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| Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] | |
| Auteur | Message |
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Vassili Liekaterinev
Messages : 601 Date d'inscription : 09/06/2010
Age du Personnage : 41 Alignement: Loyal Mauvais Classe - Fonction: Technologue - Mafieux
| Sujet: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Lun 18 Oct - 0:51 | |
| L’ordre de mission était lapidaire, rédigé dans un pur style bureaucratique par une plume acide à l’écriture penchée. - Citation :
- « Départ vendredi en 8, aéroport Est d’HowlFrontier. Le matériel nécessaire vous sera fourni par les autorités, vos bagages personnels ne doivent pas excéder les 5kg.
Le camarade lieutenant Melnikov est votre contact. » Il craqua l’allumette, brûla la missive et soupira. L’angoisse et le doute des premières fois le saisissaient à la gorge, l’empêchant de réfléchir posément. Il se leva, se passa succinctement de l’eau sur le visage et tenta de raisonner. Deux jours. Deux jours pour se préparer, prévenir la faculté de son absence prochaine, en parler à Nina… La porte de la cuisine grinça légèrement. « huuum Vassia ?….tu fais quoi ? T’as vu l’heure… » Elle fouilla, dans un placard, à moitié endormie, récupérant son briquet, puis vint s’asseoir à ses côtés. « Tu fumes trop, le médecin te l’as déjà dit. - Et alors ? De toute façon quand c’est pas moi c’est toi...» Elle jeta un coup d'œil hargneux à ce ventre de femme enceinte qu'elle haïssait tant et que la chemise de nuit ne suffisait plus à dissimuler. Deux jours pour t'expliquer que je ne sais pas où le Parti m'envoie, ni pour combien de temps. Et encore moins pour quoi faire…*** Un empilement vétuste de plots, une vague piste de sable et un mirador en bois composaient l’intégralité de l’aéroport de Kanem-Déby. Il se calla dans son fauteuil, jetant par le hublot un autre regard à la terre Kwanaï’d qui approchait rapidement alors que l’appareil amorçait sa descente. Une escorte rebelle, c'est-à-dire deux véhicules minables et une poignée de paysans armés, les attendaient à côté de la pseudo aire d’atterrissage. « Attache-toi « caporal », ça va pas être une arrivée à la Astray Air Line… » Glissa le lieutenant Melnikov en bouclant sa ceinture. Tout ça n’est qu’une sinistre blague. *** Les chaos de la route n’étaient pas plus supportables que ceux de l’avion. La PSA s’enfonçait péniblement dans le désert, traçant un long nuage sablonneux sur son passage. Un écart de conduite le jeta sur Christian Johns, son voisin de droite, la trentaine souriante et boudinée dans un uniforme de police visiblement inadapté à sa mollesse de militant du dimanche. Il se redressa lentement, s’écartant de Christian, puis posa ses étroits yeux bleus sur les autres membres de la mission. A sa gauche le Sergent Straüm et son jeune second, Ivan Georii. Le premier était un assassin, un criminel de guerre sans scrupule, coupable en fait, innocent devant la justice; une face massives aux orbites profondes surmontées par de courts sourcils et de faibles cheveux jaunis et épars. Le second un enfant des colonies, terne, aux traits somnolents et effacés. Enfin, face à lui, Katia Melnikov. Une figure sans âge qui ne reflétait au premier abord qu’un profond ennui, maladive et éteinte, encadrée par de longs cheveux blonds. Mais dont le regard acéré et serpentin passait en revue chaque infime détail de ce qu’il croisait. Elle était l’agent de la SSSR, il n’était que son attaché. Vassili afficha un sourire amer et reporta son attention sur le désert chaotique qui les entourait. On lui avait brièvement exposé les faits durant l’interminable trajet qui l’avait conduit d’HowlFrontier à Kanem, en plein centre de Kwanaï. Le pays était secoué par une violente guerre civile, le gouvernement actuel était soutenu officiellement par l’armée de l’EUCY et tout aussi officiellement la SSSR était resté neutre en refusant d’aider militairement les rebelles. Officieusement en revanche il s’agissait de contrôler les faits et gestes de l’EUCY, de faire un point sur la situation et de guider les armées révolutionnaires jusqu’à la capitale. En bref foutre le bordel sous couvert d’une mission d’observation de la situation du conflit, commanditée par l’OMCU. Le campement rebelle était maintenant visible. Quelques tentes et de vieux bâtiments qui ressemblaient à des bergeries, perdus entre une barre rocheuse et les dunes. Il se baissa pour fouiller dans son sac, à la recherche de l’appareil photo qui faisait partie de la panoplie d’observateur…Mais fut violemment projeté contre la portière qui céda sous le choc. *** Je me relevais difficilement, le fracas de l’explosion résonnant encore dans ma tête. Les sons alentours me parvenaient diffus, étouffés. Je reprenais lentement conscience, réalisant l’enfer qui m’entourait. Le campement que nous venions à peine d'atteindre était détruit, réduit à un amas de cailloux vide de sens. Quelques blessés s’extirpaient non sans mal des décombres. La voiture s’était arrêtée dans un pilier, elle semblait étrangement en bon état si l’on considérait le nombre de tonneaux qu’elle venait de subir. Autour de moi les quelques survivants se hâtaient vers les falaises, espérant échapper au bataillon ennemi qui ne manquerait pas de passer vérifier l’efficacité de sa frappe aérienne. Je ramassais mon sac, m’apprêtant à les suivre…Près de la carcasse du véhicule un des corps s’était redressé… Tous les autres étaient morts. Morts. Alors pourquoi avait-il fallu que ce soit cette femme qui survive ? Ce supérieur qui me condamnait à demeurer dans ce rôle d’agent de deuxième zone. Melnikov se redressa lentement, tenant son épaule droite qui saignait abondamment. L’aider à se relever. Se mettre à l’abri ensemble. Contacter le Parti et assumer le poids de l’échec. Non. Je n’avais plus le temps de réfléchir. J’armais mon Tokarev, le braquais sur la lieutenant, et pressais la détente.
Attendre. Attendre que les militaires de l’EUCY ou du gouvernement de Kanem arrivent. Je retirais une partie de mon uniforme de la SSSR et passait les couleurs de l’OMCU, espérant que les hommes que j’entendais désormais approcher reconnaîtraient ces couleurs et respecteraient leur immunité.
Dernière édition par Vassili Liekaterinev le Lun 9 Mai - 21:21, édité 1 fois |
| | | Leona.A Xarran
Messages : 61 Date d'inscription : 27/10/2010
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Sam 30 Oct - 19:35 | |
| Dimanche 10 janvier 234
Avant poste militaire « Siarra » officiellement (base de lancement de missile officieusement) EUCY.
Désert Est de Kwanai, température : 3°C.
5h23
***Réveillé par les bourrasques de vent et un soudaine douleur au ventre, Leona sortit de son sommeil. Elle jeta un œil à son réveil : 5h23. Elle se redressa rapidement et perdit l'équilibre la forçant à s'écraser contre le mur. Son estomac la faisait étrangement souffrir, elle sentait un boule remonter le long de son œsophage et aussitôt elle se dirigea vers les toilettes...« Bouark ! »La boule remonta jusqu'à dans sa gorge, puis finit par sortir de sa bouche malgré tout ses efforts pour la retenir. Une fois l'orage passé, elle s'assit à coter des toilettes, scruta la porte fermer et alluma une cigarette... Ses dernière retrouvailles avec son mari lui avait laissé un peu plus que ce qu'elle désirait...***
15h
*** Quelques autres vomissement et aucun repas avaler. Leona se leva et pris la direction de la salle de briefing. L'officier Karner l'invita à s'installer et donna les ordres de missions :- Lieutenant, nous venons de découvrir et de bombarder un campement rebelle au coordonnée 150.23.362 il y a 10 min. Vous devez vous y rendre afin d'obtenir des information sur leurs objectifs et la raison de la construction de ce camp. Nous pensons également que le SSSR, à cause de la monter en puissance soudaine des rebelles agit dans l'ombre de ce soulèvement. Essayer de trouver un liens entre le SSSR et le soulèvement rebelle.-De quel type et de combien d'unité pourrais-je disposer ? -De quatre escouade de votre choix, un blinder sera à votre disposition au besoin, des blackhawk seront prés a décoller et vous appuieront sur le terrain si une contre attaque se produit. D'autre question ?-Non Caporal -Bien vous décoller dans 10 min, rassembler vos hommes et équipez-vous.Leona salua son supérieur, tourna les talons, puis avança à grand pas en direction de la caserne. Sur le chemin elle pensa aux unités qu'elle choisirait :-Une escouade tactique composer de 5 hommes, l'escouade la plus polyvalente équipé d'arme automatique, de grenade et d'une bonne protection. Il perde malgré tout leur efficacité contre les véhicules et n'ont pas de spécialisation précise.
-une escouade d'assaut composé de 3 hommes. Efficace contre les véhicules et les groupe d'homme, leur balle anti-blindage ainsi que leur mine antichar leur permette de venir a bout des véhicule les mieux protégés. Ils sont malgré tout long à se mettre en place et se déplace lentement.
-Escouade d'éclaireur composé de 3 homme déjà sur les lieux depuis plusieurs jours lui. Il lui permette d'établir un périmètre de sécurité et de rassembler des information sur le terrain afin d'assurer des tire à longue distance. Leur amure ne les protège pas mais leur camouflage et leur sniper sont très efficace.
