour, elle décida de reprendre ce qui les mena à nouveau sur une conversation difficile, et elle finit par lui dire qu'elle l'aimait bien au final.

Elle aurait pu le prendre comme un oiseau de mauvais augure, mais en définitive, elle ne pouvait pas le détester. Si on lui avait caché des choses, c'était avec Tuhitep qu'elle aurait des comptes à rendre. En bref, ils se retrouvèrent à se regarder du coin de l'oeil.

***

-On rentre... Ou on flâne par les champs?

Il haussa les épaules, et elle soupira
-Vous n'avez jamais d'avis hein?

A son interlocuteur de répondre
-Faites ce que vous voulez, concidérez que je vous sers... d'escorte en quelque sorte...
-Oh non, non ce n'est pas très agréable. Je préfère... qu'on soit amis. C'est mieux.

Lowell ne dit rien, il trouvait que se faire des amis était délicat, Surtout sur le moment... il se ternit. Ce qui n'échappa pas au regard de la jeune femme, qui en fut désolée
-Prenez pas cet air là, je voulais pas vous peiner...

Il fit "non" de la tête
-Escorte pour le moment, ça ira.

Et ils reprirent leur route, lui avait un goût amer dans la bouche en pensant à son ami disparu et elle se sentait déçue d'avoir provoqué chez lui un tel état d'esprit. Retombant dans le silence, elle fit quelque chose de très puéril, repassa de l'autre côté de son poney, se cachant en quelque sorte. Du coup, tous les deux un peu contrits, ils en vinrent aux explication. Lowell prit sur lui, c'était juste une fille maladroite, et sans doute pas encore totalement remise de tous les chocs des dernières heures:
-Euh... écoutez... je suis désolé... c'est pas votre faute... C'est juste que...

Il y eut un silence, un éclair mauve repassa par derrière le poney, elle le regardait timidement
-Je viens de...

Nouveau silence
-Je viens de perdre un... ami. Un très cher ami. Pour être exact mon seul et unique ami d'enfance... Alors....

Sur la fin, il avait parlé plus vite, elle ne sut pas trop quoi répondre, et revint de son côté, se mordant la lèvre.
-C'est dur...
Marmonna-t-elle, sachant que ses paroles étaient inutiles, elle ne savait pas trop parler aux inconnus; alors, elle prit la main de ce dernier. Qui, contre toute attente, se laissa faire, mais sans la regarder, marchant avec un air morne. Alors, avec une douceur infinie, elle lui serra la main, se rapprochant un peu plus, contre son bras.

Un simple contact, parce que les sentiments passent mieux par le corps, du moins, elle en était persuadée. Et également parce qu'ils en avaient besoin, tous les deux... peut-être surtout elle, égoïstement. Mais au trappeur aussi, ce contact ne lui déplut pas... et peut-être même qu'à lui aussi dans un certain sens, ça lui faisait du bien. La route continua jusqu'à la ville, et en voyant celle ci se rapprocher, Cendre fut prise d'une pulsion. Inexplicablement, elle s'arrêta.
Et se montrant prudente et délicate, elle le prit dans ses bras, faisant preuve de calme, étant affectueuse. Dans un mélange d'envies: celle de s'excuser, celle de le remercier. Plus de mots, pas de mots, comme si son vocabulaire c'était envolé, elle le serra juste.
Et lui, ne se dégagea pas, elle s'y était préparée, mais en fait, il se laissa entraîner vers le bas. L'envie de pleurer lui montait, mais il se retint. Les garçons ne pleurent pas. Penché sur elle, trop petite pour lui... mais prodiguant des gestes chaleureux.
-Il ne faut pas trop refouler la tristesse
Murmura-t-elle, à l'antipote d'appliquer cette psychologie. Et ils restèrent l'un contre l'autre en silence

-Boys don't cry...
Murmura-t-il enfin...

Remontant sa main sur son visage, en souriant, elle répondit
-C'est dommage pour eux, ça fait du bien...

Nouvel échange de sourires
-Seules les filles pleurent...

Cette réflexion fut amère pour elle, même si c'était de l'humour de la part de monsieur et il glissa également:
-Les garçons se libèrent par la violence...

