Léodagan de Tigris, fils du seigneur Léonidas de Tigris.

Nom : De Tigris
Prénom : Léodagan (Léo pour les intimes ; )
Age : 17 ans
Sexe : Masculin
Date de naissance : 23 Juillet 241

Nation d'origine : Magisteria (Tigris)
Caste : Mage
Classe : Invocateur
Lieu de résidence à Renge Harbor : Aucun
Métier / Rang social : Noble, fils de seigneur.

Description Physique : Plutôt du genre à se faire courir après par les filles, cheveux bruns ébouriffés, yeux bleu-vert, visage un peu carré mais pas trop. Il est d'une corpulence moyenne, ni muscle-man, ni lopette... Lorsque l'on a une éducation de seigneur on se tient droit, Léodagan a donc les épaules droites, la tête haute et le menton fier ! Enfin à peu près...
Ektra-Nexos lui aura laissé pas mal de cicatrices plus ou moins viriles venant de diverses créatures volantes, rampantes, etc... ainsi que de nombreuses égratignures laissées par nos amies les plantes.
Voici un aperçu :

Ses récentes expériences le font paraître un peu plus vieux qu'il n'est en réalité.

Description psychologique / Caractère :
Enfant espiègle , adolescent engagé, Léodagan reste fils de seigneur. Il tient à conserver un comportement digne de son rang, affichant de la retenue face à ses émotions. Personne n'arrivera jamais à lui faire enfiler un costume à froufrou, il préfère les vêtement simple ou l'habit de chevalier. En bon vivant il apprécie les fêtes et les banquets, riant volontiers avec les convives aux anecdotes et aux pitreries des bouffons. Toujours respectueux, Léo ne recherche jamais les conflits et tend plutôt à les apaiser. Ses plus grands plaisirs, ses grands moments de liberté, il les passe en vol avec son djin. Rien n'est plus plaisant que l'adrénaline des acrobaties aériennes.
Il a pour ambition de devenir un meilleur seigneur que son père et il aime son peuple autant que son roi.

Ekthranexos... Un an d'errance sur une île hostile. Les cicatrices de cette épreuve seront aussi physiques que morales.
Léodagan commence juste à comprendre que l'éveil est tout aussi douloureux que le cauchemar. Il devra combattre ses peurs et ses remords pour se reconstruire...
Cette mésaventure aura au moins l'avantage d'avoir fait de l'adolescent téméraire un homme plus sage.

Aptitudes, Points forts / Faiblesses, Points faibles :
Il manie très bien les armes traditionnelles (Epée, dague, arc, lance...) Y compris à cheval et en vol. Il possède habituellement un charisme et une prestance naturelle (ce qui peut être utile) mais ces dernier temps il a un peu besoin de reprendre confiance en lui.
Il a vu un nombre impressionnant de créatures d'Ekthranexos et possède un grand nombre de leurs fragments... Mais malgré ses grandes connaissances théoriques il est incapable d'invoquer quelque chose de plus puissant qu'un gros chien, et n'a aucune envie de croiser à nouveau le regard d'une bête d'Ekthranexos.


Histoire :
Je suis né dans la citadelle du domaine, une ville fortifiée, taillée à même la roche.
Ma mère s'est éloignée du foyer conjugal dès son devoir accompli : à savoir me mettre au monde. J'ai donc toujours été plus proche de ma nourrice que de ma mère (qui est plus douée pour s'occuper de ses amants). C'est le résultat des mariages d'intérêt...
J'ai passé plus de temps avec mon maître d'arme qu'avec mon père, il était bien trop souvent accaparé par les affaires. Aussi il se contentait des résumés que mes différents précepteurs faisaient sur ma personne. Il en ressortait que j'étais un élève intéressé et appliqué, et cela lui suffisait. Et à vrai dire, savoir que je comblais suffisamment les espérances de mon père me suffisait aussi.

