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| [Zombiland] Dead Men Walking | |
| Auteur | Message |
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Lowell Marvin
Messages : 621 Date d'inscription : 03/10/2009 Age : 43 Localisation : Range Harbor - Citadelle
Age du Personnage : 30 ans Alignement: Chaotique Neutre Classe - Fonction: Technopolitain-Technologue
| Sujet: [Zombiland] Dead Men Walking Mer 25 Juil - 12:52 | |
| ( et oui, comme promit, je me lance *3* !! Lowell version survival go ! )
Partie 1 :
Les indices précurseurs était pourtant là … Mais il n’avait rien vu venir. Comment de toute façon ? Qui aurait pu s’imaginer ça ? En tout cas, c’était surement pas lui qui irait s’imaginer un tel scénario. Pour Lowell Marvin, tout à commencer un soir, comme les autres. Il buvait son verre de whisky, planté devant le mur ou il avait punaisé le plan de la ville. Toutes ses annotations comportant des indices, des précisions, des notes… Son appartement ressemblait davantage à une base d’espionnage qu’à un domicile chaleureux. - Ou te caches-tu … ? Marmonna-t-il en un soupir. Mais ses réflexions furent arrêtés par quelqu’un qui frappa à la porte à cette heure avancé de la soirée. Lowell posa son verre sur la table, posa la main sur son révolver à son ceinturon, sans pour autant le dégainer. On frappa à nouveau d’un air impatient et il regarda par le mouchard de la porte. Et il soupira, se détendant, ouvrit la porte mais ne défit pas la chainette qui bloquait la porte. - Madame ? Dit-il, avec plus ou moins de courtoisie. C’était la voisine du 2ème étage. Une femme d’une 30ène d’année, mariée, deux enfants, de condition modeste comme toute personne qui vivait par ici de toute façon. - S’cusez m’sieur pour le dérangement… C’qu’on avait entendu dire que vous êtes Docteur non ? Lowell la regarda d’un air interrogatif - parait ouais. Et ? - L’plus petit de mes fils a de la fièvre m’sieur l’docteur. Un silence passa … - S’il vous plait… Rah, comment résister à ce genre de demande mh ? Sa conscience professionnel lui disait de venir en aide à cette dame…Après tout, il avait certes un peu forcé la main pour obtenir les papiers attestant qu’il était médecin, oui, mais ça ne faisait pas de lui un faux médecin. Les études pour ça, il les avait faites non mais ! Il soupira donc, cédant. - ouais … Ok… Attendez un instant, j’arrive. Il se prépara donc rapidement, hésita un instant à garder son ceinturon … C’était pas top devant un enfant malade… Et puis ça faisait louche. Il le laissa donc sur la table et rejoint la femme à l’extérieur, fermant rapidement la porte derrière lui, la mallette du parfait docteur dans la main. La femme descendit les escaliers en le remerciant déjà, lui ouvrit la porte de chez elle, l’accueillant dans sa maison. Il salua le père d’un bref signe de tête, se laissa guider jusqu’à la chambre des mômes. Il était allongé là, légèrement blême, de la fièvre, tremblant, suant. Sans plus de cérémonie, il se pencha sur son cas. - Depuis combien de temps ? - 2 jours m’sieur… - Et l’hôpital ? - Trop cher m’sieur l’docteur… On a pas les moyens. - mhhh… Qu’elle question en même temps Finit-il par soupirer, auscultant le gamin. Durant son examen, Lowell nota une morsure et ça avait pas l’air animal, mais plutôt humain, genre morsure de gamin. Il prit le bras du gamin qui était conscient, un peu dans les vapes, certes. - Il t’a salement mordu gamin. - C’était… Un ami… On s’est battue, il était pas content. - Bah il avait pas l’air non. Il t’a pas loupé. Je vais nettoyer ça avant que ça s’infecte… C’est déjà pas beau à voir. Pourquoi vous n’avait pas fait ça plus tôt ? Demanda-t-il se tournant un peu vers la mère, penché sur son fils. - Je l’ai fait m’sieur. Sait-on jamais qu’l’autre ait pas la rage des fois. - A ce que je sache son copain est un être humain non ? A moins que ce soit hybride… Je ne sais pas si les hybrides peuvent transmettre ça. Bref. La rage, il y avait vaguement pensé mais comme ça, dans le vent. Si c’était le cas, le gamin aurait dû avoir un comportement plus anxieux, agressif, des hallucinations et … c’était mortelle, alors bon… Il nettoya et banda la plaie… Elle avait peut-être dû être mal nettoyée. Bref, il s’occupa du garçon avec soin, puis se releva quand celui-ci s’endormit. - Bon… Pour l’instant il a encore de la fièvre mais je ne peux rien faire d’autre pour l’instant. Changez les draps, ses vêtements régulièrement, aérez la chambre et épongez son front. Il faut qu’il boive aussi. Et après un récapitulatif d’autres conseil d’usage, il partit chez lui sous les remerciements de la mère. - Vous me remercierez quand il sera guérit, pas avant madame. Dit-il avant de rentrer chez lui.
