Nom : Excaster
Prénom : Ezechiël
Age : 21 ans
Date de naissance : 07 novembre 239

Nation d'origine: Cyrene
Caste : Alchimiste
Classe : Philosophe
Lieu de résidence à Range Harbor (nom du quartier) : Sperandei Azura

Métier / Rang Social : Il fait des études pour devenir philosophe. Donc Etudiant à l'académie.

Description physique :

L’allure altière, lorsqu’il se déplace, ses rangers en cuir noir effleurent le sol avec grâce. Car il est gracieux, d’une manière masculine, ses mouvements semblent avoir été chorégraphié par un génie du geste tranché. Sa gestuelle est importante, c’est l’essentiel de son charisme. S’il en a. Sa main qui se transporte de façon désinvolte, sa façon de remettre sa nuque en place par un mouvement d’épaule lorsqu’il se prépare à quelque chose, et ce petit tic qu’il a , ses lèvres qu’il mord par agacement.

Il est grand, le saviez-vous ? Un mètre quatre vingt, et une silhouette svelte, des hanches étroites, et ce port de tête hautain dont il ne se rend pas compte. Ses yeux ourlés de longs cils bruns, se plissent pour identifier un problème, et son air sur de lui s’affiche quand il a comprit la cause.

Le plus intéressant sans doute serait la bichromie de sa personne, sa peau pale, ses cheveux noirs, d’un brun tellement sombre que des reflets métalliques y apparaissent. Ses iris sont noires aussi, de ce noir ténébreux qui renvoie l’image de tout ce qu’il voit. Son regard est un miroir, le miroir de son monde et de sa vie, mais tous ces flashs visuels ne sont pas pour autant enregistrés. Il lui faut toujours toucher pour accepter la réalité, et le vrai devient tangible quand ses longues mains pâles effleurent les objets du quotidien. Sa bague en argent massif, joliment sculptée, agrémente la vision d’un être fantomatique, évanescent. Juste le temps d’entendre sa voix.

Une voix légèrement grave, envoutante, mais souvent gâchée par l’intonation moqueuse qu’on peut y déceler. Elle pourrait être enjôleuse s’il le voulait, mais elle ne l’est jamais. Juste une voix qui résonne au fond d’une pièce pour énoncer les non dits, exprimer ce que chacun pense tout bas.

Oh oui, il est tout ca physiquement Ezechiël, un être dont la seule touche de couleur pourrait être sa bouche un peu rosée lorsqu’il se la mord. Peut-être est-il beau ?


Description psychologique / caractère :

Ils disaient qu’il était faible.
Ils avaient tort.

Grandir dans l’ombre d’une autre personne, devoir sans cesse prouver sa valeur, démontrer sa puissance, écraser les autres pour devenir quelqu'un. Et au final, se rendre compte de l’inutilité de la chose. De l’absurdité de ce qu’il devait faire pour exister.

Alors il a cessé. Il est intelligent, du genre d’intelligence incisive, qui tient plus de l’instinct et du talent que de l’instruction. Rebelle également, à trop avoir été étouffé par des modèles et des obligations, il a fini par ruer dans les brancards. Certains auraient dit qu’il était immature, pourtant en grandissant, son esprit s’est posé, et ses propres but se sont affirmés. Ses choix à lui, sa vie il la devinait, alors il a fait en sorte d’atteindre son objectif.

De naïvement rebelle, il a fini par devenir un doux calculateur, pareil à un prédateur, il attend son heure. Affutant ses paroles, et dominant son regard. Sans s’en rendre compte, il se tient à l’écart.

Il n’est pas froid, non, juste réservé. Mais de cette réserve qui se dissimule sous la fierté. Il observe, commente mentalement avec cette dose de mépris qui n’appartient qu’à lui. Et finira par l’exprimer s’il en a envie ou non.
Il est sujet à de violentes sautes d’humeur, envoyant tout balader du revers de la main, lançant une phrase grinçante et terrorisant par la force de ses yeux noirs.