-Escouade d'immortel composé de quatre homme, la dernière ligne de défense ou la première ligne d'attaque selon l'utilisation, l'escouade est équiper d'une armure extrêmement résistante ainsi que d'arme de corp à corp. Leur jet pack leur permette d'effectuer des bons d'une trentaine de mètre afin d'être tout de suite en combat. Ils sont extrêmement vulnérable aux tire à distance.
Ce qui lui ferait au total un groupe de 16 hommes en se comptant elle même. L'elfe passa l'appel au centre de la caserne, s'équipa d'une arme automatique, d'un pistolet et de quelques grenade puis partit aussitôt en direction des hélico.***
Dimanche 10 janvier 234
Dessert Est de kwanai coordonnée 150.23.362
Température 50°C
***Les homme sautèrent de l'hélico et atterrirent sur le sable brulant de kwanai, les équipements et les vêtement augmentèrent d'avantage la température. Leona se sentit vaciller mais se ressaisit immédiatement :-Ici escouade d'éclaireur nous avons repéré l'objectif... RAS.-Ici le lieutenant Xarran, continuez de surveiller les lieux nous nous déplaçons sur votre positionLe groupe mit environs 10 minutes avant de rejoindre leur camarade, puis les scout repartir aussitôt en direction du campement en ruine sous l'ordre de Leona.-Nous venons de repérer un individu suspect en direction des falaise, il fuit
-abattez-le !
-Cible abattus... Terrain dégagé.Leona fit signe à ses hommes de la suivre puis entra dans le camp. Un champs de ruine et de détritus, mélangé au cadavre et a l'odeur de chair bruler. Elle eut un haut de cœur et vomit une nouvelle fois. En temps normale elle n'aurait même pas prêter attention a ces quelques détails mais elle ne supportait plus grand chose. La douleur de son estomac était plus importante qu'auparavant, du fait de son manque de nourriture et qu'elle n'avait rien a vomir... Une main la saisit à l'épaule :-Lieutenant ?
-Ce n'est rien soldat ! reprenait votre position.
-A vos ordres !Elle releva lentement la tête tout en s'essuyant le coin de la bouche puis aperçut une forme humaine au loin, elle se plaque contre le mur et s'approcha lentement sans un bruit. L'elfe arriva à porter, en un bond la cible fut saisit puis plaqué contre un mur manquant de lui brisé le nez. Elle décrypta rapidement sa physionomie et en conclut qu'il n'était pas du coin, elle le tourna dans sa direction, le saisit par le colle et approcha sa tête près de la sienne. Leona saisit l'arme de l'homme et fit glisser le canon contre le visage de celui-ci, un avertissement montrant qu'il n'aurait pas d'autre chance de s'en sortir.-Nom, grade, nation, objectif.Elle avait glisser ces mots froidement sans intonation particulière, sans montrer la colère, la fatigue ou son manque de nourriture qui la saisissait depuis un moment... Il fallait simplement recuillir des information...
aussitôt les cinq homme de l'escouade tactique se présentèrent derrière et tenaient enjoue l'individu suspect.(j'ai une illus (très moche) prete mais pas de log pour la mettre au format) |
| | | Vassili Liekaterinev
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| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Dim 20 Fév - 12:52 | |
| Le visage féroce de l’elfe noire était rivé à quelques centimètres du sien, elle le maintenait d’une poigne puissante et implacable que les menaces de ses troupes rendait des plus convaincante. Il ne parvint pas immédiatement à reprendre ses esprits. Nom, grade, nation, objectif La peur au ventre, le cœur battant, il sentait l’halène chaude de la femme sur son propre visage. Il reconnaissait ces uniformes gris sombre, ceux des troupes de l’EUCY… c’était peut être bon signe…Des partisans Kanamëen l’auraient sans doute éventré avant de lui poser la moindre question. Il ferma les yeux et tenta de se maîtriser, de réfléchir. Nom, grade, nation, objectif Lorsqu’il les rouvrit la femme était encore plus proche de lui. Une odeur de vomis... un goût de sable et de terre dans la bouche... les yeux rouges de la femme. Il cilla. Puis fut secoué d’un violent haut le cœur qui força la soldate à le lâcher. Reprenant bruyamment son souffle et son calme il releva la tête et récita en Thikvine:
« Vassili Nicolaïevicth Liekaterinev… Caporal de réserve civile volontaire. Astray, Apartadiza…… En mission pour le Organisation Mondiale des Confédérations Unies pour observation et réglementation du conflit. - Il se paye notre gueule ce connard ! Et ça c’est un uniforme de l’OMCU !? » Aboya l’un des chiens de garde en désignant le corps de Melnikov. La femme officier se recula et le toisa de haut en bas, un douloureux rictus au coin de la bouche et la main sur l’estomac. Elle s’accorda un temps de réflexion, jetant un regard circulaire à la scène, la voiture éventrée et les corps en uniforme de la SSSR. Puis s’arrêta de nouveau sur Vassili, et l’uniforme blanc de l’OMCU. « - Il en reste d’autre ? Questionna-t-elle - Je savoir pas. - On l’embarque !»
***
Le réveil était difficile. Il se redressa lentement, saisi par la douleur qui irradiait de sa nuque sur toute la longueur de son dos et se répercutait douloureusement dans sa tête à chaque afflux de sang. Il ouvrit précautionneusement les yeux, peinant à faire le point, situant difficilement ce qui ressemblait à une cellule conventionnelle… Le flou se faisait à nouveau plus dense, sa respiration s’accéléra. Il ferma vivement les yeux pour lutter contre l’évanouissement, et se tint immobile. Au bout d’un temps indéterminé, qui aurait tout aussi bien pu se compter en secondes qu’en heures, la porte de la cellule s’ouvrit.
« Le lieutenant Xarran veut vous voir! »
***
Dans la pièce sombre striée par la lumière que filtrait le store, une chaise, un bureau et…une femme. L’elfe noire. Au travers du brouillard qui me servait de vision je constatais qu’elle était nettement moins difforme que dans mon souvenir. « Asseyez vous « caporal » » Je m’exécutais sans empressement alors que le pion qui m’avait sorti de cellule se trouvait congédié d’un simple geste. Elle s’appuya sur la table, les mains croisées au niveau de son visage, et m’observa silencieusement…devant elle, mes papiers d’Astray, la carte de l’OMCU, le tokarev, un dossier sombre et une photo de Nina.
[Thikvine en italique dans le texte]
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| | | Leona.A Xarran
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| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Jeu 10 Mar - 20:35 | |
| Mardi 12 Janvier 234
Avant poste militaire « Siarra », bureau du lieutenant Xarran.