Depuis mes six ans j'ai appris à lire, à écrire, à compter, à manier les armes et à monter sur les chevaux et les griffons... Pour les griffons j'avais déjà de l'entraînement grâce à mon Djinn, Tillia, une sorte de dragonne. Je l'ai rencontrée lorsque j'avais cinq ans. Je jouais avec Sarah, ma soeur de lait. C'est une blondinette à l'apparence fragile qui est pourtant un vrai garçon manqué... Nous avions échappé à la surveillance de ma nourrice. Débouchant sur une des places de la cité où il y avait un puits, je fut intrigué : je voulais voir comment était l'eau à l'intérieur... Sarah me fit descendre dans le grand seau. Je me tenais à la grosse corde torsadée, la lumière diminuait. J'arrivai au fond, il n'y avait que le bruit de l'eau noire qui résonnait, et la voix de Sarah en haut. Il faisait sombre, le clapotis de l'eau cessait peu à peu. Je vis d'un coup deux grands yeux noirs qui me fixaient dans l'obscurité. Surpris, effrayé, intrigué... C'est ainsi qu'elle a toujours été : tendrement effrayante. Tilia. Son nom était une évidence. Je le savait sans la voir : elle était mon Djinn. Et nous étions deux à remonter dans le seau.

Nous faisions les quatre-cent coups avec Sarah. Avec deux ans de plus que moi, elle était la plus casse-cou. On connaissait la ville par cœur, on se lançait des défis : voler une plume au coq en échappant à son bec, piquer dans les cuisines... Plus tard nous passâmes à des jeux plus excitants comme les courses de griffons ou la chasse à l'arc...
Quand elle eut dix-sept ans, Sarah partit avec son oncle, un marchand à la tête d'une grande caravane aérienne. En tant que mage de l'air sachant assez bien manier les armes et tenant parfaitement sur un griffon, elle ferait partie de l'escorte... On se dit au revoir, elle était trop excitée pour être triste de notre séparation, moi j'étais content pour elle mais au fond je l'enviais un peu. Nous rêvions d'aventure, elle partait vers le sud et moi je restais seul dans la grande citadelle...

Aux alentours de ma quinzième année, je découvris dans la bibliothèque d'anciens textes manuscrits, il s'agissait de textes racontant la création de Tigris. C'est à cette époque que je me rendis compte que mon père n'agissait plus en accord avec les valeurs fondatrices du domaine. Dès lors, je m'opposait silencieusement à ses décisions : augmentations des taxes, limitation de l'enseignement de la magie, commerce avec les cyberpolitain...

***

Lors d'un séjour dans l'une de nos demeures en bord de mer, j'avais alors seize ans, je décidais sur un coup de tête de partir pour un voyage en bateau. Et ce à l'insu de tous.
Mon maître en invocation n'était pas des plus compétent. C'était un vieil homme des plus ennuyeux et totalement hypocrite avec mon père en ce qui concernait mes capacités. Je pensais à l'époque : « Ce n'est pas avec un maître pareil que je deviendrais un mage digne de ce nom ! Rien de tel que l'expérience pour forger un homme ; et pour un invocateur, Ekthranexos est l'endroit idéal. Je trouverais bien là-bas quelques compagnons avec qui je pourrais progresser... »

J'étais bien naïf, j'aurais mieux fait de me trouver un autre maître, car l'aventure est périlleuse, je crois l'avoir appris de la manière la plus brutale...
Après quelques jours de voyage, mes aspirations furent brisées en un instants : la mer nous envoya sa fille la tempête et notre navire fut brisé sur les récifs par d'énormes vagues...

Je'échouais sur une petite plage embrumée, heureux d'être en vie et de sentir la terre sous mes pieds. Je cherchai Tilia des yeux... en vain. Je sentais sa présence mais elle était loin, très loin.
L'aventure, elle, était bien là. Mais ce n'était pas celle on l'on vagabonde gentiment sur un beau chemin, j'avais à dextre la mer rocailleuse, et a sénestre une forêt inhospitalière, épineuse et noire, dont les arbres tordus résistaient surnaturellement au vent.
Il ne me fallut pas longtemps pour me rendre compte que j'étais sur Ekthranexos. J'ai vu filer un daim rouge tacheté d'ocre, et à cet instant j'ai compris d'où venait cette impression bizarre... J'ai vite compris les règles d'Ekthranexos : Il n'y en a pas. Les frontières entre animal et végétal s'effacent, les herbes ne bougent pas uniquement dans le vent, les œufs murissent sur les branches, les papillons se colorent au soleil... et les prédateurs ne sont jamais là où on les attends.