« Enfant, je me suis coupé les cheveux seul un jour. Esmeralde a beaucoup ri, et père m’a puni. A croire que même ça, ça lui appartient. »

Il était une chose au service d’une famille. Il est devenu la chose qui se sert de sa famille.

Interessant.




Histoire ( 30 lignes minimum ) :

« Je ne suis pas ce que j’aurais voulu être, et je ne suis pas ce qu’ils auraient voulu que je sois. »

Il était né un jour de pluie, l’ambiance grisâtre envoyait une lumière blafarde sur sa mère pâle et en sueur. Lui, qui vagissait, sa peau flétrie, les yeux d’une couleur anormale, n’était plus le centre d’attention. Ce qui mobilisait et ravissait les gens, c’était sa destinée, le futur qu’ils lui avaient tous imaginé. Sa sœur, le regardait étrangement, fascinée et dégoutée par cet être immonde qu’on appellerait Ezechiël. Sa petitesse l’effrayait, et du haut de ses cinq ans, Esmeralde se dressa sur la pointe de ses pieds menus, et décida de ne pas lui céder sa place dans le cœur de leur entourage.


Grandir, grandir, grandir, sortir d’un état quasi larvesque pour devenir un petit garçon alerte et passablement turbulent. Avoir six ans, sept ans, huit ans et apercevoir Esmeralde récolter maintes et maintes félicitations. Se sentir happé par les bras de sa sœur et glisser de son lit durement. Heurter le parquet et faire face aux souliers vernis de son aînée. L’entendre glousser, pendant que l’on râle, et s’agripper à sa jolie robe pour se sentir impressionné par ses yeux bleus.

La complicité, amour fraternel presque magique, sourires de connivences et agacements certains.

Puis plus rien.

Esmeralde s’est détournée de lui, ses études sont de plus en plus ardues, elle, si brillante, s’arrache les cheveux tard le soir sur des compositions auquel il ne comprend rien. Il entrouvre la porte et sa bouche rosée quémande quelques instants.
- Laisse moi je travaille.

Pourquoi est-elle si dure ?

- Je te regarde, promis. Je ne bougerais pas, je ne ferais pas un bruit.

Esmeralde ne répond pas, elle se penche sur sa feuille, et il entend le bruit de sa plume qui va et vient sur le parchemin. Il observe les longues boucles de ses cheveux bruns qui luisent à la lueur de la bougie, ses jambes qui se croisent et se décroisent avec nervosité. Alors, il veut lui faire plaisir, il veut la rassurer. Sa sœur, son idole, son idéal.

- Esmeralde , murmure-t-il joyeusement de sa voix d’enfant. Quand je serais grand, je serais Philosophe moi aussi. Comme toi.


Elle se tourne brusquement, une expression étrange sur le visage, et quelques secondes à peine plus tard, elle lui jette violemment le bougeoir en tête. Ezechiël écarquille les yeux, il ne comprend pas. Tellement pas, qu’il ne réagit pas tandis qu’Esmeralde le martèle de ses poings en répétant que non il ne comprend rien. Et la première larme fait venir toutes les autres. L’on ne saurait dire si c’est la fille ou le garçon qui sanglote à corps perdu. Mais l’une s’arrête de frapper, et ses longs cils mouillés effleurent le front de l’autre. Sa bouche s’entrouvre et un souffle court s’en échappe alors que quelques mots franchissent ses lèvres.
- « C’est de ta faute. »