***Les nausées s'était accentué après l'interpellation du sois-disant représentant de l'OMCU forçant la future mère à un repos de plusieurs heures. Enfin les bureaux des renseignements d'Ystovaria ou le "BRY" fit transférer le dossier du suspect numéro 512 AvN 21 : Vassili Nicolaïevicth Liekaterinev. Après un bref trie de ses papiers, séparant vie professionnel et vie privée, Leona se pencha plus sérieusement sur sa carrière militaire. Il est vrai que tout ce qu'il lui avait dit l'autre jour sur le fait qu'il fasse partie de l'OMCU figurait sur les papiers, mais que ferait un membre de l'OMCU au milieu d'un campement rebelle ? Un enlèvement ? Non ce n'était pas le genre du coin. Si ça avait été le cas on aurait retrouvé son cadavre desséché dans un coin du désert... Alors quoi ? Elle sentit son impatience monter peu à peu, sans doute les gènes raciaux se manifestant une fois de plus. L'elfe se mordit la langue et tenta de se calmer... En s'enfonçant dans sa chaise son regard stoppa par hasard sur la photo de la femme du suspect...Nina Liekaterinev ? Mais bien sûr ! Son enfance passé au septemtrion, sa famille entretenant des affaires plus ou moins douteuses avec ce pays... Rien de sa vie professionnel ne le rapprochait de la SSSR mais tout de sa vie privée forçait l'esprit de l'elfe à penser qu'il y était lié. Autrement dit : un double agent. Dans son élan elle décrocha son téléphone et appela le centre de détention.« Soldat ! Amenez-moi 512 AvN 21. - Bien madame ! »Enfin la porte grinça. L'homme qui hante ses pensées s'avança dans la pièce puis prit place une fois qu'il y fut invité. Leona avait laissé ses documents sur le bureau mettant bien en évidence la photo de sa femme, espérant que sous cette simple pression il finirait par tout lui avouer. Mais même au bout de cinq bonne minute il ne lâcha pas un mot évitant au maximum de la regarder dans les yeux."Vassili Nicolaïevicth Liekaterinev, n'est-ce pas ? - Oui. - Marié à Nina Liekaterinev enceinte en ce moment de plusieurs mois... - Ouais... - Début de carrière à l'OMCU, trouble a l'ordre publique, mafieux en carton, bref un p'tit merdeux... - Possible ouais... - Hé le Bortsch* ! Tu vas la fermer ! Je ne t'ai posé qu'une question ! Maintenant j'espère que tu sais dire autre chose que oui, c'est pour ta santé que je dis ça … - Moi intouchable ! Vous gros problèmes si toucher moi ! -Ho !? Vraiment ?"Leona leva la main, la ferma et d'un mouvement sec abattit son poing sur le visage de sa « proie ». Une giclée de sang tacha le sol montrant l'efficacité de son coup. L'elfe l'attrapa par la gorge qu'elle serra de plus en plus..." Alors ? Où il est le problème ? Laisse moi t'expliquer mon ami, nous avons bombardé la zone ou tu préparais un coup merdique avec tes potes de la SSSR. Tu sais ce qu'on a écrit sur le rapport ? Aucun survivant, autrement dit tu n'existes plus. Bien entendu j'aimerais avoir recours à des pratiques plus civilisées telles que le dialogue ou autres échanges pacifiques. Mais si tu veux garder tout ça secret, j'ai plein de techniques beaucoup moins pacifique et beaucoup plus douloureuse pour que tu me craches le morceau..."Elle relâcha son étreinte laissant sa prise reprendre son souffle et ses esprits. Leona se tint une nouvelle fois l'estomac, son état ne lui permettait pas d'exécuter se genre de mouvement aussi simplement qu'auparavant. L'elfe s'installa derrière son bureau, prit un cigare et l'alluma. Elle en tira une large bouffée qu'elle recracha lentement lui permettant de reprendre son calme, de ne pas céder une nouvelle fois à ses instincts primitifs..."Alors je vais commencer simple, que faisait un membre de l'OMCU au milieu de ce trou à rat et qui était l'autre soldat de la SSSR? Si tu préfères nous pouvons utiliser une langue que tu maitrises mieux ?"*Bortsch : spécialitée culinaire russe. |
| | | Vassili Liekaterinev
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| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Ven 11 Mar - 12:05 | |
| Il avait envie de vomir. Il respirait difficilement et, penché en avant, il fixait le dallage sombre sabré d’un rai lumineux. Mort…Il était officiellement mort. Dans tous les cas c’était perdu. Qu’il balance ou se taise, c’est une balle dans la tête qui réglerait le problème diplomatique que risquait de causer la révélation de sa survie miraculeuse. Pour la première fois de son encore courte existence il se trouvait face à une impasse. Une impasse mortelle. Bien plus radicale que les flics ou les autres truands, avec l’impossibilité de s’en sortir légalement ou après une peine de quelques mois comme lors de son séjour en redressement. Il ferma les yeux et avala difficilement sa salive. Un goût de sang. Non, j’ai encore trop de chose à faire ! Crever à vingt piges pour une affaire qu’ils n’ont même pas prit la peine de m’expliquer, c’est trop con. Y’a les études, la famille et Sophia, je ne veux pas déjà arrêter d’exister et d’en profiter merde!...Et il y a aussi ce que je t’ai promis…. Il releva lentement la tête, son regard s’arrêta à mi-chemin, sur la photo de Nina. « Si ça dérange pas vous je préfère parler Astarnao… ou bien Triev ou même Siamois …Mais je vouloir éviter de expression dans votre langue dégénérée. » Il se redressa complètement, fixant directement la femme pour la première fois de la conversation, un fin sourire ironique au coin des lèvres. Il n’avait de toute façon plus grand-chose à jouer. Il ne savait pas ce que la SSSR l’avait envoyé faire à Kanem-Déby et mieux encore, il avait abattu la seule personne disposant de cette information dans l’espoir de grimper les échelons plus rapidement. L’EUCY n’avait visiblement rien trouvé d’officiel sur ses rapports avec la Tchéka…De toute façon il n’y avait rien à trouver, après tout il s’agissait de sa première opération pour la SSSR…Alors, un mensonge de plus ou de moins...Jusqu’à maintenant le culot lui avait toujours plus apporté que la passivité et la résignation. Cependant l’expression de la femme s’était encore durcie. Il enchaîna en Astarnao, en prenant soin pour une fois de ne laisser transparaître aucun accent Septentrionin : « Ce que je faisais dans ce bordel est assez évident que je crois, je suis venu liquider un agent de la SSSR. L’autre soldat est le lieutenant Melnikov, membre de la Tchéka, mais ça je suis sûr que vous le savez déjà…. - Voyez-vous ça ! Mr liekaterinev est assez fort pour assassiner un groupe d'opposant et repartir sans bobo ? Te fous pas de moi, c'est pas avec ton entraînement à l'arrache et ton peu d'expérience qu'on va te confier une mission de ce rang là. - Sauf votre respect, on n’a pas tous le temps d’attendre d’avoir trente balais et « la force » nécessaire, et je crois que votre doc est suffisante pour vous éclairer sur mes « expériences » en matière d’assassinat… - Et sauf ton respect, on n’a pas tous le temps d'attendre 19 piges pour s'engager et débuter sa carrière... Tuer des civils est beaucoup plus simple que de tuer des militaires en mission... en bref si l'OMCU envoie des agents si peu qualifiés, ils vont finir par se brûler les miches... - C’est pas mon problème ça…Et si vous et vos copains étaient pas venus jouer aux cons…- Mais c’est ça la guerre, mon petit. » Il soupira longuement, se recala sur sa chaise en bougeant lentement la nuque pour se décrisper, puis afficha une expression où l’ennui et la lassitude se partageaient la vedette. Il se laissait prendre au jeu de l’assurance, et l’angoisse qui l’étouffait auparavant se dissipait. Mentir, nier en bloc puis laisser sous-entendre qu’il pouvait y avoir autre chose. Ce qui marchait avec les poulets semblait prendre aussi sur les yankees. L’elfe frappa violemment la table du poing puis balaya d’un mouvement le dossier, la photo et le tokarev qui s’écrasèrent avec fracas aux pieds de Vassili, qui haussa les épaules mais ne pu réprimer un léger tremblement venant s'abîmer sur sa moue d’apparence détendue. « Je crois que vous vous plantez de cible, la table n’a pas grand-chose à vous raconter. - Espèce de… » Elle se redressa soudainement, avec la visible intention de rectifier le tir. Poussé par la montée d’adrénaline des moments d’action despérés, Vassili plongea au sol, évitant l’elfe, et se jeta sur le Tokarev qu’il braqua enfin sur l’officier. Une fois le moment de silence médusé passé, et alors qu’il peinait à récupérer son souffle en se levant difficilement, elle se mit à rire. « Tu t’es cru chez les bolchéviks c’est ça? Ici on décharge les armes des suspects! » Echec. Il avait l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds, il continuait de menacer d’une arme ridiculement vide l’elfe qui s’approchait dangereusement de lui en se tenant le ventre avec l’air de souffrir le martyre et d’avoir envie de le lui faire goûter. Puis un mouvement d’une rapidité littéralement frappante, la douleur et la suffocation. Noir à nouveau. |
| | | Leona.A Xarran
Messages : 61 Date d'inscription : 27/10/2010
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Ven 11 Mar - 19:30 | |
| Elle avait maitrisé la cible, il l'avait tellement acculé que l'elfe dut faire usage de l'un de ses meilleurs atout : le Shil'Khad'Oth, un art martial ancestrale elfe noire utilisé pour le combat rapproché et à l'arme blanche. La douleur s'accentua, le mouvement demandait un effort considérable pour son état lui dévorant ses dernières force. Bientôt ses jambes se dérobèrent sous son propre poids lui laissant seulement la force de resté consciente. Une odeur... Une qu'elle connaissait bien, celle des tripes et de la boue, celle des champs de bataille... Un liquide rougeâtre sortie de sa bouche remplaçant le goût acres des vomissements. Un de ses subordonnées entra dans la pièce et l'aida à se relever après avoir contacté l'infirmerie, il demanda à l'un de ses collègues d'amener Vassili dans sa cellule, ou du moins ce qu'il en restait...***Deux jour passèrent... Deux jours d'ennuis, une colossale perte de temps... Seul les quelques sifflement d'oiseaux et le « tic, tac » inlassable de la pendule dérangeait les mur blanc, incroyablement vide et silencieux de l'infirmerie. Une infirmière apparut au fond du couloir un large dossier à la mains, le sourire aux lèvres. Arrivé à porté de l'elfe et elle lui présenta ce qui semblait être des photo. Une espèce de haricot au milieu de taches plus ou moins foncées ressemblant à une œuvre abstraite."-Que dois-je en conclure ?