Et sur ce, pour ne pas embrayer sur le fait que la violence ne valait rien, ils reprirent le chemin de l'auberge. Où ils retrouvèrent leurs silences, leurs gênes sans doute aussi, et puis surtout, un repas.
Même table que la veille. Comme il n'était pas loquace et que le whisky semblait plus l'intéresser qu'une conversation -elle l'avait bien comprit- ils parlèrent à peine. Respectant son silence, Cendre n'allait pas le meubler. Et donc au bout d'une nouvelle période de creux pendant laquelle, grondait son coeur une peine sourde, il lui fallut bien relancer la conversation abruptement arrêtée, celle qui faisait mal. Qui la rendait timide, confuse, en colère... elle savait pas... finalement!

-J'ai remarqué que les gars de la ferme m'avaient "traitée" d'Octante...

Lancer la remarque, c'était jeter de l'huile sur le feu, mais quand même. Elle n'y avait jamais fait attention avant ce jour, il faut dire, qu'avec du recul, elle était bien souvent restée sourde aux remarques de gens et qu'il avait fallu ce petit bouleversement pour qu'elle y prenne garde. Qu'un pan de sa conscience, enfui et refoulé revienne, que les cauchemars frappent à la porte. Et acculée face à la situation, elle se promit de rester stoïque, de ne pas céder au tonnerre; la révolte et la tristesse voire même l'indifférence qui pourrait en résulter. Non, elle l'avait prit dans ses bras, elle avait cherché en le rassurant à se rassurer elle même et maintenant il fallait essayer d'en savoir plus, de comprendre. Et pour comprendre, il y avait le château à assiéger.
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MessageSujet: Re: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptySam 24 Mar - 10:50

J’avais eu peur, la veille en me couchant, de me laisser avoir par ce petit bout de femme. Ou du moins, cette pensée m’avait traversé l’esprit, rapidement, en passant : « et si demain, je me rendais compte que c’était une femme ? ». La question en elle-même pouvait paraitre stupide mais elle m’avait envahi un bref instant comme une phobie, noyée dans mes réflexions. Mais faut croire qu’elle s’était mise en tête de m’aider.
Tout en elle ne m’évoquait rien d’autre qu’une gamine dans un corps de jeune femme ; c’était son comportement, sa gestuelle théâtrale et exagérée, des mimiques, une moue boudeuse, la déception facile pour un refus : celui de faire ami-ami. Elle ne pouvait pas comprendre ma réticence du moment et je fis un effort pour m’expliquer.
« C’est dur… »
Voilà ce qu’elle trouvait à dire alors qu’une formulation plus mûre serait plutôt « toutes mes condoléances ». Ça sonnait alors comme un apitoiement pour moi à vrai dire, et j’eu un mouvement de recul. C’était comme quand on voit passer un chien infirme trainant la patte ou, puisqu’elle semblait tant aimer les chevaux : un canasson boiteux qu’on devrait surement abattre car devenu inutile. Elle semblait d’ailleurs trouver absolument tout prétexte pour passer sur le dos de son poney et pour le cas elle fit ce détour pour me rejoindre, afin de me consoler. Elle prit d’abord maladroitement ma main.
Et la chose me fut douce. Son innocence, son manque de tact la rendait infantile et quand elle passa ses bras autour de mon cou, c’était les bras d’une gentille petite fille. C’est pour ça que je me laissais faire. C’était la première personne à être désolée et son attention me toucha… Moi qui ne voulais pas y penser, je me retrouvais encore une fois à être remmener à cet ami disparu et la tristesse qui accompagnait cette pensée en fut plus lancinante : Pourquoi ? Surement parce que je commençais surement a véritablement réaliser. Lavell ne serait plus là dorénavant.