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| | | Lowell Marvin
Messages : 621 Date d'inscription : 03/10/2009 Age : 43 Localisation : Range Harbor - Citadelle
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| Sujet: Re: [Zombiland] Dead Men Walking Mer 25 Juil - 12:56 | |
| Partie 2 :
Ce furent les tambourinages à la porte qui réveillèrent Lowell ce matin-là. C’était la femme de la veille et elle avait l’air encore plus inquiète. - ça empiré Docteur ! Il … Il s’agite, il a l’air d’avoir mal partout ! et … Venez s’il vous plait ! Et encore une fois, Lowell se retrouva dans la chambre du gamin qui … en effet, n’avait pas l’air d’aller mieux. Du tout. Il eut droit à un autre examen et Lowell aperçu que son rythme cardiaque faiblissait alors que ses mouvements devenaient de plus en plus violent. C’était à y rien comprendre. Il fit tout son possible pour calmer le môme mais plus le temps passait, plus celui-ci semblait vouloir mordre tout le monde. L’imprudente mère, qui ne souhaitait qu’aider Lowell à tenir son garçon, laissa le gamin planter ses petites dents de laits dans sa chaire. Par réflexe, Lowell repoussa le bras de la mère - Vous êtes folle ?! Aller nettoyer ça ! Tout de suite ! La femme eut un moment de blanc… - C’est la morsure qui donne ça ?.... C’est la rage ?! - Allez nettoyer ça ! MAINTENANT ! Et comme elle ne réagissait pas, ce fut le mari qui l’entraina avec lui, malgré les protestations de son épouse. Le trappeur se reconcentra sur le gamin, qui essayait de le mordre lui aussi. Mais il plaçait sa main contre sa poitrine, le clouait dans le lit et les petites mâchoires de l’enfant ne pouvaient atteindre son bras. Il était un peu dépassait par les événements et ça ne faisait qu’empirer. Le gamin n’articulait plus un mot, s’agitait vainement. Le docteur décida donc d’y aller au sédatif. Tant bien que mal, il dosa la seringue pour une dose qui irait à un enfant. Il le piqua et quelques secondes après celle-ci, il calma un peu ses ardeurs. La mère, le père et leur autre enfant, restait au palier de la porte, le souffle coupé, ne sachant que dire ou que faire. Lowell lâcha doucement la pression qu’il mettait sur la poitrine de l’enfant qui était maintenant redevenu calme, et il regarda les parents. - sédatif… J’avais pas le choix. Dit-il en soupirant. La famille s’approcha de l’enfant, la mère s’agenouilla à son chevet, caressant sa tête devant Lowell, spectateur. - Il faut l’emmener à l’hôpital. Ça dépasse mes compétences. Si vous voulez que je vous prête de l’argent, il y a pas de problème. Mais à mesure qu’il parlait, le teint de l’enfant devint blanc, ses veines transparaissaient bleu sous sa peau encore toute fine. Ça l’alerta, horrifié par sa réaction, passa deux doigts sur son pouls et … Rien… Il régit vite, demanda au mari de récupérer sa femme et celui-ci s’exécuta sans poser de question. Lowell, lui, entamait déjà un massage cardiaque. A nouveau, l’atmosphère devint anxiogène et comme le massage commençait à durer, qu’il n’y avait aucun signe d’amélioration, la femme se mit à gueuler, se débattre de la prise de son mari. - NON !! VOUS LE TUE !!! VOUS LE TUE !! Il ne fit pas gaffe à ses accusations, restait concentrait mais rien n’y faisait… Le gamin était mort, bel et bien mort mais Lowell ne cédait pas, il n’avait pas le droit de le laisser mourir. Le manège dura encore quelques bonnes minutes, les pleures désespérés de la mère qui injuriaient et accusaient le docteur de n’être qu’un escroc, un assassin. Le mari ne put retenir sa femme qui se précipita sur le cadavre de son fils, l’autre gamin qui ne comprenait pas ce qu’il se passait restait bouche bée devant toute la scène. Le père qui finalement repoussait Lowell, lui gueulant dessus à son tour et le prétendu médecin qui se laissait faire, impuissant, ne disant mot… Regardant le gamin inerte. Tout ça, se passa extrêmement lentement. Tout lui paraissait durer des heures, comme si le temps avait pris un malin plaisir à ralentir son cour pour qu’ils endurent chaque millième de seconde. Le père repoussa l’épaule de Lowell une dernière fois, d’un geste brusque avant de rejoindre sa femme en pleure. Mais alors que tous lamentait le sort de l’enfant, celui-ci remua à nouveau. Il eut un moment d’arrêt, tout le monde eut le souffle coupé à regarder le « miracle » inespéré. Il eut un nouveau spasme. Un instant un suspend. La mère qui souriait déjà, encourageait son fils à se réveiller. Lowell repoussé à l’écart voyait la scène… Et un pressentiment… Un très mauvais pressentiment…