- J'ai l'honneur de vous annoncez, Lieutenant, que vous êtes enceinte d'environ trois semaine. Cette haricot que vous voyez au centre de la photographie est un embryon. Prenez ces médicaments, ils calmeront vos vomissements et vous permettront de vous nourrir durant les prochaine semaines. Arrêtez le tabac et l'alcool pour évité des complications au futur bébé..."Le sourire forcé la futur mère demanda à l'infirmière de se retirer. Une nouvelles descendante … Ou plutôt un nouveau frein pour sa carrière. Puis ce Liekaterinev qui ne sortait pas de sa tête... Peut-être se trompait-elle à son sujet... Peut-être qu'il lui disait toute la vérité depuis le début... Mais si elle se trompait les conséquences risqueraient d'être mauvaise non seulement pour elle, mais aussi pour la base... Il fallait également le faire parler rapidement avant que les rumeurs de sa grossesse ne pullulent et qu'on lui retire l'affaire... En gros elle n'avait plus vraiment le choix. La femme croqua ses comprimés, délaissa ses vêtements pour les remplacer par son uniforme militaire et prit la direction de la sortie. Une des infirmières essaya de la retenir mais impossible : on ne retient pas un lion en cage. par la suite, elle donna l'ordre de ne plus nourrir 512 AvN 21 , de le mettre en cellule de détention de niveau trois , la chambre noir, pendant les trois prochain jour ou il sera à point pour le prochain interrogatoire.***Le moment tant attendu fut enfin arrivé... Face à elle ne se trouvait plus le Vassili sur de lui qu'elle avait rencontrer quelques jours plus tôt, mais une sorte d'animal au bord de l'agonie. Sur son bureau se trouvait un verre d'eau glacée qu'elle ne manquait pas d'en déguster quelques gorgée gaspillant volontairement quelques gouttes dégoulinante le long de son menton."-Comment se sent notre cher ami de l'OMCU ? - Hinhin... - Je vois … Reconnaissez vous cette femme ?"Un papier sortit de ses document, La photo de Nina liekaterinev, l'une des rares choses que cet homme avait pu accomplir dans sa vie, mais également l'une des rares chose que Leona pouvait menacer afin d'obtenir ses informations..."-...j'ai déjà répondu à cette...question -Bien … Bien..."l'elfe saisit un téléphone mobile qu'elle mit sur haut parleur, elle tapa rapidement un numéro... La sonnerie d'appel résonna dans la pièce muette. Quelqu'un décrocha. Vassili ne comprenait pas le manège organisé par Leona, son état fragile laissait aisément deviné ce qu'il pensait."-Ici Leona Asura Xarran, Grande matriarche des Xarran - C'est un honneur que de vous servir madame, comme convenu nous somme en position et avons la cible dans notre viseur. - Rappelez-moi de qui il s'agit, c'est pour que l'un de ses proches savoure le moment autant que moi. - Nina liekaterinev, habitant à 124 West ElseTown District Consortium, Range Harbor. Nous somme à 500 mettre de la cible. - Merci, Je vous recontacterais au besoin. - Bien madame."Elle raccrocha le téléphone et prêta plus attention à Vassili. Toucher! l'appel psychologique avait marcher et mieux que ce qu'elle n'aurait put imaginé. Heureusement le manque de nourriture et d'eau l'avait très largement affaiblit lui permettant de continuer l'interrogatoire sans que sa victime ne puisse tenter quoi que ce soit."Il me suffit de deux mots : « Abattez là... », pour que tu disent Adieu à ta femme, ton enfant et tout tes projets, maintenant les cartes sont entre tes mains..."Elle saisit la photo de Nina, prit son briquer et alluma le coin du papier qui se consuma lentement."Si tu ne veux pas voir disparaitre ta cher et tendre, sois plus coopératif mon ami..." |
| | | Vassili Liekaterinev
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Age du Personnage : 41 Alignement: Loyal Mauvais Classe - Fonction: Technologue - Mafieux
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Dim 13 Mar - 18:36 | |
| Prostré dans l’angle de la pièce, il attendait. Il faisait chaud, la lumière éblouissante du désert kanaméen filtrait par la fenêtre formant une saignée rougeâtre sur le mur gris. Mur contre lequel il appuyait sa tête dans sa recherche désespéré d’une source de fraîcheur. Vassili n’avait pas reçu d’autre visite que celle du garde depuis deux jours et la sensation de douleur qu’il avait ressenti en émergeant de ce nouveau sommeil forcé cédait le pas à l’anxiété insupportable de l’attente. Merde…merde…. MERDE!Il avait fini par hurler, mais le juron fut couvert par le bruit grinçant des clés et de la porte s’ouvrant. Le soldat de garde apparu, en compagnie d’un des ses camarades, et lui fit signe de s’approcher, un sac en tissus à la main : « Hey le soviet! Tu déménages… » La traversé du couloir d’abord, dans le sens inverse de celui qu’il avait prit la première fois. A gauche, à droite, encore à droite et des escaliers… A en juger par les bruits alentours –gémissements, grognements et bruit de taule- il n’avait pas quitté la zone de détention. Encore un couloir, puis un cri de douleur déchirant et le battage lancinant de la génératrice et encore un hurlement. Son rythme cardiaque s’accélère. La torture. Faire parler pour faire parler…mais il n’avait rien à dire, il était incapable de trahir qui que se soit pour se sauver, et ses mensonges entraîneraient d’autres tortures suivant le type de processus que ceux du Parti lui avait si savamment expliqué. Il bloqua sur place, saisi par la peur, incapable de reprendre convenablement sa respiration à cause de ce sac qui l’aveuglait. Les paroles des soldats semblaient lointaines, il n’en saisissait plus le sens. Un coup de crosse derrière les genoux le précipite en avant, et il termine le parcours traîné par les deux ystovariens. De nouveau le grincement d’une porte. On le pousse en avant en lui arrachant le sac. La porte se referme. Vassili reste debout dans le noir, pétrifié, tremblant. Ne reste plus que le son de sa propre respiration et lentement l’accoutumance à l’absence de lumière. Au trou. C’était donc tout simplement ça… Presque avec soulagement il avance lentement dans la minuscule cellule plongée dans l’obscurité, et qui lui semble infiniment plus accueillante que l’idée de la gégène ou de la torture chimique, puis se laisse glisser le long d’un mur et s’effondre en soupirant. Ici la chaleur est étouffante. *** Privé de lumière je suppose que cela fait un peu plus de 24h que je suis ici. Je ne sais pas exactement combien de fois j’ai fait le tour de cette cellule pour lutter contre la morsure du froid sec et insidieux du désert au cours de ce que j’ai supposé être la nuit…Avant de m’effondrer à bout de force, terrassé par l’implacable canicule du jour. L’air est irrespirable, brûlant, âpre. Il assoiffe, il dessèche, il désespère. J’essaye de ne pas penser à ce qui m’attend, j’essaye de croire que cette porte va bientôt s’ouvrir, qu’on ne m’a pas mit ici pour m’y oublier définitivement. Silence. Pas un mot, pas un bruit. Il n’y a rien, et j’ai arrêté d’appeler, j’ai arrêté de me parler, j’économise littéralement ma salive. *** Le froid de nouveau. Il émerge d’un lourd sommeil et se force à se lever, à bouger. Mais par moment la faim le plie en deux, alors il attend cassé dans un angle que les spasmes cessent. Il se remémore l’espèce de pitance qu’on lui avait apporté dans l’autre endroit…Et à laquelle il avait à peine touché. La douleur passe, il se relève. Une fois de plus il s’approche de la porte et tente de l’ouvrir, il s’arrache les ongles contre les montants, s’abîme les épaules en essayant de la forcer…Puis recommence à tourner en rond, comme un animal en cage. Si seulement cette porte…Il se souvenait du parcours, il en était certain! Alors son esprit dérivait vers l’évasion…le couloir, l’escalier, gauche, gauche et droite puis le hall et l’extérieur. L’extérieur. *** Troisième jour? Ma gorge me brûle, ma bouche est sèche et mes lèvres sont striées de craquelures déchirantes. Je ne sais pas quoi faire des mes yeux, j’ai envie de les arracher, qu’ils soient ouverts ou fermés la sensation est insupportable. Le silence résonne douloureusement dans mon crâne, rythmé par les battements de mon cœur. Tout à l’heure j’ai fini par boire ma propre pisse. Je me traîne lamentablement au sol, redoutant le moment où la fournaise cédera la place à l’engourdissement du froid…Et je me souviens par bribe de mes cours de biologie, des notions de déshydratation et de leurs conséquences. Puis mes pensées s’embrouillent et je suis de retour chez moi, dans cet appartement qu’Elle trouve trop petit. La minute d’après je suis dans le jardin de la grande maison, les rosiers sont en fleur, il fait bon. Et puis Tiên-Lô, le bruit de mes pieds sur la terrasse en bois rouges, les rires de ma sœur et de ma mère dans la maison. Maintenant je suis de nouveau dans le couloir…gauche, gauche et droite. J’ai soif…Tellement soif. « Si la déshydratation se poursuit, les cellules commencent à se nécroser et leur fonctionnement se détériore, les tissus vont alors se dessécher. » La blessure de mon épaule me réveille. Un liquide poisseux, plus épais que le sang, suinte lentement et coagule sous l’effet de la chaleur. Une odeur de terre sèche, d’excréments, de sable chaud, de sang, d’infection… Une odeur de mort.