***

A table, face à face, sur un silence accentués de bref échanges. Lowell était retombé dans sa loquacité légendaire et pour cause. Contrairement à la jeune « fille » qui était assise face à lui, il lui était plus difficile de changer d’humeur et Lavell le hantait à nouveau. Elle, passait du coq à l’âne, d’une réflexion à une autre, d’un trouble à un sourire, d’un questionnement existentiel à la trivialité de la vie de tous les jours sans que l’un ne semble affecter l’autre. Pour Lowell c’était déstabilisant et il n’arrivait pas à suivre l’énergie de la jeunesse qui habitait sa protégée. Ainsi, sortit de nulle part alors que lui était plongé dans une nostalgie mélancolique, elle remit sur le tapis le sujet de ses prétendu origines par une constatation. Un mot, une expression qu’elle avait surement du entendre quelques fois dans sa vie mais qui ne signifiait rien pour elle jusqu’à présent, si ce n’est un nom d’oiseau de plus à ignorer. C’est fou la façon dont fonctionne notre perception : le mot ou l’objet qui pour vous est tellement anodin qu’on ne le voit plus ou ne l’entend même plus, peut tout à coup prendre un tout autre volume lorsqu’il prend de l’importance à un moment donné de notre vie. Et alors, on s’aperçoit seulement qu’il nous entourait depuis le début et qu’on ne l’avait pas remarqué. Et c’était sans doute ce qui arrivait à Cendre.
-J'ai remarqué que les gars de la ferme m'avaient "traitée" d'Octante…
Finit-elle donc par avouer. Lowell ne répondit pas tout de suite, avala sa bouchée de patate, laissa trainer un silence en essayant de peser ses mots. Dans cette affaire, son but n’était pas de se donner raison à tout prix, loin de là. Il voulait juste l’aider.
- Le terme en soit n’est pas péjoratif
Répondit-il pour l’en rassurer.
- Je n’ai pas dit qu’il l’était, je n’y avais jamais fait attention
Un silence passa, un instant en suspens. Que répondre à ça ? Si ce n’est un habituel haussement d’épaules ? Elle enchaina après une pause :
- J'ai étudié les sciences sociales, c'est pour ça que ça m'étonne de n'en savoir rien...
- Faire science sociale et passer à côté du fait que la guerre Boréale inclue essentiellement les Octantes... C'est un peu gros
Et sa réflexion laissa son interlocutrice perplexe
- Il y a eu une guerre?
- Oui ... On est en temps de paix mais c'est très fragile... La Haute-Thulé a été conquise des Octantes par le royaume de Lyserald qui est devenue la NSR vers la fin de la guerre.
- Je n’ai pas reçu ces informations pour la Haute-Thulé. D'après ce que j'ai appris, c'est un désert de glace, avec… rien.
Tout en ce préoccupant de finir son assiette et l’écoutant attentivement, il secoua la tête en négation.
- Non… Enfin… Oui. Il a la grande steppe et c’est pas très peuplé. Mais c’est là-bas que vivent les Octantes. J’habite à la frontière : à Wild’Oak city.
Silence, à nouveau… Cendre soupira alors
- Alors c'est que j'ai appris quelque chose de faux ? Totalement ?
Lowell s’arrêta pour la regarder et elle semblait perdu, ne comprenait pas. Qui ne le serait pas ? Après tout, elle avait surement du avoir le programme scolaire parlant de la géopolitique du continent sur laquelle elle se trouvait. Le royaume de Lyserald oui, elle connaissait. Elle connaissait aussi la révolte NSR, près de ce no man’s land qu’était le grand nord. Mais un quelconque rapport avec une guerre contre un peuple au physique particulier qui s’approchait du sien ? Jamais… Pour Lowell le mensonge était claire, limpide même. On lui avait mentit, tout du long de sa vie et c’était une preuve de plus. A moins que ce ne soit lui qui s’était imaginé tout ce scénario et qu’il était en fait juste fou à lier. Cette pensée effleura l’esprit du trappeur… Ah, si tout cela n’avait été qu’un sinistre rêve ? Il plongea alors sa main dans une de ses poches intérieures et sortit un petit objet. Une preuve solide de la réalité dans laquelle il avait vécu : une petite boite, ornée de motifs Octantes, gravé avec soin et une application toute particulière. Un objet raffiné qui tenait dans la paume de la main. Une forme arrondit, comme un œuf aplatit. C’était une boite que l’on pouvait apparemment ouvrir en levant le petit crochet qui scellait les deux parties de la boite. Lowell posa l’objet sur la table et le fit glisser vers elle.