Il me fallu longtemps pour retrouver Tilia, le courant l'avait emportée loin au sud, et il est difficile d'avancer rapidement lorsqu'on lutte pour sa vie. J'ai du chasser, fuir, combattre... Fuir surtout.

***

Après un mois, à moins que ce ne soit deux, j'ai fais une rencontre... bizarre. Ce qu'il peut y avoir de plus étrange qu' Ekthranexos elle-même, ce sont des cyberpolitains sur Ekthranexos... Au détour de ce qui semblait être un sentier j'ai vu surgir une carriole de métal dont les parties vitrées laissaient voir quelques personnes à l'intérieur. Un homme était perché sur le toit, tenant ce qui devait être une de leurs armes. La machine s'arrêta à ma hauteur et les cybers se mirent à m'observer avec amusement. L'un d'eux fit semblant de me tirer dessus, ce qui fit bien rire ses compagnons. Après quelques mots échangés dans une langue que je ne compris pas, ils repartirent dans des éclats de rire et des hurlements d'excitation; aussi soudainement qu'ils étaient venus...
Je n'ai guère eu le temps de réagir d'une quelconque manière... Et de toute façon je ne pense pas qu'ils auraient pu m'aider...
Quelques jours plus tard je les ai revus. Enfin j'ai vu leur véhicule, ou ce qu'il en restait : les vitres explosées, la tôle enfoncée. A la vue des traces de piétinement (d'un animal qui devait être d'une taille considérable ) et du sang répandu alentours, j'ai préféré ne pas m'attarder dans cet endroit.

***

Un jour nous nous sommes enfin rejoints, Tilia et moi, en haut d'une falaise. Nous pensions tout deux pouvoir quitter cette île maudite par la voie des airs... C'était sans compter sur la ténacité des bêtes d'Ektra-Nexos... Si seulement il n'y avait pas eu ce dragon ! Une bête énorme, de cinq toises de haut, entre le fauve et le reptile. Elle nous attaqua en plein vol, Tilia tenta de l'éviter mais les mâchoires de la bête se refermèrent sur son aile gauche.



Ma dragonne atterrit tant bien que mal au milieu de la forêt, suivie de près par la créature. Nous étions trop sonnés pour nous défendre, et j'ai bien cru que c'en était fini de nous, mais à l'instant où la bête allait nous achever, une créature plus grosse et hideuse encore, un monstrueux serpent, l'avala en un instant et s'en alla digérer un peu plus loin, sans se soucier de nous.



État de choc. Mes espoirs était à nouveau anéantis, Tilia était gravement blessée. Voler était impossible... Le cauchemar continuait : guetter les prédateurs de jour comme de nuit, la faim comblée par des aliments à la salubrité incertaine, le froid de l'hiver qui arrive, la marche interminable vers le sud... Nous cherchions des yeux une barque à l'horizon, un hameau, quelqu'un, n'importe qui...


C'est ainsi qu'un groupe d'étudiants médusés vit sortir d'un sous-bois un homme en haillons, barbu, le regard vide, et traînant avec lui son pauvre Djinn à l'aile déchirée. Une vision effrayante, comique, pitoyable... étrange ? Pas tant que ça. Nous sommes sur Ekthranexos.


Djinn :

Nom : Tilia

Description physique : Une hippocampe noire de trois mètres, rampant comme un serpent et pouvant sortir de sa bouche en trompette des crocs impressionnants. Elle possède des ailes, qui ressemble plutôt à des nageoires mais dont elle se sert parfaitement pour voler. Elle décolle en enroulant sa queue et en s'en servant comme d'un ressort. (cf marsupilami ^^ ).

Description psychologique / caractère : Tilia fera tout pour protéger son maître. Elle est d'ailleurs un peu possessive avec lui et a plus d'une fois fait fuir une jolie fille. Avec ses grands yeux noirs elle peut paraître mignonne, et elle l'est. Mais quand elle est en colère elle ne fait pas semblant non plus...

Character Sheet :