*** Il a peine conscience que la porte s’ouvre enfin. On le soulève en le tenant sous les aisselles, puis ils traversent enfin le couloir dans l’autre sens. Les escaliers, gauche, gauche, droite… On l’assoie sur une chaise, il ne parvient pas à se tenir droit. La lumière est aveuglante, blessante. Elle fulgure dans sa tête, s’imprime sur sa rétine. Son estomac vide se serre et il a le vertige. Autour de lui on parle, on se déplace, on cogne dans des objets. Dehors des bruits de pas, de voitures, de téléphone. C’est écoeurant, envahissant, déstabilisant. Il revient lentement à la réalité, les sons se précisent et les choses reprennent consistance. Il est dans le bureau de l’elfe…Elle est assise à contre jour, il distingue mal ses traits mais elle est en train de boire. Ses lèvres tremblent, il n’a pas la force d’effectuer le moindre mouvement pour se jeter sur ce verre d’eau. « -Comment se sent notre cher ami de l'OMCU ? - Hinhin... » Surprit par le son faible et enroué de son propre rire, qui éclata avec force dans son esprit, il se redressa un peu. « Je vois … Reconnaissez vous cette femme ? -...j'ai déjà répondu à cette...question » Articula-t-il avec effort en laissant de nouveau glisser son regard de la photo au verre. « Ici Leona Asura Xarran, Grande matriarche des Xarran » Vassili releva lentement la tête, constatant que l’elfe venait de décrocher son téléphone. Il ne comprenait plus rien. Il avait soif. Une voix d’homme s’élevait maintenant du haut parleur : « C'est un honneur que de vous servir madame, comme convenu nous somme en position et avons la cible dans notre viseur. - Rappelez-moi de qui il s'agit, c'est pour que l'un de ses proches savoure le moment autant que moi. - Nina liekaterinev, habitant à 124 West ElseTown District Consortium, Range Harbor. Nous sommes à 500 mettre de la cible. - Merci, Je vous re-contacterai au besoin. - Bien madame. » Nina. Son sang se figea. Le tremblement avait maintenant contaminé ses mains et le désespoir des derniers jours s’amassait en bloc. Pourquoi Nina, leur adresse…La cible. L’habitude de ce type de chantage avait immédiatement apporté la solution à son cerveau fatigué qui se refusait à l’enregistrer. « Il me suffit de deux mots : « Abattez là... », pour que tu dises Adieu à ta femme, ton enfant et tous tes projets, maintenant les cartes sont entre tes mains... Si tu ne veux pas voir disparaître ta chère et tendre, sois plus coopératif mon ami...» Non. Tout sauf ça. Il n’avait déjà rien pour se sauver lui-même. Il fallait trouver…quelque chose…Il fallait… Elle mentait. Nina ne pouvait pas être chez eux. Non…Elle était sûrement chez Sophia…Donc elle mentait. Forcément. L’elfe lâcha le portrait enflammé de la jeune femme, qui tomba lentement et s’éteignit en touchant le sol. Et puis brusquement rien et tout. Il s’effondra en gémissant, incapable de pleurer, incapable de se contrôler. Alignant des phrases indistinctes mélangeant ses deux langues maternelles, répétant compulsivement « non », chaque mot accentuant encore d’avantage la soif qui lui brûlait les poumons et la gorge. Je deviens fou.Silence « Et donc finalement… Qui es tu et qui étais l’autre soldat de la SSSR? - Je suis… Vassili Nicolaïevicth Liekaterine… Vassili Nicolaïevicth Liekaterinev…. Vassili Ni… - Deux mots… - хуй тебе на постном масле! Je travaille pour la SSSR…Vous savez…Qui est l’autre soldat…C’est moi…qui l’ai tué! - Pourquoi ? - Je sais plus… - Pourquoi !?- JE SAIS PLUS ! Je sais rien de toute façon…rien! Je sais même pas cque je venais faire ici…Je connais à peine la…situation. Je sais rien…Je peux rien vous dire, j’ai rien à vous apprendre! RIEN ! Mais pas elle !...pas elle… » |
| | | Leona.A Xarran
Messages : 61 Date d'inscription : 27/10/2010
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Lun 14 Mar - 17:05 | |
| Tout humain digne de ce nom à un point faible. Les femmes, l'argent, un être cher … Cette méthode est efficace dans 70% des cas, les 30% restant n'y survivent pas. L'annihilation physique et psychologique est obligatoire pour obtenir les véritables informations, empêcher tout calcul de la part de la cible. En bref elle avait ce qu'elle voulait, mais c'était le mauvais pion qui se trouvait face à elle. Peut importe la raison pour laquelle il avait exécuter son supérieur , c'était maintenant sans importance. Ce qu'elle avait gagner : la preuve de la menace potentielle concernant la SSSR dans la région. Mais ses supérieurs ne prendrais jamais le risque d'effectuer une chasse à l'homme et de dévoiler leur site nucléaire pour des aveux de simple soldat. La situation ne changerais en rien. De plus le risque de provoquer l'opinion publique et soulevé des manifestations à Ystovaria et dans d'autre région du monde pour la « paix » aurait sans doute freiner leur manœuvre et risquait de provoquer une guerre de plus grande envergure contre l'EUCY. Sans oublier le fait que vassili était officiellement membre de l'OMCU et forcément présentait de nouveaux risques. En bref, si quoi que ce soit est dévoiler Vassili Nicolaïevicth Liekaterinev serait le parfait martyre pour une guerre du telifuel... En cas d'échec tout retomberais sur le dos de Leona condamné avec son clan pour crime de guerre...
Dégout, colère, fatigue. Elle allait de perte de temps en perte de temps, sans de réels informations aucune prime ne lui sera accordé avant son congé forcé... Tout s'emmêler dans sa tête, sa respiration augmentait, sa vision se troublais et sans doute la couleur de ses yeux s'empourprait, enfin les muscle de sa main se raidirent explosant par sa seul force le verre qu'elle tenait dans celle-ci.
Longuement son regard se posa sur Vassili... Ce dernier rampait maintenant au sol suppliant Leona de laisser sa femme en vie et débitant quelques menace de mort désespérer dans sa langue maternelle. « Il ferait mieux de s'inquiéter pour sa propre vie... Après ça il resterait un jour ou deux enfermer, on l'embarquerais pour un coin du désert et on achèverait sa vie avec un ridicule morceau de plomb...Enfin, on aurait recueillit suffisamment de preuve prouvant sa mort dans le bombardement... Affaire classé... Aucune conséquence ne serais retenu et la vie reprendrais son cour habituel. » La compassion... Drôle de sentiment que de ressentir la souffrance d'autrui... Il s'était malgré lui retrouvé entre ses griffes... Dans d'autre circonstances elle aurait trouvé la situation distrayante, elle aurait jouer avec lui durant plusieurs jour pour finalement le voir pourrir en prison... Mais cettte situation là n'avait rien de drôle... L'elfe avait sur cet homme le pouvoir de dieu, celui de la vie ou de la mort...
« La charité pour les vivants, une épée levée pour la justice, une pierre pour les morts… hein ? »
la phrase sortit dans un léger murmure... La devise d'Ystovaria... Devait-elle le laisser vivre ou le laisser mourir ? Détruire la vie d'un homme sur le champs de bataille n'est pas aussi compliquer. Il suffisait d'appuyer sur la gâchette pour éteindre la vie d'un parfait inconnu. Mais Vassili était différent, elle connaissait chaque péripétie de sa courte vie, sa famille, ses problèmes... Peut-être le connaissait-elle mieux que les membres de sa propre famille... Décider de tuer quelqu'un dans ces circonstances n'est pas aussi évident... Mais si se dernier vit, qu'elle serait les conséquence pour elle ? Est-il digne d'être sauvé ? Elle sortit une bouteille d'eau qu'elle jeta devant Vassili.
"C'était du bluff, ta femme n'a jamais eu de sniper aux fesses, et encore moins de membre de mon clan, je suis encore trop jeune pour atteindre le rang de matriarche et mère est toujours là... "
Elle sortit son colt et le pointa sur Vassili.
« Tu as cinq minutes pour me convaincre de te laisser la vie... Je déciderais par la suite de ce que tu deviendra... »
Inutile de prendre la vie d'un enfant trop ambitieux qui s'est embarquer dans une guerre trop hypocrite... C'était tout ce qu'elle pouvait faire pour lui. Lui laisser une chance de s'en sortir par la seul force des mots. Mots qui, bien utilisé, peuvent devenir bien plus efficace que son arme...
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| | | Vassili Liekaterinev
Messages : 601 Date d'inscription : 09/06/2010
Age du Personnage : 41 Alignement: Loyal Mauvais Classe - Fonction: Technologue - Mafieux
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Ven 18 Mar - 2:07 | |
| La confusion de nouveau. Écroulé sur le dallage, au pied du bureau, il s’écoutait successivement geindre, supplier puis menacer l’elfe noire. Les mots s’alignaient dans un désordre effrayant. Il ne pouvait que les entendre, et mesurer leur incongruité sans pour autant parvenir à la empêcher de sortir…Encore et encore. Le décalage entre sa pensée et ses paroles s’approchait du genre de sensation que peuvent procurer les bonnes cuites. Mais dans une version remixée d’OK Choral. Il fallait qu’il se taise. Vassili se replia sur lui-même, enfin silencieux. Son agitation insignifiante lui avait demandé bien plus d’effort que ce que pouvait encore lui en accorder son corps. Un afflux de sang remonta lentement le long de sa gorge, envahissant sa bouche, le cassant dans un haut le cœur déchirant. Alors c’est fini? Tout ça pour rien... ils vont me balancer dans cette cellule…Une balle, un sac plastique, n’importe quoi mais je ne veux pas retourner là-bas….Et surtout…Surtout ne touchez pas à Nina, je prierais n’importe qui pour ça…Ne la touchez pas. Nina… Nina… Non. Il ne parvenait pas à détendre ses muscles raidis par la privation, ni à faire taire son esprit. Il ne parvenait pas à se convaincre de sa propre fin et, malgré sa lassitude, à se résoudre à l’abandon. Il sera les dents et jeta encore un regard de fauve abîmé à l’elfe qui le fixait en silence. C’était comme ce jour où la lame d’un couteau s’était profondément enfoncée dans ses chairs…Il revoyait sa chemise se teinter rapidement de rouge vermeille et l’impression que sa vie entière s’écoulait hors de lui dans un flot incessant et aigu. Mais ce jour là il avait rampé, jusqu’à ce qu’on le trouve…Il n’avait pas attendu. Et si Nina meurt, je te massacre grosse pute...Avec n'importe quoi...mais je te transforme en détritus. Le bruit d’un objet en plastique qui s’écrase au sol. Une bouteille d’eau glissa vers lui, puis s’immobilisa. Vassili la détailla, interdit, se demandant quel nouveau délire venait d’inventer son esprit fatigué… "C'était du bluff, ta femme n'a jamais eu de sniper aux fesses, et encore moins de membre de mon clan, je suis encore trop jeune pour atteindre le rang de matriarche et mère est toujours là... " Il se jeta sur la bouteille et se mit à boire avidement, jusqu’à l’écoeurement. De gorgée en gorgée la brûlure s’estompait, laissant place à un mal d’estomac qui semblait presque salutaire. Il se redressa, reprit son souffle lentement et ferma les yeux.