- ça vient de là-bas
Commenta –il simplement. La jeune femme prit la petite boite entre ses doigts et le fit tourner, admirant ses motifs qu’elle n’avait dû voire nulle part ailleurs. C’était la trace, certes infime, d’une civilisation oubliée par ses livres de cours. Oublié… Ou plutôt effacé. Et la voilà qui était fascinée par la chose, happée, comme si celui-ci avait un pouvoir mystérieux.
Alors qu’elle s’oubliait dans la contemplation de l’objet, on débarrassa leur table des assiettes vides et on servit le whisky de monsieur.
- C’est beau…
Murmura-t-elle enfin.
- C’est du beau travail oui…
Et elle reposa l’objet sur la table, le restituant à son propriétaire qui le reprit et le rangea dans sa poche intérieur, à sa place.
- Eh bien… Je crois que j’ai de quoi me repencher sur mes livres…
Lowell lui sourit brièvement, d’un air compatissant. Il savait d’avance que ça la confronterait avec une réalité qui changerait surement beaucoup de chose dans la perception de sa propre vie. A savoir si c’était un mal ou un bien… Il ne pouvait répondre à cette question. Elle s’accouda en soupirant
- Qu’est-ce que vous savez d’autre sur… Les Octantes ?
Le trappeur prit une grande inspiration, levant les yeux au plafond pour chercher les mots
- Eh bien… Pas mal de choses mais l’essentiel c’est que c’est un peuple mage, un royaume de fière guerriers avec… Les coutumes qui vont avec. Du coup, on leur attribue bien souvent l’appellation de barbares.
A ses mots, Cendre parut songeuse
- Je ne pense pas être une guerrière, par contre, je suis mage. Enfin, il paraît.
Elle avait vraiment le don d’énoncer des commentaires auxquels Lowell ne trouvait rien à dire. Il avait côtoyé quelques Octantes de près, connaissait pas mal de choses sur leur coutumes, leur mode de vie et autre état d’esprit mais à propos de la magie, il se retrouvait comme un technologue lambda. Il savait qu’il y avait 3 sortes de mages, en connaissait vaguement les capacités par ouï-dire ou pour avoir vu quelques-uns en action mais il était loin d’être un expert. Il aurait été incapable de deviner que le poney bariolé à l’extérieur de l’auberge qui attendait sa maitresse était en fait son Djinn. Alors, en guise de réponse, un haussement d’épaule qui mit fin à la conversation malgré lui. Cendre resta alors dans un silence remplis de questions. Tuhitep, ce cher père qu’elle aimait malgré son côté mère poule, ne serait pas son vrai père ? L’idée même de cette hypothèse était violante et blessait la jeune fille. Mais tout se regroupait comme des pièces d’un puzzle qu’on jurait être parfaitement complet mais dont on découvre des pièces éparpiller qu’on ne saurait pas encore placer. Une envie de pleurer, à nouveau une sensation d’être juste paumé, un peu comme la veille, voire plus et un silence chargé la firent plonger son visage dans ses mains, fermer les yeux instants pour chasser les doutes qui l’envahissaient. Lowell lui laissa un instant de répit, ne sachant trop que dire, que faire, si ce n’est attendre un instant. Il but son whisky et quand il reposa le verre sur la table, il brisa le silence
- Vous devriez aller vous reposer… La nuit porte conseil.
Dit-il d’une voix basse, toujours comme si il parlait à un petit animal effrayée. Elle releva la tête, perdue, reprenant difficilement pied à la réalité dans laquelle elle était dans ce présent. Lowell se leva, l’invitant à se faire « escorter » jusqu’à sa chambre, comme la nuit précédente et celle-ci le suivit sans un mot, jusqu’à l’étage…
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MessageSujet: Re: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptyLun 9 Avr - 20:17