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| | | Lowell Marvin
Messages : 621 Date d'inscription : 03/10/2009 Age : 43 Localisation : Range Harbor - Citadelle
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| Sujet: Re: [Zombiland] Dead Men Walking Mer 25 Juil - 12:59 | |
| Partie 3 :
La situation avait bel et bien dégénéré. Lowell était à présent dans sa piaule, le dos contre la porte, les yeux fermé à réfléchir. Il fallut moins d’un jour pour que ce … truc se répande. Ils étaient morts, tous, ça il en était sûr. Il n’avait pas l’air de ressentir la douleur enfin, si peut-être mais ils avaient la capacité de passer complément outre. Et ils avaient l’air affamés, voulant mordre toute forme de vie. Louve était assise devant Lowell, le fixant du regard. Un peu comme si elle attendait qu’il bouge, qu’il se mette à faire comme les autres humains… Elle tremblait légèrement. La louve lui avait été de bon secours, comme toujours, mais elle aussi était perplexe et apeuré surement. Aucun être n’avait résisté à ses coups de crocs bien placé jusqu’à présent. Ce n’était pas naturel qu’un mort marche, ce n’était pas naturel que le sang ne coule plus, ce n’était pas naturel de ne pas céder sous sa puissante mâchoire. Elle n’était pas la seule à se dire ça… Ils étaient tous les deux dans cet état d’esprit : ce n’était pas naturel. *** La famille du gamin avait était décimé. Le gamin avait repris vie, s’était mis à attaquer tout le monde. Mais la mère avait réussi à éviter ses morsure, le père aussi, mais son frère… Il s’était rué dessus, et sans que personne n’ait pu réagir, il lui avait arraché la carotide. Du sang avait coulé dans ce petit appartement, autant que les larmes de désespoir. On enferma le gamin dans la salle de bain pour s’occuper de l’autre enfant et le « miracle » s’était reproduit. Il était revenu à la vie. Même état que le premier… Le spectacle de sa gorge ouverte et sanglante en plus. On enferma le deuxième et les deux parents étaient au désespoir. Qu’avait fait Lowell pour que ça en arrive là ? Non… Il n’avait rien fait du tout… C’était loin d’être sa faute mais la mère en était persuadée. Le père arriva à stabiliser la situation, calmant sa femme et on demanda à Lowell d’aller chercher de l’aide. Celui-ci y alla, partit dans la rue, cherchant l’hôpital. Mais une fois le nez dehors il s’aperçut que la ville n’était pas prête à lui donner une quelconque attention. Certains fuyaient, d’autres poursuivaient. Lowell n’avait pas entendu le raffut et l’agitation de l’extérieur à cause du raffut et l’agitation de l’intérieur. Un homme sur le côté l’air lâche, les bras pendant. Lowell lui avait demandé le chemin mais celui-ci se retourna. Eventré, mort, debout. Mais contrairement à n’importe quel autre mort qui se respecte, qui normalement reste immobile, inerte par terre, celui-ci jeta sur Lowell, dents en avant. Lowell se battit contre lui, essaya de le repousser, le raisonner. Rien. Il lui retourna un genou et ça ne l’arrêta pas pour autant alors, il prit la fuite, revenant à l’appartement pour y surprendre le couple dans une situation quelques peu embarrassante… Ou du moins c’est ce qu’il crut au début. Le femme à califourchon et penché sur son mari au sol, de dos, on aurait pu croire à une scène érotique mais… Voilà que le couple semblait être en colère de s’être fait dérangé et le visage barbouillé de sang de la mère se retourna vers Lowell, commençant à se relever dans une gestuelle incertaine, poussant des bruits pas humain… Lowell recula, horrifié alors que la femme sautait sur lui et derrière elle, son mari, la bouche complétement dévoré. *** Lowell ouvrit les yeux. Toutes