Ezechiël, douze ans, joli cœur et futé, va et vient dans les couloirs de l’académie. Viré de cours pour insolence, son père s’en chargera. Il le sait déjà. Alors, il rythme le couloir du bruit de ses pas. Il sait déjà ou il ira, dans le bâtiment des années supérieures, où il sait pouvoir observer sa sœur. Leur relation a radicalement changé, elle s’est muée en une indifférence narquoise de la part d’Esmeralde et d’une haine sourde venant d’Ezechiël. Il ne le supporte pas, d’être ignoré par sa sœur si belle, alors qu’il voudrait se blottir dans ses bras, encore, comme avant. Ne pas laisser libre cours à sa furie tandis qu’il la croise, et revenir en arrière, à ce moment fatidique où il n’aurait mieux fait que de se taire. Il veut se raccrocher à elle, tirer les longs fils noirs de sa chevelure, se faire comprendre en un murmure, et lui conter, à elle seule, les démons qui hante ses nuits. Les démons qui ont engendré en Esmeralde sa folie.
Car en arrivant, il voit une scène étrange, pas celle qu’il s’était attendu à contempler. Loin de la superbe réussite de sœur ainée, il n’entend que tapage et constate que sa sœur s’agite étrangement.
- « Elle est folle vous savez, nous ne sommes pas sûrs de pouvoir la soigner. Elle semble perdue dans son monde, et son regard vitreux voir à travers nous comme si nous n’existions pas. Les rares mots qui sortent de sa bouche, sont totalement dénués de sens. … »

L’adolescent regarde par la vitre, la pluie qui tombe sur la rue pratiquement vide, et il marmonne. Des phrases en direction de lui-même, ou peut être pour la jeune fille qui sourit d’un air apaisé. Son nez mutin est assombri par les mèches sombres qui encadrent son visage, et ses lèvres se mouvant au rythme de ses paroles sont teintées par l’ambiance grisâtre du jour mourant.
Il se tourne vers elle, Esmeralde, parfaite encore et toujours, lorsque les crises d’hystéries ne viennent pas entacher sa beauté. Il se remémore ses hurlements stridents, et sa machoire se crispe. Les larmes devraient couler, mais n’y arrivent pas. Sa gorge reste nouée , et sa respiration profonde.

Elle parle.

Encore une phrase sans queue ni tête, qui rend Ezechiel ivre de colère. Malade de désespoir. Il a tout pris sur ses épaules à lui, il comprend le sens du mot outil. Et pendant qu’il hurle toute sa colère et sa rancœur à sa si fragile grande sœur. Pendant qu’elle hurle de façon hystérique, apeurée par l’ire subite de l’adolescent. L’histoire d’Ezechiel marque un tournant.

Non, non, mon Eze, tu ne feras pas ce que tu désire. La lignée doit se perpétuer, tu as le devoir d’assumer la tâche que la famille t’incombes. Nous t’interdisons de prendre possession de ta vie, car elle nous appartient. Notre sang coule dans tes veines, et fais de toi notre pantin. Jouet ridicule et manœuvrable par la simple présence de cette hémoglobine semblable. Nos artifices agiront par ton ADN . Tu es la preuve vivante, que l’on a ce que l’on sème.


Il a grandi maintenant. L’espace de sa vie s’est modifié. Il agit comme il le désire, il a apprit à se taire et à réfléchir froidement. Philosophe il le sera, poupée de cire, il le deviendra. Mais ne vous attendez pas à ce qu’il vous suive. Il n’a qu’une envie, se jeter d’un pont et regarder sa vie défiler à travers ses yeux clos.

Cependant, il ne le fera pas. Il lui reste des choses à accomplir, que vous le vouliez ou pas.



Aptitudes / Points forts - Limites / Points faibles :

Il est intelligent, ce n'est pas non plus un génie. Mais il possède cette force tranquille qu'ont les hommes qui ont beaucoup vécus. Il se camoufle en dessous, souriant faussement. Gardant ce masque d'allégresse afin qu'on ne cherche pas plus loin. Cependant, ce n'est pas un combattant, il fait partie de ces hommes de l'ombre qui restent en retrait et qui plus tard tireront les ficelles.



Character Sheet:

wow, ça s'annonce intéressant tout ça!

juste une phrase qui me chiffonne, dans 'description physique' : "Il lui faut toujours pour accepter la réalité" > j'pense qu'il manque un mot après 'toujours', nan ? x)

Yep! p'tain le pire c'est que je l'avais vu mais que j'avais zappé de rectifier xD

Validé \o/

+ Ajout du CS.