Suite de là***********************
Vide.
Néan.
Qui était il ?Qu'est ce qu'il était ? ..................Rien... Juste une sensation de toujours tomber, indéfiniment..... Ce n'était pas triste, ce n'était pas heureux non plus... Pas de colère, pas de haine, pas de rancune. Vide. Pas de nom, pas d'identité, pas de foyé, personne d'autre.... Personne. Juste cette chute et rien d'autre. Sensation d'apesanteur. Puis....
Peu à peu il se rappella ... Conscience, plus ou moins, disons qu'il y avait quelque chose qui fonctionnait... Etre humain, doté d'un corps. La sensation d'apesenteur cessa, laissa place à tout le poid de son corps, meurtrit, impossible à bouger. Il n'en avait pas la volonté de toute façon. Puis, comme un déjà vue. Pourquoi ? Un bruissement de vêtement. La petite voleuse. Encore ?! Comment était-ce possible ? Il rejouait la scène ?
Non. Il n'était pas sur un sol dur, mais sur un matela. Il faisait bon et ... Il était torse nu ? Il sentait sa main gauche, se balançant de tout les côtés, en lévitation ? Non, quelqu'un s'amusait à examiner, inspecter, retourner sa main innerte.
Sa main gauche... Quelle absurditer. Pourquoi cette personne s'acharnait-elle sur cette pauvre main ?
.....
Main gauche...
Pouce, index, majeur, annulaire ........Annulaire. Alliance !
Tout lui revint d'un éclaire et il sursauta, se redressant d'un coup et se trouva nez à nez avec une femme rousse, penchée sur lui, tenant sa main gauche d'une main, un couteau de l'autre.
Panique.
Lowell arracha violemment sa main de l'étreinte de la femme, recula sur le matela le plus vite possible : se trouver vite hors de porter de la lame. Mais il avait trop reculé, se retrouvant désormais au bout du matela il bascula en arrière et tomba lourdement sur un planché de bois avec un grand bruit. N'ayant pas le temps de plaindre de la douleur cuisante que lui procura cette chute, Lowell roula sur le côté, attrapa le fusil qui se trouvait à sa porté puis le dirigea rapidement vers la femme.
Celle-ci pestait une série de mots incrompréhensibles dont le cerveau encore engourdit du trappeur ne faisait que deviner vaguement le sens. Il accentua la menace de se fusil qui apparement, n'était pas le sien. Que lui importait ?
Respirant rapidement, le coeur battant à 100 à l'heure, animal acculé dans un piège dont il venait de se réveiller après avoir été assomé .
Il lançait des regard rapides à l'ensemble de la pièce : une sorte de petite cabine en bois, remplis de trucs et de machins éparces et éparpillés. Il localisa la porte, sa chemise, son manteau et son chapeau.
Contourner la fille, prendre ses affaires et sortir. Tout ça sans quitter la cinglé qui arrêtait pas de pester des injures et des menaces qu'il avait toujours du mal à comprendre pour une raison qui lui échappait....
Sortir vite!