ses images tournaient dans sa tête, lui donnait envie de vomir. Dehors, derrière lui, il y avait cette famille et surement d’autres personne de l’appartement, grattant la porte, grognant. Il fallait qu’il sorte de là… Une épidémie. Une sorte de maladie qui alternait la conscience, animait les tissus même mort, poussant toute cette masse inerte à dévorer, étendre la maladie encore plus. C’était quoi c’te mauvaise blague ? En tout cas le calcule fut assez rapide. Lowell se rendit compte qu’il avait eu de la chance, car il avait des capacités pour se défendre, un minimum. Mais il réalisa que beaucoup ne serait pas dans le même cas que lui, se laisserait avoir trop facilement. Ne serait-ce qu’à cause de la confiance qu’on accorde aux personnes proches. Et il pensa à Aaraon et JL… Et Eux ? Lowell se releva, regarda autour de lui, soudainement très actif, la peur pénétrant dans ses veines, froide et tonifiante à la fois. Louve le suivait du regard. Pas moyen de sortir par la porte, il était trop haut pour sauter de la fenêtre alors il choisit le toit. Il prit remit son ceinturon, chargea ses deux révolver et sa winchester. Il avait d’autres armes mais pour lui, un être mort qui marche, ça ne se tue pas à nouveau. Il vérifia que la porte de son appartement était bien fermée et alla traverser la salle quand il s’arrêta devant le plan de la ville et toutes ses annotations sur CKZ142… Non, pas le temps pour ça, vraiment pas, et il rejoint la fenêtre. Il ouvrit celle-ci, se hissa sur le rebord, regarda à l’intérieur Louve qui gémit pour l’interpeller - Reste ici Louve, ils ont l’air d’avoir oublié comment on ouvre une porte donc, ils ne rentreront pas. Je vais chercher Aaraon et JL ok ? Je reviendrais le plus vite possible. Louve gémit encore, suppliant surement de ne pas la laisser seule mais Lowell y partit, se hissa sur le toit. En bas, il pouvait voir les rues, infestée de ses hommes morts et déambulant. Parfois, il y avait quelques vivants qui couraient, criant mais c’était souvent de courte durée et Lowell eut droit à ce genre de spectacle, haut perché. Même de loin, c’était pas beau à voir. Il se reconcentra sur sa tâche, passant d’un immeuble à l’autre par les toits qui se touchait. Au moins là, il ne croisa aucun ennemi. Personne en fait. Il devait parfois sauter d’un immeuble à un autre quand la séparation était moindre mais quand il s’agissait d’une rue qui séparait les deux immeubles, il ne pouvait rien faire. Il dû jouer d’astuce, un véritable parcours du combattant. Et jusque-là, il eut un sacré bol. Mais au bout d’un moment, il dû descendre. Un escalier de secours fit l’affaire. Mais arriver au premier palier, il s’aperçut qu’un être vagabondait, d’ambulant en chancelant dans la ruelle. Un des leurs ou pas, par précaution, il choisit de se servir de lui comme amortisseur de son saut. Choix judicieux. En effet, une fois à terre, sur le pauvre gars qui n’avait rien comprit, il constata qu’il s’agissait bien d’un mort marchant. Celui-ci se débattit, poussant des hurlements. Chose que Lowell comprit assez vite et sans avoir besoin de vraiment le tester, c’est que ses putains de cris pouvaient alerter les autres de son espèce. Le faire taire fut alors la première chose à laquelle il s’attela, le ruant de coup dans l’espoir de l’assommer. Mais rien. Et comme ses hurlements persistaient, par réflexe, il prit son colt, le braque contre sa tempe. - Tais-toi ou je te fais exploser la cervelle ! Cette menace, ce n’était pas la première fois qu’il l'avait dite. Mais comme ça ne semblait pas faire son effet, il dû la mettre en application, pour la première fois de sa vie. Le coup de feu du colt détonna dans la ruelle… Et … Plus rien…. L’homme mort ne marchait plus. Lowell resta immobile à regarder le corps inerte sous lui. Il était pâle. Il avait tiré et il n’en revenait pas. Mais il se ressaisit vite, secoua la tête. Il était déjà mort de toute façon et la tête était leur point faible. La tête… Il sauta sur ses pieds et courut vers l’appartement des Wright, déjà en vue… |
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