► PlayNom : Ikehara
Prénom : Miyumi
Pseudo : Syel
Âge : 21 ans
Sexe : Féminin
Date de naissance : 29 juin 216
Nation d'origine : Nihon, Citadelle de Kotsuya
Caste : Technologue
Classe : Cyberpolitaine
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : Cyberpolis, Institute district
Métier / Rang Social : Étudiante en mathématiques complexes post-jonctionnelles, spécialisée en probabilités. Hackeuse en ses heures perdues, elle est la fille de Satoru Ikehara le fondateur de Kosai Industries.
Description physique : Miyumi est un garçon manqué aux cheveux prune négligemment balancés vers l’arrière. Elle cache ses attributs derrière de larges sweat, affirmant une attitude désinvolte et une moue d’ennui. Elle préfère se couper du monde, la tête confortablement calée dans de lourds écouteurs hors de prix, s’envoler à dos d’aerskate et dissimuler son visage dans capuches et bonnets.
Description psychologique / caractère : Elle n’a jamais eu envie d’étudier les sciences, celles-ci n’étant que des exploitations son intelligence parce que ses parents l’ont voulu. Lasse de sa famille et du cadre élitiste imposé, elle s’enfuit sous le pseudonyme de Syel sur intranet, trouvant distraction à hacker et se faire de l’argent. Par ailleurs, elle s’est trouvé une passion dans le poker, trouvant alors une application directe d’une science qui a donc par la suite gagné en intérêt :
les proba.Aptitudes / Points forts - Limites / Points faibles : Miyumi est une fille sûre d’elle, confiante de ses actes et ne craignant ni de faillir ni se tromper, reposant toujours sur ses chances calculées. Elle est une hackeuse indécelable et un stratège d’exception. Sa seule limite étant sa condition, étant toujours contrainte à vivre sous pseudos et fausses identités pour parfaire ses envies. Elle est d’ailleurs recherchée par la police sous X, encourant à peu près à soixante ans de prison en 5 ans d’hacking.
Histoire :Je suis née à Kotsuya, citadelle fructueuse mais rongée par la mafia. Mon père avait lancé Kosai Industries, une entreprise nouvelle d’électronique de haute technologie. Sa place dans la bourse avait fortement grimpé grâce au projet
Iris, projet que j’ai toujours pensé comme fictif tellement il était improbable. Iris c’est un appareil pour étendre la vue, inspiré des pupilles de wyvern du Nefer-Sund. Il avait un bel avenir, on pouvait envisager d’étendre n’importe quel sens et notamment les néo-sens, observés chez les mages.
Cet argent m’a garanti une place privilégiée dans la société, vivant au sommet d’un gratte-ciel, ne manquant de rien, pouvant vivre avec ma grand-mère régressivement malade et ma mère au foyer. Mais ne voyant jamais de mes journées mon père j’étais coincée dans cette élite, forcée à me tenir comme une bonne fille, sous les ordres de mes aînées. Je devais faire bonne figure aux invités, me comporter irréprochablement car l’image que je reflétais, reflétait l’entreprise. Mais je voyais mon père de moins en moins. Alors que je pouvais le voir tous les soirs au dîner, je ne le vis plus que toutes les veilles à mon coucher, puis plus que tous les jeudis soir à l’heure des réunions inter familles, en retard de surcroît.
C’était un jeudi, la réunion inter familles avait été annulée, alors que l’entreprise était en déclin. J’entendais bruisser les faux cerisiers de lumière projetée, je sentais un vague parfum d’encens mêlé à de vagues notes aqueuses de produit d’entretien, l’eau coulait de la fontaine à bambous, nous étions seuls ma mère, ma grand-mère et moi assises sur le tatami de fibres plastiques au milieu du trop vaste salon. Je voyais le scintillement multicolore du monde extérieur à travers la baie. Je servais le thé car il était l’heure du thé. Le silence était rude.
Pourquoi père n’est-il pas là ?
Ne te brûle pas… Il travaille ma fille.
Mais mère, il est onze heures, il devait être rentré depuis une heure !
Calme-toi ! dit ma mère sèchement.
Ta mère a raison Miyumi, une bonne fille doit être patiente. D’ailleurs, il est l’heure pour toi de te coucher.