« Tu as cinq minutes pour me convaincre de te laisser la vie... Je déciderai par la suite de ce que tu deviendras... »
Cinq minutes…Encore ramper pendant cinq minutes. Qu’attendait cette femme de lui au juste? Encore des aveux peut être…Si c’était ça il était perdu. Ou une trahison? Un jeu en double pour l’EUCY…c’était irréalisable, après ça le Parti se méfierait trop de lui pour qu’il puisse leur être utile. Cinq minutes. Il essayait de fixer son esprit, de trouver quelque chose de brillant à sortir, une pirouette verbale comme il avait apprit à en donner à RangeHarbor. Mais rien. Rien qu’une succession d’idées en vrac totalement inutilisables. « Je…Merde quoi!? Non mais vous attendez quoi…en fait? On n’est pas dans vos films là!? Et paf ! Soudainement je me jette sur toi et te maîtrise d’un coup de poing avant de sauter par la fenêtre…Coup de chance j’arrive intacte deux étages plus bas et hahahahaaaaaa je vole un hélicoptère tient! Et puis j’atterris dans le jardin chez moi et ma femme, que JAMAIS personne n’a menacé avec un sniiiper… m’accueille avec un grand sourire sur fond de couché de soleil et hymne national…C’est…Et tout ça rien qu’avec un demi-litre d’eau et une photo cramé… Je sais pas vous mais moi je suis convaincu! »
Un large sourire s’était tracé sur son visage à mesure qu’il déblatérait ses âneries. Il leva un regard quasi-dément vers l’elfe qui semblait plus constipée que jamais. Elle tendit le bras en avant, d’une manière automatique presque grotesque, et pressa la détente. La balle se ficha profondément dans le mur, non loin de Vassili qui, après quelques secondes de silence abasourdi, partit d’un fou rire incontrôlable. Chaque éclat de rire le vidait un peu plus de son énergie, évacuant le stress accumulé, relâchant son corps et attisant du même coup les douleurs accumulées des trois derniers jours. Il se laissa tomber en arrière, étendu sur le sol, secoué de rire, jouissant de l’incongruité du moment et du sentiment de flotter dans une apaisante inconscience. Cette fois il n’avait plus la force de rien faire. Tout n’était plus que brouillard. Il fixait béatement le plafond sans plus rien comprendre, s’enfonçant lentement dans ce qui lui semblait être du coton, avec le sentiment de n’être plus qu’une pile alcaline à plat…Une toute petite pile…Vide Parce que tant que tu vas bien, rien n'a vraiment d'importance
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| | | Leona.A Xarran
Messages : 61 Date d'inscription : 27/10/2010
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Lun 11 Avr - 23:18 | |
| Elle le regardait agoniser, impassible, sans émotion... Enfin plus un bruit, sa folie s'était dissiper entrant petit à petit dans l'esprit de la sombre. Elle finit par éclater de rire imaginant la scène décrite par Vassili, la rappelant à la réalité...
« cette guerre était menée par une bande de clown à quatre étoiles... Pourquoi combattons nous ? Pour la paix ? Mais la paix ne l'avons-nous pas déjà acquise par nos propre moyen ? C'était une guerre inutile sacrifiant la vie d'homme et de femme pour la paix d'un autre pays qui ne leur appartiendrai jamais... Le peuple Kwanéen se foutait complétement de qui gagnerai... SSSR ou EUCY il resterait Kwanéen avant tout... »
- Et merde !
Elle frappa le mur sentant ses phalanges craquer sous la force de son poing. Elle en avait marre de cette guerre ou tout le monde se mentait... Les kwanéens ystovarien ou les kawnéens septemtrionen ? Tous les même ! quand un combat éclatait il se cachait comme des rats laissant nos soldats mourir pour eux... … … …
-Et voilà que mon esprit commence à dériver... Seulement obéir aveuglement aux ordres hein ?
Après tout comme les Kwanéen elle était avant tout elfe noire, et le jour ou Shillien le désirera, elle n'hésitera pas à retourner son arme contre ce pays et tout les autres voulant se dresser contre sa race... …
Le téléphone sonna :
- lieutenant Xarran -Bonjours lieutenant, Je suis le Capitaine Tens du bureau des renseignements... Pourriez-vous nous faire un rapport concernant cette affaire ? -Bien … C'est effectivement un agent double mais il ne sait rien de la situation présente. Bref il nous à juste fournit la preuve que la SSSR agit dans le coin... -Entendu je prend note et j'en parle au bureau de stratégie... -Et... J'en fais quoi du prisonnier ? -Ce que vous voulez, tuez le, mettez-le au trou ou abandonnez le au milieu du désert... -Mais si je le tue... -Haha ! Vous croyez vraiment que l'OMCU va sacrifier des millier d'hommes parce que nous en avons tuer un ? Étouffer cette affaire ira dans leur intérêt également puis ce n'ai pas d'aujourd'hui que l'EUCY ou la SSSR tue des agents de l'OMCU... C'est un monde pourrit lieutenant ne l'oubliez pas, ce soldat n'est qu'un numéro parmi tant d'autre, tout comme vous et moi. Tant que nous n'agissons pas sur une structure ou un haut personnage nous ne craignons rien... Donc faite ce qu'il vous chante nous étoufferons l'affaire... -Bien... Monsieur...
L'elfe s'assit derrière son bureau et appela ses subordonnés pour emmener le bolchévik à l'infirmerie. Une fois seul dans son bureau elle s'installa plus confortablement sur son siège, et tout en réfléchissant à ce qu'il allait advenir du Septentrionen elle se caressa inconsciemment le ventre ou poussait un nouveau membre de la famille...
***
Quelques jour avait passé, la sombre attendait patiemment le rétablissement de son prisonnier. Elle en profita pour faire le trie de sa pile de papier, écrire à la famille et passer un moment avec ses compagnons d'arme. Bref ces derniers jours était tranquille et depuis le dernier bombardement on entendait plus parler des kwanéens, rebelle ou pas. Enfin un homme entra dans son bureau afin de lui remettre les papiers de Vassili concernant son état de santé. Il mangeait et dormait convenablement, ses jours n'était plus en dangers... il était temps de lui rendre une petite visite.
Le batiment B ou résidait la futur mère était le bâtiment de l'infanterie se trouvant a cinq cent mettre de l'infirmerie, il suffisait de ça et de la chaleur intenable du désert pour que l'envie de rendre visite au bolchévik se face beaucoup moins plaisante. Arrivée à l'infirmerie, elle se rinça la bouche afin de recracher les quelques grain de sable qui s'y était incrusté lorsque cette dernière respirait. Les lits, encore vide, seul le prisonnier et les gardes était présent dans la salle. Vassili dormait à point fermer et il était inutile de le réveiller. Leonna demanda aux gardes de ce retirer puis s'installa dans un lit afin de récupérer un peu l'énergie que s'approprier sa progéniture. Elle tira le rideau blanc et s'enfonça dans le martela profitant de l'air frais de la climatisation, du silence de la pièce ...
BLAM ! TCHING ! BAOUM !
L'elfe se redressa avec le sale goût d'une salive à moitié seiche... La sombre s'était endormie et en tirant le rideau elle put constater que Vassili avait tentait quelque chose en l'absence des gardes et de sa personne. Malheureusement pour ce dernier son corp était encore trop faible pour tenter quoi que ce soit…
- A peine remis que tu veux déjà nous quitter ? Allons le bortsch remercie tes hôte en discutant un peu avec eux …
- C’est que, lieutenant, je crois que j’ai un peu abusé de votre hospitalité…
-Ho ! Vraiment ?
Le regard de vassili glissait discrètement à la recherche de quelques chose, sans doute un objet pointu tel une seringue ou même un scalpel.
- Tu as perdu quelque chose ? Assis-toi...
Leona se leva et pris la direction de Vassili un sourire presque moqueur aux lèvres. Ce dernier s'exécuta difficilement.
- Si j’ai perdu quelque chose ?…un peu de dignité peut être mais pour ce qu’il en restait…Sinon cette chambre et plus sympa que la précédente, la bouffe et dégueux mais on dort bien. Vous en revanche vous semblez quelque peu…fatiguée? Haaaa…les postes à responsabilité et les femmes…
Leona éclata de rire, sa dernière phrase lui rappelait son mari lorsqu'il se sont rencontrer,. Enfin elle s'asiit a son tour, face au bolchévik.