Il y avait dans ce nouveau silence le poids de la réflexion. Et si par un automatisme certain, elle le suivit comme un fantôme dans le couloir, ce fut pour qu'ils se retrouvent comme la veille l'un face à l'autre. C'était le même sentiment de peur et d'incompréhension, enfin c'était du moins ce qui lui traversait le coeur. Mais la raison profonde n'avait plus rien à voir.
Elle se sentait d'un coup projetée dans un monde inconnu, qui lui cachait des secrets si gros qu'elle n'aurait pu... ou n'avait jamais voulu voir. Son regard était posé sur lui, qui détenait sans doute une bonne partie de la clef.
Mais alors que quelques heures auparavant elle avait su se montrer familière et le prendre dans ses bras, un geste salutaire pour sa part, il y avait maintenant une telle frontière qu'elle se sentait timide.
C'était comme si traverser le couloir, équivalait à traverser monts et marées... comme si parler demanderait un tel effort que...
Mais ce fut lui brisa le silence, fait rare d'ailleurs
-Ecoutez, je ne sais pas tout ce qui s'est pas passé. Je n'ai pas la réponse...

Cette simple mention fit éclater une bulle dans sa conscience, bien sûr... elle prenait tout pour acquis venant d'un homme qui avait de l'expérience -enfin ça se voyait ou plutôt ça se sentait-

-Quoi qu'il en soit vous pouvez rentrer, chez vous.
"Chez elle", cette phrase la fit sourire.

-Quoi qu'il arrive, votre père... reste votre père.
La manière dont les phrases étaient formulées avaient quelque chose d'hésitant, comme une réflexion qui mûrissait au fur et à mesure qu'elles étaient énoncées... mais au final, elle ne put qu'acquiescer. Oui, bien sûr... elle rentrerait le lendemain. Et ce serait le moment de... oh non, elle ne savait pas s'il fallait en parler à Tuhitep. C'était trop tôt... ou trop tard?
Lowell était toujours planté devant elle, hésitant... il dit:
-Merci.

Les yeux mauves remontèrent sur lui, qui continua:
-Pour aujourd'hui. C'était agréable.

Dans un sens, la phrase qui lui brûlait les lèvres depuis le début, sorti comme une réponse logique, comme si dans tout cet ouvrage décousu il y avait quand même un fil.
-Je peux...

Hésitation.
-Rester un peu...?

Quand Cendre se rendit compte de ce qu'elle venait de dire c'était trop tard. Et son interlocuteur affichait un air surpris... quoi qu'en fait il ne l'était pas tellement. Une gêne s'installa entre eux, insidieuse, et comme pour la chasser, une réponse positive vint. Il n'y eut pas de mot, juste un signe de tête et la porte qui fut ouverte. Comme une invitation.
Et à nouveau, sous les pieds de la demoiselle, il y avait cette étendue immense à franchir; quelques pas, pour l'oeil peu averti, pour ceux qui n'avaient pas le coeur plein à craquer de questionnement et d'incertitudes.
Finalement, avec délicatesse... une douceur qu'on pourrait associer à la fourrure d'un chat, elle entra dans ladite chambre. Comme si sa venue aurait pu déranger, et elle ne savait pas d'ailleurs si c'était le cas. C'était pas la seule qui savait pas quoi faire; le dialogue de sourd entre le trappeur planté face à la porte qu'il venait de refermer en attesta.
La situation aurait pu être comique, sans les sentiments qui s'y croisaient. Et comme Cendre alla se faire plus petite qu'une souris au bout du lit, il lui proposa de prendre ses aises... et désigna un point:
-Je peux m'asseoir là.

Le fauteuil à côté du lit. Ne lui revenait-il donc pas à elle, l'intruse? Fallut-il absolument que...
-Oh non.
Elle fut un peu vive
-Je ne vais pas vous chasser de votre lit quand même!

Ce qui lui amena la réponse suivante
-Je suis habitué à dormir dans des conditions bien plus déplorable... ne vous en faites pas.

Mais si, elle s'en faisait! Jamais, elle n'avait piqué le lit d'autrui, comprenez c'est une aventure en soit, et limite cette pensée tout à fait risible lui ôtait sur le moment toutes les autres. Alors, elle s'excusa de sa maladresse et se releva. Il y avait bien un lit vide dans la chambre d'à côté.

-Hein? Non... non... je vous dit: ça ne me dérange pas... vraiment.
Il l'intercepta dans sa fuite, et posa les mains sur ses épaules
-On est... amis? Alors... ça va. Je veux dire, c'est bien d'être en compagnie de quelqu'un d'autre.

Cette phrase la fit frissonner, amis... il avait décliné cette appellation plus tôt dans la journée pour la lui resservir à ce moment là? Alors qu'il venait de bousculer tout son petit monde intérieur. Oui la question, se posait... était-il à prendre en ami ou en ennemi. Oh quelle stupide fille elle faisait, c'était vraiment pas beau à voir.
-Oui... bien sûr.

Répondre oui, accepter l'amitié qu'elle avait sans doute amorcée elle même. Oh à ce stade, allez savoir qui avait fait le premier pas vers l'autre.
-Mais de là... à vous faire dormir sur une chaise? Je serait trop gênée!