Grand-mère Ayame ! N’ai-je pas le droit de savoir ?
Ta main, Miyumi, la cérémonie du thé est sacrée !
Devant cette énième remarque que j’ai au moins entendu mille fois, je jetai la théière au sol la brisant en morceaux. Je partis d’un pas révolté dans la chambre.
C’était un jeudi, la réunion avait annulée trois fois de suite. On sonnait à la porte. J’aillais ouvrir mais ma mère m’en empêcha. Devant cette incompréhension, j’essayais de savoir. Ma mère me gifla et je chutai de mes getas. Ma grand-mère Ayame, malgré son état, de leva. Appuyée sur sa canne elle me dit d’un ton grave et monocorde :
Miyumi, rentre dans ta chambre et ne te mêle pas de ça.
J’obéis.
Mais je me mis discrètement dans le corridor pour mieux écouter la conversation.
Où en est l’argent Koyuki ?! – la voix d’homme appelait étrangement ma mère par son prénom –
Je ne l’ai point.
Tu veux revoir ton pauvre mari ? Alors donne l’argent !
Je n’en ai point j’ai dit.
Alors que veux dire ces vêtements ? Et cet appartement ? Hein ?! –j’entendais des coups sourds et des gémissements venant de ma mère–
Arrêtez ! –dit ma grand-mère de sa voix faible– Ne touchez pas à ma fille scélérat ! –j’entendis un bruit crissant de katana–
Devant l’horreur de la scène, j’accourrai à l’entrée. J’entendis un coup de feu.
Je vis ma grand-mère faillir.
Les yakuzas s’en allèrent annonçant un délai de deux jours.
En deux jours je passais du palais d’argent à la rue poisseuse. J’étais dans une ruelle sombre près de la place marchande. Ma mère me dit, dévastée :
On va essayer d’aller chez tante Ritsuko.
Mais ma famille était au courant de l’implication de la mafia, ils refusèrent tous de nous héberger. Nous prîmes un hôtel et passâmes sinistrement la nuit dans le deuil.
À quatre heures du matin, on se leva. On allait à l’aéroport de Kotsuya, prendre le premier avion venu. Elle se renseignait auprès de la vendeuse rigide. Je voyais sur le tableau des vols :
Vol de Kotsuya City vers Range Harbor Cyperpolis, 4:30.
Nous prîmes ce vol.
Sur mon cellphone je vis un message de mon père, chose que je n’avais pas eu depuis des années.
- Code:
-
Miyumi, je n’ai pas beaucoup de temps, mais voici le dossier du Iris project. Tu es maintenant la seule détenant ce dossier, garde-le secrètement. De mon côté j’essaie d’aller bien. Je te fais confiance, je te souhaite un bel avenir et une vie heureuse. Bon courage.
Satoru Ikehara.
Je dossier pesait lourd, mon cellphone rendit l’âme. Mais je savais qu’il était possible de récupérer tout cela sur un ordinateur. Mais de toute manière ce projet, je n’avais qu’une seule envie, l’oublier à tout jamais, les ennuis qu’il a causé avec.
Maintenant je vis à Range Harbor, la cité pacifique. Ma mère était enceinte et a donné naissance à mon petit frère le pourri-gâté de Reita. Elle s’est mariée deux fois en six ans avec des
caucasians, et de riches hommes en plus. Rien de plus haïssable que de voir sa mère si coincée depuis toutes ces années, se la jouer
playgirl avec des hommes indigestes pour au final regagner son argent perdu. Moi de mon côté j’étudie, je m’ennuie, je consomme ma jeunesse, je hais mon frère qui n’a aucune idée de ce que j’ai vécu, je hack, je profite de mon argent, je dépop mon frère à coup de hache sur Anarchy Empire où je le
pown easy. Et puis, sous mon lit, dans un coffre rose à autocollants se trouve mon cellphone cassé, le seul vestige de mon père emprisonné.
Relations avec le PJ:J’ai fait la connaissance d’un Don Felicis (=Jezekel Fvierzagder) sur DionysosPoker Online. Il m’a parlé d’un poste plutôt bien rémunéré, d’autant plus qu’il n’est vraiment pas hideux…
Character Sheet (illustrations - pour ceux qui souhaitent dessiner leur personnage) :