-Bien ! Bonne réaction. J'en conclut que tu t'es rétablis n'est-ce pas ? |
| | | Vassili Liekaterinev
Messages : 601 Date d'inscription : 09/06/2010
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| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Lun 18 Avr - 14:57 | |
| Il s’éveillait lentement, rechignant à confronter sa conscience au réveil, lui préférant le flou apaisant d’un semi comas. Vaincu par ses sens -qui un à un le tiraient irrémédiablement de son sommeil en lui rappelant les douloureux épisodes de ces derniers jours- il se redressa et entreprit d’ouvrir progressivement les yeux pour échapper à la brûlure de la lumière vive qui baignait l’infirmerie et filtrait au travers de ses paupières. La pièce était étrangement silencieuse et un simple coup d’œil circulaire lui suffit à constater qu’il était seul, pour la première fois depuis 3 jours…Enfin seul. Ou presque. Les rideaux de l’un des lits étaient tirés et il percevait le bruit discret d’une respiration endormi. Réprimant une envie soudaine de se mordre les lèvres – ce qui, au vu de l’état de ces dernières, était une très mauvaise idée- il se décida à ignorer sa frustration et se prépara à composer avec l’intrus. Il fallait se lever, traverser silencieusement la pièce, comprendre le mécanisme de fermeture de la porte, trouver une arme…Et après? Attendre le bon moment pour trouver un moyen de communication avec l’extérieur… Un téléphone…Une radio…Quelque chose. Refusant de cogiter plus longtemps son plan foireux d’évasion qui n’en était même pas un, il rejeta les couvertures et entreprit de se lever discrètement, avec cette démarche silencieuse de chat dont il connaissait si bien le mécanisme. Le premier pied posé au sol lui offrit le surprenant contact du carrelage tiède et lisse, sans aspérités blessantes, si peu semblable à celui de la cellule. Le second en revanche, ne parvint pas à rattraper la faiblesse de ses genoux qui cédèrent sous son propre poids. BLAM ! TCHING ! BAOUM !Encore un échec. Il avait entraîné dans sa chute le plateau trônant sur sa table de nuit et, alors qu’il tentait de se redresser, fut cueilli par la voix moqueuse du lieutenant Xarran : « - A peine remis que tu veux déjà nous quitter ? Allons le bortsch remercie tes hôtes en discutant un peu avec eux … - C’est que, lieutenant, je crois que j’ai assez abusé de votre hospitalité… -Ho ! Vraiment ? Tu as perdu quelque chose ? Assieds-toi... » L’elfe s’était levée et sa main tendue ainsi que le ton ambigu de sa voix poussèrent Vassili à cesser immédiatement sa quête désespérée d’une arme. C’était peine perdue. Elle portait un hoostler plein à la ceinture et lui avait déjà démontré une indéniable supériorité de moyen et de force physique. Lui obéissant avec la même docilité que si elle avait été un gardien de taule il se redressa, refusant l’aide qu’elle lui offrait, et s’assit sur le bord de son lit non sans difficulté. « - Si j’ai perdu quelque chose ?…un peu de dignité peut être mais pour ce qu’il en restait…Sinon cette chambre est plus sympa que la précédente, la bouffe et dégueux mais on dort bien. Vous en revanche vous semblez quelque peu…fatiguée? Haaaa…les postes à responsabilité et les femmes… - Bien ! Bonne réaction. J'en conclus que tu t'es rétablis n'est-ce pas ? - Disons que vous avez fait mieux… ça vous prend souvent de venir dormir dans la même pièce que vos otages ? - Otage ? Je n’en vois aucun ici… - Un représentant de l’OMCU emprisonné et torturé vous appelez ça comment? - Tu as vraiment une grande gueule… » Le silence retomba lourdement, laissant place à un violent échange de regards bien plus efficaces qu’une bardée d’injures. Un léger sourire amèrement ironique se dessina sur le visage fatigué du jeune homme, contrastant avec l’impassibilité froide de la sombre. Enfin elle cilla. « Mes supérieurs ont déjà prit leur décision concernant ton petit chantage. Ta mort, ainsi que celle de tes petits camarades soi-disant neutres, a été annoncée ce matin aux journalistes. Il ne nous manque qu’un cadavre… - … Ouais logique. Je soigne souvent les gens que je compte liquider…Et donc on fait quoi? Maintenant que je ressemble à nouveau pratiquement à un être humain vous allez me refroidir histoire de rendre un corps convenable à l’OMCU? - C’est ça. » Vassili soupira, sans arrêter de sourire. Il ne savait plus exactement depuis combien de temps il était officiellement un « disparu » mais durant ces quelques jours il avait reçu plus de menace de mort qu’au cours de toute sa succincte existence. Et il finissait tout bonnement par ne plus y croire vraiment… « Et donc… On procède comment? Je vous laisse faire ou vous avez besoin d’un coup de main? - Ma proposition est toujours valable. Cinq minutes pour me convaincre.» Il ricana sombrement sans quitter la femme des yeux. Sa « proposition » hein!? Mais elle semblait on ne peut plus sérieuse et, alors qu’il s’apprêtait à se lancer dans un nouveau speech, intervint : « Enfilez votre costume de boy-scoot et embarquez moi toutes vos affaires. Lâcha-t-elle en désignant l’uniforme plié de l’OMCU et en lui jetant un sac à bandoulière. Je vous attends dehors. »
*** Il avait fini par retrouver un minimum de fluidité dans ses mouvements après quelques étirements et observait les dunes qui défilaient sous ses yeux. Ils avaient quitté le camp dans une jeep bâchée moins de quinze minutes auparavant, seuls. La sombre n’avait décidément peur de rien…Ou peut-être le considérait-elle comme suffisamment hors de service pour ne plus avoir grand-chose à craindre de lui. Relativement désintéressé de son sort il laissait les évènements s’enchaîner sans se poser de question. Il était perdu avec une folle en plein désert de Kanem, équipé de l’uniforme anti-fonctionnel de l’OMCU – le genre de fringue conçues par des bureaucrates qui n’ont jamais foutu les pieds sur une plages-, dans une forme contestable…mais en vie pour le moment. Alors advienne que pourra. Un chaos secoua la voiture projetant le jeune homme contre la bâche. « Tout va bien caporal ? - Magnifique, j’ai toujours adoré voyager à l’arrière… - Vraiment navrée, mais il était préférable que l’on me croit seule. - Et on va où en fait ? - Vers votre rédemption… - Ça a l’air sympa...Je vous signale quand même qu'on a largement explosé les cinq minutes.» |
| | | Leona.A Xarran
Messages : 61 Date d'inscription : 27/10/2010
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Mar 26 Avr - 1:08 | |
| Ils roulaient vers une destination inconnue. A vrai dire le lieu importait peu tant qu'il était désert et sans témoin. Après une vingtaine de minute, la jeep bondit d'une colline de sable pour venir s'écraser dans le sol un peu plus bas. Derrière se trouvait des ruines datant d'une époque lointaine. Le lieu étais parfait pour exécuter le petit manège où le borsh était la victime. Le véhicule stoppa au centre des ruines, la femme invita son passager à débarquer.- Fin du voyage - Charmant … Mais vous m'auriez dit j'aurais pris la tente ça aurais était cool pour la rando, je me vois mal dormir à la belle étoile... - Ne vous inquiétez pas vous en aurez surement pas besoin.Son pied se posa sur le sol meuble de kwanai. Elle saisit un revolver et trois balle les rangeant discrètement sous l'uniforme.- Savez-vous qu'elle est la grande différence entre les elfes noirs et les autres races ? - no, but i am sure you will tell me - Toute les races ont des dieux propres. Mais elle se laisse convertir aussi facilement qu'une prostituer devant un paquet de frique. Tout est profit, vos idées diverge. Vous vous battez pour des religions qui n'ont plus rien à voir avec vos racines. Certains vont adorer un seul et unique dieu alors que d'autre vont en faire plusieurs pour chaque élément qu'il ne contrôle pas ou apprécie.Vassili leva un cil interrogatif ne comprenant peut-être pas la raison de se dicourt au beau milieu de ces ruines. L'homme s'installa à l'ombre contre un mur tandis qu'elle continuait mon petit discours.- Alors que nous autres elfe noirs adorons Shillien plus que tout. Nous nous réveillons Shillien, nous mangeons Shillien, nous travaillons Shillien nous dormons Shillien. Ce que je veux dire c'est que Shillien n'est pas une divinité pour nous mais une sorte d'impératrice ou de rois, quelqu'un fait de chair et d'os. Nous l'aimons plus que nos parents, que nos amants que nos enfant...
- Haha ! Et j'imagine que quand vous crevez, vous pourrissez Shillien aussi ? Qu'elle chance de vrai VIP !La sombre aurait ricané en entendant ces mots, si il s'agissait d'une autre divinité. La c'était plutôt la colère qui prenez le dessus sur la femme convivial qu'elle se forçait d'être. Elle attrapa un caillons qu'elle jeta sur Vassili. Ce dernier l'attrapa simplement et le reposa au sol.- Là ou je veux en venir c'est que tout ce que nous faisons dépend de notre divinité. Donc c'est elle qui décidera si oui ou non ta vie mérite de se poursuivre à travers nos desseins...