Et lui, sourit. Est ce qu'il souriait pour la rassurer ou parce qu'elle avait dit oui?
-Je vous le dit: ce fauteuil est très bien. Plus confortable que la plupart des endroits où j'ai pu dormrir... s'il vous plaît ne vous sentez pas gênée.

En même temps, il la ramenait sur le lit et la fit asseoir, et elle suivit le mouvement docile comme un mouton.
-De toute façon je suis insomniaque...

Cette remarque la réveilla (ironique n'est ce pas?) et la rendit aussi confuse...
-Sûr?
-Sûr!

Ils jouaient presque à un petit jeu de persuasion. Sauf que quand personne n'est satisfait il faut partager les parts, réflexion tout à fait logique qui entraîne une remarque tout aussi logique
-Et si on partageait le lit?

Sauf que évidement, c'était une remarque qui pouvait prendre un tout autre sens, et elle ne s'en rendit compte qu'après, quand celui ci lui exhiba son alliance
-Elle ne serait pas contente.
-Raison de plus que je ne reste pas.
-Elle est morte...

Il reposa sa main.
-... ça fait 5 ans.
Il baissa les yeux
-Restez... mais laissez moi ici, je suis bien.

Qui des deux avait débité le plus de bourdes dans cette conversation animée? Elle, ou lui? Au final, ils étaient toujours au premier stade, sauf qu'un malaise c'était à nouveau installé. Forcément. Maladroits, anti-sociaux qu'ils étaient. Lui n'attendait que sa réponse, et elle ne semblait pas convaincue. Mais il n'allait pas insister. Et elle non plus.
Leurs échanges furent silencieux, regarder le sol, regarder l'autre, se relever nerveusement...
Quand elle se leva, il fut un peu déçu... il l'avait invité à entrer, et elle repartait déjà? Et cette pensée, ne lui permit pas de la voir venir vers lui en fait. Et s'installer à ses pieds. Ce geste le rendit sceptique, il leva la main pour protester...

-Je ne voulais pas... vous rappeler de mauvais souvenir.
Elle était de dos contre ses jambes, regardait devant elle, essayant de dire sa phrase en entier, à haute et intelligible voix. Pas facile...
-Je me sens très... gourde. Alors que vous m'aidez moi au final.

Lowell ne sut que dire, il reposa sa main sur la tête de la jeune fille à ses pieds. Sa main retomba maladroitement, et il tapota dans les cheveux et puis caressa pour la rassurer.

Et ça marchait, elle commençait à se calmer, à faire le tri dans ses pensées. A essayer de comprendre tout ce qui lui était tombé dessus depuis la veille et à relativiser. Un tourbillon de sentiments infini, ponctués par la présence dans son dos, rassurante. Petit à petit ça allait mieux, le silence était apaisant, la pénombre aussi. Elle se laissa aller un peu plus en arrière, ferma les yeux.
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Lowell Marvin

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MessageSujet: Re: [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]    [Retro -5] Nouveaux amis, nouveaux ennuis [ Lowell /Cendre]  EmptyVen 20 Avr - 0:23

Lowell l'avait finalement laissé s'installer à ses pieds... Même si il trouva la chose étrange et un peu dévalorisante pour la jeune femme, c'était le compromit qu'elle avait trouvé. Il ajouta ce comportement à son trait de caractère original et très enfantin... Voir innocent : se présenter ainsi avait quelque chose de "soumit" , un peu animal, chien de compagnie sur les bords et par réflexe, Lowell porta sa main sur sa tête, la rassurant par un geste plutôt que par des mots qu'ils ne trouvait pas. Elle s'était détendu et s'était appuyé contre ses jambes, fermant les yeux. Et la seule image qui vint au trappeur c'était sa Louve ... Ou encore Aaraon...
Il entamait une réflexion sur l'octantin quand la très supposé octantine reprit la parole en un murmure fatigué, presque inaudible... Plus exactement, comme si elle se parlait à elle même plus qu'à lui.
- Finalement, ce n’est peut-être pas moi qui sois la plus à plaindre... Je pense que finalement, j'ai quelque chose à apprendre sur les Octantes maintenant, je devrais vous remercier encore et encore, au lieu de vous importuner.
Il la trouvait un peu trop formel pour le coup... Un côté excessif aussi. Cette jeune fille était du genre à se rabaisser à toutes les sauces. Un manque de confiance évident, une assurance branlante. Et dire que ses tourments ne trouvaient d'origine que en sa personne
- Non, vous n'avez pas à me remercier...
Dit-il sincèrement
- Sans vous, je n'aurais pas passé un aussi bon séjour... c'est suffisant.
- pour ça ... Vous m'avez déjà rendu l'appareil.
Et elle esquissa un léger sourire, attristé
- J'en suis ravie, même si je n'en suis pas si sûre...
Et ça eut le dont de faire taire le trappeur, qui ne trouva rien à redire. Cette phrase, pour lui, résumait toute leur petite aventure : ils ne savaient pas si ils étaient vraiment enchanté d'avoir croisé le chemin de l'autre. Bilan mitigé, sourire amer. Et son esprit glissa des questions aux quelles personne ne pourrait répondre.