- Ce n'est pas moi qui suis censé parler durant les cinq minutes ? Non parce que vous me laissé pas en placer une... Après si vous parlez à ma place et me laissez la vie sauve pourquoi pas !- C'est plus ou moins ça... Tout ça pour te dire que si Shillien décide de te laisser vivre après ça, je m'engage personnellement à te rendre à ta femme. - Hinhin .La jeune femme sortit son revolver ainsi que les trois balle qu'elle avait placer dans sa veste. - Nous allons jouer à la roulette septemtrional (russe), si tu survis c'est qu'elle en aura décidé ainsi. - Haha ! Très bien ! Mais vous jouez aussi. - Comment ça ? - Hé bien si votre divinité n'est pas conne elle vous sauvera aussi non ? - C'est judicieux de ta part, et je vois ou tu veux en venir. Je vais tomber dans ton piège et te prouver que notre Déesse sait ce qu'elle fait.Pour corser la chose, Leonna plaça une balle sur deux dans le barillet de l'arme. Puis d'un mouvement de main elle le fit tourner à toute vitesse avant de l'enclencher et de le placer sur sa tempe. Sans hésitation elle pressa la détente offrant sa vie si il le fallait a sa divinité.... Clic... ... Rien... Elle sourit à Vassili, montrant fièrement que Shillien l'avait épargner et se prouvant à elle même la présence de sa divinité...- Tu vois l'ami, Shillien n'est pas aussi si conne que tu le croyais. Dommage tu vas devoir y passer aussi.Cette fois elle fit un sourire entre à la moquerie et le sadisme. Elle sortit le barillet, le fit tourner à toute allure et l'enclencha une nouvelle fois- Hinhin...Vassili ricana attendant la seconde de son jugement. La sombre tendit le bras, pointa son arme sur Vassili.- Bwael isto (Bonne nuit en elfe noir)Sous son doigts la détente flancha. La détente de la vie, la détente de la mort. Peut importe le résultat de ce coup, Shillien en avait décidé ainsi... |
| | | Vassili Liekaterinev
Messages : 601 Date d'inscription : 09/06/2010
Age du Personnage : 41 Alignement: Loyal Mauvais Classe - Fonction: Technologue - Mafieux
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Lun 13 Juin - 19:25 | |
| - Tu vois l'ami, Shillien n'est pas aussi si conne que tu le croyais. Dommage tu vas devoir y passer aussi.Et merde. Ce speech grotesque sur une divinité à la con et l’air satisfait de la sombre. C’était ça les dernières choses qu’on lui offrait de vivre? Elle enclencha de nouveau le barillet. Une chance sur deux. La seule chose qui lui vint à l’esprit fut une phrase de Lavrenti, qui remontait à ce fameux jour du coup de couteau mal placé : « j’me fais pas de souci, le jour où t’aura moins de chance, pour te retrouver suffira de chercher le seul macchabée avec un sale sourire ironique sur la gueule, pas la peine de se prendre la tête pour l’identification. » Il se força alors à étirer un sourire crispé et se mit à ricaner. Elle plaça le canon de l’arme à quelques centimètres du visage de Vassili, et cingla : « Bwael isto » [ hrp: oui je sais que c'est pas une vraie réponse mais la suite arrive vite! *et si si mes illus sont prêtes toussa * ] |
| | | Nina Liekaterinev
Messages : 10 Date d'inscription : 25/10/2010
Age du Personnage : Décédé Alignement: Loyal Neutre Classe - Fonction: Technologue- Médecin
| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] Mar 14 Juin - 0:51 | |
| Nina traversa le couloir blanc, chacun de ses pas amorti par le revêtement vert pâle du sol, étrangement assorti aux blouses des internes. Elle poussa la porte battante d’un mouvement d’épaule, lâcha le tas de radio sur la table et s’installa dans le fauteuil de la secrétaire. Elle était fatiguée, ses nuits étaient courtes et l’accouchement l’avait bien plus marquée qu’elle ne le pensait. On lui avait conseillé d’attendre un peu avant de reprendre les cours…C’était ridicule, comme si une femme avait aujourd’hui besoin de s’appesantir sur son enfant comme à l’époque de la préhistoire pré-jonctionnelle! Elle avait déjà tellement perdu de temps… Elle joua un instant avec son stylo, le regard dans le vide, puis ouvrit son cours avec empressement pour éviter de penser. Ne surtout pas penser à Lui. Ne surtout pas se laisser envahir par l’angoisse. La porte grinça, laissant place à un jeune étudiant aux traits fins, aux cheveux blonds et au visage légèrement juvénile qu’envahissaient d’étrangement féminines tâches de rousseur. Il lui sourit, creusant une délicate fossette sur ses joues. « Nina ! On m’avait dit que tu avais reprit les cours…je ne m’attendais pas à te voir ici…Depuis quand les P2 font des gardes ? - Sam… J’aide le service infirmier en fait, de toute façon je n’arrive pas à dormir en ce moment. - Ouais j’imagine, j’ai vu ça aux infos je veux dire…Tu n’as toujours pas de nouvelle ? » Elle hocha négativement la tête et abandonna le jeune homme des yeux, se focalisant sur le polycopier. Il y avait cinq ans maintenant qu’elle avait quitté un type dans le genre de Sam pour Vassili. Qu’elle avait abandonné la perspective d’une vie normale pour les bras de cet imbécile. Et c’était sa voix à Lui qu’elle avait envie d’entendre, pas celle de Sam, pas celle de tous ces gens sans intérêt. Et c’était Lui qui l’empêchait de dormir, surgissant dans ses songes le visage écorché, la peau grouillante de vermines mettant à nu ses os bientôt blanchis par le soleil. Kanem… Et s’il était vraiment mort? Qu’est-ce qu’il lui resterait à faire?« Je…excuse moi, coupa la voix enroué de Sam, enfin…Et ton fils –je crois que c’est un garçon ?- il va bien ? Il s’appel comment? - …Seth, il parait qu’il est très « éveillé » - Drôle de nom haha, tu le laisses à une nourrice ? - Non il est avec ma belle soeur...Et c’est elle qui a choisi ce nom, c’est assez classique au Septentrion tu sais. » *** La sonnerie du téléphone la tira brusquement d’un sommeil noir, il lui semblait qu’elle venait à peine de poser la tête sur l’oreiller. Elle était encore habillée, et n’avait retiré que sa blouse verte qui traînait au pied du lit. 7h24. Elle se leva et attrapa le combiné, lâchant un « allo » pâteux révélateur de son état d’éveil. « … - Qu’est-ce que c’est que… - Ninouchka… - Sophia? - Je suis désolée, l’ambassade vient de nous téléphoner… - … - Ils…ils ont confirmé l’histoire du bombardement…l’EUCY parle de rapatrier les corps dans les trois jours à venir… » Le combiné glissa de ses mains, entraînant à sa suite le téléphone et le verre posé sur la table de chevet. Nina se laissa tomber sur le lit, perdue dans le vague, la respiration bloquée. Elle tordit ses doigts un instant puis agrippa son chemisier, inspirant difficilement, la bouche ouverte en un cri silencieux, un flot continu de larmes dévastant ses joues. C’est impossible, impossible, impossible. *** Les mains de Sophia sur ses épaules, son visage si semblable à celui de Vassili. Elle éclaira la peau pâle de son visage d’un triste sourire et fixa son regard bleu glace sur le papier administratif que Nina tenait d’une main tremblante. Vassili, mort. Nina se dégagea de l’étreinte de la siamoise et déchira rageusement le document. « Je veux le voir…je veux voir son corps! - Ce n’est pas une bonne idée. - Je m’en fous! Je… veux…le voir. - Ils arrivent ce soir. Tu sais qu’il a fallut du temps pour sécuriser la zone et fouiller les décombres. Ça fait pratiquement quinze jours. Les cercueils seront sûrement scellés. - Trouve une solution…Lance une instruction! Je sais que Vladimir peut faire ça! - Nina… - NON ! » Elle se leva d’un bond et parcouru le bureau de long en large, retenant rageusement ses larmes. Elle s’approcha du berceau, posée sur le fauteuil près des longs rideaux pourpres estampillés aux armoiries de Vladimir. L’enfant était sage, silencieux…presque méditatif, elle ne l’avait encore jamais entendu pleurer et il observait de ses grands yeux clairs le monde qui l’entourait, semblant l’absorber tout entier d’un regard. *** « Vous avez bien conscience que l’ouverture de ce cercueil pourrait créer un incident diplomatique avec nos alliés de l’EUCY… » Vladimir se tenait droit dans l’ouverture de la porte, les bras dans le dos, le visage convulsé par le méprit. Il souleva un sourcil, inclina légèrement la tête et lâcha : « Des conneries tout ça. Allez donc l’expliquer à sa femme votre incident diplomatique! » Le légiste se tourna vers Nina qui redressa la tête, elle s’était dit prête à creuser la terre à main nue à et profaner elle-même la sépulture du jeune homme, il savait qu’elle en était capable. Le légiste soupira et passa ses gants, se décidant enfin à soulever ce couvercle qu’il venait de passer plusieurs minutes à dévisser… Malgré les techniques remarquables de l’EUCY en matière d’embaumement il émanait du sac sombre une odeur douceâtre, écœurante qui soulevait l’estomac. Il saisit la fermeture éclair et la fit glisser d’un geste sec. [ hrp: demain matin j'essaye de me relire, derp/ Manu il me reste encore un truc à poster! ] |
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| Sujet: Re: Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] | |
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| | | | Saving Private SSSR Agent [23 ans auparavant [ Leonna-Vassili] | |
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