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Elle sombra dans le sommeil sous les caresses machinales de Lowell qui massait le crâne de la jeune fille. A présent, elle avait l'air paisible, rassurée et sûrement déjà loin dans des rêves que son esprit créait pour ranger toutes les informations qu'elle avait récolté. Un moment passa durant lequel ils ne bougèrent pas. Puis, le corps de la jeune fille commença à s'affaisser sous son propre poids, appelé par la gravité au sol et le trappeur, se pencha sur elle pour la porter au lit. Il lui enleva ses bottines, desserra son corset pour la mettre plus à l'aise mais n'osa pas en faire plus et finit par la recouvrir de la couverture, la bordant soigneusement. Ensuite, il s'assit dans le fauteuil, entrelaça ses doigts et réfléchit, un long moment avant de lui-même tomber dans les bras de Morphée.

***

De la fenêtre, le trappeur pouvait voir la rue et au bout de celle-ci, la gare et le train qui était arrivé la veille. Il était près de 9 heures et demi et des panaches de fumés envahissait déjà les quais. Des passagers entraient, pour être sur d'avoir une place assise mais le train ne partirait pas avant 30 minutes. Les pupilles noirs se tournèrent vers la jeune fille qui occupait son lit depuis la veille et cette idée prononcé comme tel fit brièvement sourire cet homme qui portait une ceinture de chasteté solidement attaché à ses hanches... Aussi bien que l'était son ceinturon !
Lowell attendit le dernier moment pour partir, comme pour être sur et certain que personne ne viendrait la chercher dans cette chambre. Oh, il n'était pas dupe, il l'avait sauvé cette fois-ci mais il ne pourrait pas surgir de chaque coin de rue lorsqu'elle serait en danger mais il tenait à mettre un point d’honneur à ce qu'au moins, ce voyage-ci soit effectué sans encombres. Tout en la regardant dormir, il s'imagina cet idiot de père qui, il était clair, ne l'avait pas préparé au monde extérieur et l'avait laissé sortir sans chien de garde. Peut être avait-il fait exprès ? Pour qu'elle soit dégoûté des rues trop dangereuses pour elle ? Un autre stratagème foireux pour qu'elle ne s'aventure pas ailleurs qu'un bled paumé qui n'avait jamais entendu parlé des octantes ? Il pensa à tous les mensonges qu'il avait bien pu lui conter pour cacher la vérité.
En parlant de vérité, Lowell allait devoir rejoindre le train qui allait le mener à faire face à une autre vérité... 10 heures moins 5. Le train siffla un avertissement aux retardataires et le trappeur jeta sur ses épaules son sac de voyage, sortit de la pièce en lançant un dernier regard à la jeune fille endormie. Près du lit, sur la table de chevet, coincé par la lampe, Lowell avait laissé un petit mot sur un bout de papier :

Citation :
"Il y a nos origines, et notre histoire et on dit souvent qu'il faut savoir d'ou l'on vient pour être sur d'ou on va. Quoi qu'il en soit, il ne faut jamais renier l'amour de ce qui nous aiment, peu importe si parfois ils nous blessent, après tout, ils donnent ce qu'il y a de plus précieux que toute les connaissances du monde.
Vous avez sûrement du remarqué la petite boite Octantine sur ce message : je vous l'offre. Libre à vous d'en faire ce que vous voulez, de l'ouvrir ou de la jeter. Ce n'est rien qu'un indice et le reste, c'est à vous de choisir le chemin que vous souhaitez prendre.
Lowell Marvin"


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